Camouflage "Craie Champenoise"

zurich a écrit:

Superbes photos ! On croirait qu'elles ont été retouchées au N&B, mais non.
Idéal pour dioramas !

Merci !
En fait, je les retravaille en noir et blanc, et je remets les couleurs après... C'est la première fois que je teste ce genre de retouches, mais ca donne un côté intéressant.

Pour Tanaka, je ne vois pas de texte en arabe, mais je pense qu'un autre administrateur à du supprimer le message...

Les effets sont en effet interessants.

Walker a écrit:

En 1995, quel était le temps de survie d'un fantassin et de sa monture l'AMX 10P en combat ?
On m'avait dit entre 15 et 18 secondes et 30 secondes pour un AMX 30 B ou B2 ...

Ces délais faisaient partie des légendes urbains de l'époque comme le taux de pertes autorisées dans les unités d'appelés.
En fait, tout dépend face à quoi on s'engage. Un 10P contre un BMP a de bonnes chances de survie mais contre un char, la survie réside dans la bonne maîtrise du tir de DREB et de la fuite

Walker a écrit:

En 1995, quel était le temps de survie d'un fantassin et de sa monture l'AMX 10P en combat ?
On m'avait dit entre 15 et 18 secondes et 30 secondes pour un AMX 30 B ou B2 ...

bison126 a écrit:

Ces délais faisaient partie des légendes urbains de l'époque comme le taux de pertes autorisées dans les unités d'appelés.

Pourtant j'ai des militaires de l'active sous le coude qui sont dans la Cavalerie, Infanterie, et ils m'en parlent encore.
Je pensais aussi à une légende, eux m'ont confirmé que non.
Pour exemple, un AMX 30 AU-F1 en Allemagne dans les années 90, avait 72 heures de survie en combat. C'est la première chose que les officiers disaient aux appelés, idem que les engagés volontaires.

bison126 a écrit:

En fait, tout dépend face à quoi on s'engage. Un 10P contre un BMP a de bonnes chances de survie mais contre un char, la survie réside dans la bonne maîtrise du tir de DREB et de la fuite

Là je suis d'accord avec toi. Et comme me disait un jour un chef de char de Leclerc, je cite ses propos : "Un Leclerc en combat urbain sans ses compagnies d'infanterie d'accompagnement, est un char mort !"

Et il a raison, c'est toujours d'actualité. On le voit encore dans le conflit en Syrie ...



Merci encore pour les explications "bison126".

La notion "d'espérance de vie" d'un engin (qu'il soit char de bataille, VCI ou automoteur d'artillerie) est une absurdité. En premier lieu parce que le dit engin n'est JAMAIS engagé isolément !

Ce qu'on nous rentrait dans le crâne dans les années 75/80 était qu'une grande unité blindée/mécanisée engagée face au Pacte de Varsovie n'aurait pas une efficacité opérationnelle supérieure à 72 heures en tant qu'unité constituée. Mais la mission des forces conventionnelles de l'OTAN stationnées en Europe en ces temps lointains étaient de tenir le temps que les renforts US arrivent (cf les exercices Reforger).

Autre alternative : "freiner" et "canaliser" les "hordes blindées rouges" pour provoquer des "concentrations" justifiant des frappes nucléaires "tactiques". Compte tenu de la portée des armes nucléaires tactiques de l'époque (Pluton, Honest John, Sergeant, Lance) les "amis" auraient probablement "pris cher" au même titre que "ceux d'en face"...

Fort heureusement aucun de ces scénarios catastrophe ne s'est réalisé et c'est aussi bien ainsi.

Merci Jean-François Brillant pour ces riches explications.