Un déploiement commencé en mars, clos d’ici la fin de l’été
Le redéploiement du contingent italien a commencé en mars dans la zone des trois frontières de Liptako Gourma. Les Italiens seront basés plus précisément dans les bases de Gao et Menaka. Et selon le ministre italien Lorenzo Guerini, il est prévu « d’atteindre la capacité opérationnelle initiale après l’été ».
C’est un détachement Air assez semblable à celui déployé à Herat en Afghanistan avec ses A129 Mangusta (MOD Italie)Une capacité reconnaissance et MEDEVACL’apport italien se matérialisera surtout par une capacité de reconnaissance et d’évacuation sanitaire (MEDEVAC). Une capacité essentielle pour Takuba, qui lui permettra ainsi d’être autonome des moyens de Barkhane.
Les Italiens mettent ainsi à disposition huit hélicoptères (quatre de transport et quatre d’attaque A129 Mangusta). Coût de la mission : 49 millions d’euros (1,2 million € par mois pour le personnel et 1,4 million € pour le fonctionnement + 23 millions pour les coûts d’investissement et déploiement).
Un task-group de mentoring en 2022Mais Rome prévoit, à partir de 2022, « d’étendre l’activité également à la formation des membres des forces spéciales locales ». Le contingent italien pourrait donc être plus important que prévu. La limite maximale d’engagement a ainsi été augmentée. Elle passe de 200 à 250 hommes pour la période 2021-2022. En moyenne, cela signifie une présence de 150 militaires présents sur le théâtre. Tandis que le nombre de véhicules double — passant de 20 à 44 véhicules.
Des appuis avec les missions conjointesDes appuis associés seront « possibles vers et depuis les autres missions dans la zone », précise la note gouvernementale, notamment la mission bilatérale (MISIN) de formation des forces spéciales nigériennes. De même, les moyens nationaux, « complétés si nécessaire par des unités de forces spéciales », pourraient « éventuellement être utilisés pour soutenir les activités de ces missions ».
Source : Bruxelles 2