Lors d’une cérémonie de transfert d’autorité ce jeudi à la citadelle de Lille, le Corps de réaction rapide France a reçu officiellement le drapeau de l’alerte de la Force d’action de l’OTAN.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Le commandant du Corps de réaction rapide France, le général Pierre Gillet, a reçu, hier le drapeau de l’alerte de la force d’action rapide de l’OTAN pour 2022. P
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Entre brume et soleil jeudi matin, sur la place d’Armes de la citadelle lilloise, au son de la fanfare de l’infanterie (l’ancienne musique du 43e RI), le Corps de réaction rapide France (CRR-Fr) a officiellement pris l’alerte NRF (Nato response Force) pour l’OTAN en 2022.
Symboliquement – les militaires apprécient les symboles –, le drapeau de la NRF a quitté les mains du corps turc, responsable en 2021, transité par celle du général américain Roger Cloutier qui commande les forces terrestres de l’OTAN depuis Izmir, pour aboutir entre les mains du général Pierre Gillet, le commandant du quartier général lillois.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Brume et soleil sur la place d’Armes du CRR-Fr, ce jeudi dans l’enceinte de la Citadelle.
En cas de conflit ou de déploiement préventif, il assurerait le commandement d’une force terrestre alliée pouvant aller jusqu’à 40 000 hommes.
En pleines tensions et négociations entre les Occidentaux et la Russie, la responsabilité du CRR-Fr prend un tour particulier. En cas de conflit ou de déploiement préventif, il assurerait le commandement d’une force terrestre alliée pouvant aller jusqu’à 40 000 hommes.
« La NRF est un dispositif permanent. La cérémonie est totalement décorrélée de la situation en Ukraine même si nous surveillons ce que se passe, à l’est comme au sud dans une approche à 360º », assure le général Gillet.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Pour le général Gillet, «toute exercice de l’OTAN est une opération réelle».
Son supérieur du Commandement allié des forces interarmées de Brunssum (Pays-Bas), le général allemand Jorg Vollmer, rappelle le concept otanien : « Dissuader l’adversaire et défendre nos territoires. Nous ne créons pas de surprise. Chaque exercice est annoncé. »
« Tout exercice de l’OTAN est une opération réelle, renchérit le général Gillet. Pour un général, dissuader est bien plus dur que défendre ou attaquer. Les règles d’engagement sont beaucoup plus subtiles. »
Une manœuvre réunira 30 000 soldats de vingt nationsLe CRR-Fr doit être capable de se déployer entre sept et trente jours et va continuer à s’entraîner durant la période d’alerte. Fin février, l’OTAN testera ses capacités de déploiement, jusqu’au point de départ (aéroport, gare), puis en Norvège pour la dimension logistique (exercice Brilliant Jump) avant de participer à un exercice de grande ampleur, intitulé Cold Response.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]En coordination avec l’armée norvégienne, le corps lillois commandera l’ensemble des forces terrestres d’une manœuvre qui réunira 30 000 soldats de vingt nations.
Source : La Voix du Nord