Martigues : disparition d'un plongeur de la gendarmerie

"Un plongeur de la brigade mixte côtière et fluviale de la gendarmerie, basée à Martigues (Bouches-du-Rhône), est porté disparu depuis la fin de la matinée de ce 1er septembre.

Le gendarme, âgé de 44 ans, intervenait dans une partie souterraine du canal EDF de la Durance à Mées, dans les Alpes de Haute-Provence, afin de récupérer, avec un de ses collègues, et dans le cadre d’une enquête judiciaire, une arme de poing immergée à 12 mètres de profondeur.

Après 20 minutes de plongée, seulement un des deux militaires est remonté à la surface. D’importants moyens ont été déployés pour tenter de localiser le disparu, dont un détachement de pompiers ainsi qu’une autre équipe de plongeurs de la gendarmerie héliportée depuis Martigues.

La brigade mixte côtière et fluviale de la Gendarmerie de Martigues a notamment pour missions la surveillance de la navigation et de la pêche sur le Rhône et autres points d’eau, ainsi que le contrôle des clubs de plongée"

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xave a écrit:

"Un plongeur de la brigade mixte côtière et fluviale de la gendarmerie, basée à Martigues (Bouches-du-Rhône), est porté disparu depuis la fin de la matinée de ce 1er septembre.

Voilà une bien triste nouvelle... Sincères Condoléances à ses proches.

xave a écrit:

Le gendarme, âgé de 44 ans, intervenait dans une partie souterraine du canal EDF de la Durance....

Après 20 minutes de plongée, seulement un des deux militaires est remonté à la surface. D’importants moyens ont été déployés pour tenter de localiser le disparu, dont un détachement de pompiers ainsi qu’une autre équipe de plongeurs de la gendarmerie héliportée depuis Martigues.

L'enquête permettra sans doute d'expliquer ce Drame, mais il paraît surprenant que ces professionnels aient pu plonger dans un milieu aussi hostile et qui plus est souterrain sans fil d'ariane et sans moyen de rappel en surface...?

Cela défit toutes les règles de sécurité de la plongée en milieu souterrain....

Un plongeur de la brigade mixte côtière et fluviale a disparu en mission dans les Alpes

Hier, les recherches se sont poursuivies dans le canal des Mées (Alpes de Haute-Provence) pour tenter de retrouver le plongeur martégal porté disparu alors qu'il effectuait une mission de recherche pour la compagnie de gendarmerie de Digne.

Originaire de Bordeaux, ce maréchal des logis-chef de 44ans avait été affecté à la Brigade mixte côtière et fluviale (BMCF) de la gendarmerie de Martigues il y a trois ans. Plongeur aguerri, il comptait plusieurs milliers de sorties à son actif et faisait partie des cadres de cette brigade spécialisée, rompue aux missions les plus difficiles. Celle sur laquelle lui et plusieurs autres plongeurs de la brigade étaient engagés - la recherche d'une arme en eau peu profonde-ne faisait pas partie des plus difficiles. Elle était même plutôt "banale" pour ces as de la plongée sous-marine.

Mais le sort en a décidé autrement. Le coup est d'autant plus rude à encaisser pour ses collègues que ce grand professionnel avait déjà plongé dans des endroits plus risqués. "Personne n'est, pour l'instant, en mesure d'expliquer ce qui a pu se passer," explique-t-on dans l'entourage du plongeur. Selon les premiers éléments, apportés, jeudi soir, par les autorités judiciaires sur le lieu de la disparition, "le plongeur a pu être aspiré par un siphon situé dans le canal". Ce boyau inondé, long de 2,7km et large d'une vingtaine de mètres, n'avait pas pu être exploré dans sa totalité.

Devant la dangerosité du site, déjà, jeudi soir, les militaires avaient très peu d'espoir de retrouver leur camarade vivant. Hier encore, c'est la consternation qui prédominait, d'autant que la BMCF, qui compte 17 personnes dont 15 plongeurs, est une petite unité, particulièrement soudée. "Nous sommes tous sous le choc. Personne ne réalise encore, souligne un autre de ses camarades. C'est une véritable tragédie qui nous frappe."

Une stèle commémorative est d'ailleurs érigée à l'entrée de la caserne pour rappeler, à tous, que l'activité de plongeur de gendarmerie n'est pas sans risque. Le militaire disparu dans l'exercice de ses fonctions, jeudi, était marié et père d'un jeune enfant. Son corps n'a toujours pas été retrouvé.

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Le corps du plongeur de la gendarmerie retrouvé aux Mées

Le corps du plongeur de la gendarmerie du groupement des Bouches-du-Rhône, Khaled Bentabet, a été retrouvé mercredi soir, vers 18h, aux Mées. Il a été récupéré par deux gendarmes en surveillance sur le site, sur les bords de la Durance, à 250 mètres d'une galarie sous-terraine dans laquelle la victime aurait été aspirée. Attaché à la gendarmerie de Martigues, ce plongeur de la gendarmerie était en mission, pour tenter de récupérer une arme de poing immergé. Malgré plusieurs opérations de recherche, le corps de l’homme de 44 ans n’avait pu être retrouvé avant ce mercredi 8 septembre. Le corps a été transporté dans la soirée à l'Institut médico-légal de Marseille. Une cérémonie militaire devrait se dérouler avant la fin de la semaine.

sincères condoléances a la famile et amis "es"

Hommage à l'adjudant Khaled Bentabet

Le 1er septembre dernier, un plongeur de la brigade mixte côtière et fluviale (BMCF) de la gendarmerie nationale, basée à Martigues, disparaissait au cours d’une mission dans le canal des Mées (Alpes de Haute-Provence), menée dans la cadre d’une enquête judiciaire afin de tenter de retrouver une arme de poing immergés à 12 mètres de profondeur.

Quelques jours plus tard, et après d’intenses recherches, le corps du maréchal des logis-chef Khaled Bentabet a fini par être retrouvé. Un hommage lui a donc été rendu, le 10 septembre, à la caserne de gendarmerie de la Timone, à Marseille, en présence du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant et d’élus locaux.

Né en 1967 en Algérie, le maréchal des logis-chef Bentabet s’était engagé au sein de la Gendarmerie nationale en 1988. Devenu technicien d’investigations aquatiques (TIS), ce sous-officier était appelé à intervenir pour des missions à la fois délicates et dangereuses, pouvant opérer à des profondeurs allant jusqu’à 60 mètres. Il était par ailleurs un plongeur très expérimenté, ayant accompli plusieurs milliers de plongées avant le drame du canal de Mée.

Après avoir souligné « l’excellent état d’esprit » et la « rigueur professionnelle » de ce gendarme, le ministre de l’Intérieur lui a décerné, à titre posthume, la Médaille militaire ainsi qu’une citation à l’ordre de la Gendarmerie. Le sous-officier disparu a également été promu au grade d’adjudant.

sincères condoléances

Sincères condolèances .


Cordialement .