612 ci intendance Bühl

A mon tour de donner quelques souvenirs du 612 GI (à mon époque, c'était le 612 Groupement d'Intendance). Je fait partie du contingent 81/10 et j'ai été affecté au 612 de mi janvier 1982 à fin Septembre 1982 après avoir fait mes classe et mon PEG au CISI Auch (qui doit rappeler des souvenirs a pas mal d'anciens du 612).

Le Chef de corps était à l'époque le commandant  Sabaty, j'était moi même affecté en ma qualité de diplômé de l'horticulture au Service Général sous les ordres de l'Adjudant Chef Bertrand (un mec super sympas, qui n'arrêtait pas de plaisanter, et qui passais son temps au service habillement qu'il dirigeais aussi)

Le commandant Sabaty au premier rang, ses gant a la main (du moins, il me semble bien que c'est lui)
La photo date de 1978, avant mon incorporation

En fait d'horticulture, j'avais a m'occuper des tours de garde de tout les appelés de la caserne (une sorte d'officier de grande semaine a titre permanent   ) et de distribuer toutes les permissions à tout les appelés (enfin, ceux qui n'étaient, ni de garde, ni de pelletons froid, ni de peloton chaud, ni de peloton incendie, etc etc) Si j'avais respecté les consignes pour les pelotons, il aurais fallu que je fasse appel aux voisins de la 32eme SIM, je m'arrangeais pour affecter la moitié de la caserne à plusieurs pelotons, et l'autre moitié partais en perm.

J'avais aussi à distribuer les permissions au appelés du mess (qui se trouvais, si mes souvenirs sont bons, a coté de Francis Picaux), une fois, j'avais oublié un serveur, je lui ai fait sa permission sur le quai de la gare de Bûhl, je ne sais pas comment il avais pris la chose, mais pour mes camarades et subordonnés du service G, j'était devenu celui qui donne des perm plus vite que son  ombre (ils ne savaient pas que j'avais oublié la permission dans ma poche   )

Le plus difficile pour moi était le moment de l'appel du lundi matin, je devais me souvenir de qui était parti en fausse perm pour oublier de mentionner son nom. Avant l'appel, je téléphonais individuellement à ceux dont j'avais le telephone (pour être sur qu'il ne s'étaient pas fait prendre par la prévôté, ou avaient eu un accident), pour ceux dont je n'avait pas le telephone, je serrais les fesses.

Un Mardi matin, 3 de mes amis manquaient à l'appel, que faire, ils ne m'avaient pas prévenu d'une fausse perm comme ils en avaient l'habitude (en l'occurrence, une prolongation de la 48 h en 72 h) et je n'avais pas de numéro de telephone. La mort dans l'âme, je les ai signalé comme absents, bien m'en a pris, ils avaient eu un accident sur l'autoroute (heureusement sans gravité),

Une autre fois, un pote (en perm 48h du vendredi soir au Lundi matin, et en fausse perm signalée jusqu'au mardi matin) n'est pas là le mardi. Le jeudi, je me decide à faire un rapport (mais oral) au lieutenant, qui me dit " attendons 2 jours avant de le signaler comme déserteur. le vendredi, je pars en perm, et le lieutenant aussi. le mardi matin, a mon retour, je vais voir le lieutenant pour savoir quoi faire, et nous allons tout les deux faire un rapport (mais toujours oral) au capitaine (bien sur en omettant de lui dire qu'il y a plus d'une semaine qu'il est absent) lequel Capitaine decide d'attendre 3 jours avant de signaler l'absent. Le vendredi matin, nous faisons tous notre rapport oral au commandant, qui nous fait un spech pour que nous ne soyons pas trop severe avec le soldat absent, et tout le monde decide d'attendre un peu   . Il est revenu comme une fleur le lundi matin, et le commandant m'a dit : je vous l'avais bien dit qu'il reviendrais au bout de 3 jours, un jour d'absence, ca se signale pas, mais il faut faire un rapport si l'absence dépasse 3 jours).

Voila, des souvenir comme ceux là, nous sommes des millier a en avoir, bien sur nous oublions les mauvais.

Je trouve vraiment dommage que le service militaire ai été abrogé, J'y ai appris des tas de choses.