L'armée française intervient au Mali

Merci PAPY GEGE. Cet article résume parfaitement la situation;
Je crains que les barbus ne se vengent des revers, apparemment très sévères, qu'ils subissent au nord Mali, en essayant de faire péter une, ou plusieurs...bombes en France. Ca nous pend au nez.
Les services de contre-espionnage sont en alerte permanente, et certains hôpitaux ont déjà préparés des lits...Prions pour l'efficacité de nos agents, et croisons les doigts.

jcj

Opération Serval : point de situation du 4 février 2013

Depuis le 31 janvier 2013, les opérations aériennes françaises se sont poursuivies avec plus de 135 sorties aériennes dont près d’une trentaine dédiées à la chasse. Ces opérations ont permis le traitement de 25 d’objectifs, principalement des dépôts logistiques et des centres d’entrainement au Nord de Kidal, dans les zones d’Aguelhok et Tessalit. Ces frappes ont été réalisées par les avions de chasse mais également par les hélicoptères d’attaque.

Au sol, les forces françaises avec les forces africaines et les forces armées maliennes poursuivent le contrôle de la boucle du Niger et consolident le dispositif militaire sur les villes de Tombouctou et de Gao avec l’installation de plusieurs éléments de la MISMA et des FAM.

A Kidal, 1800 soldats de l’armée tchadienne sont entrés dans la ville afin de la sécuriser. Les français poursuivent quant à eux le contrôle de l’aéroport grâce au renfort de deux sections parachutistes du 1er RCP de Pamiers. .

Un S/GTIA blindé armé par le 1er RIMA d’Angoulême a renforcé le dispositif à Gao dans la journée du 2 février. Il était parti de Niamey au Niger la veille au soir. Il renforce ainsi les éléments français déjà présents.

Ainsi, ce sont près de 4 000 soldats français qui sont présents sur le sol malien. A leurs côtés, près de 3 800 soldats africains sont désormais présents au Mali, dont un peu plus de 2 000 soldats de la MISMA appartenant au Togo (640), au Burkina Faso (500), au Nigéria (240), au Niger (500), au Bénin (90) et au Sénégal (50). D’autres éléments sont attendus dans les semaines à venir.


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Opération Serval - le 28 janvier 2013, le train de combat numéro 2 du GTIA 21 rallie Bamako à Tombouctou.

Crédit : EMA/ECPA-D

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Opération Serval
Le 31 janvier 2013, un Antonov 225, le plus gros avion porteur du monde (capacité d’emport de 355 tonnes), se pose sur l’aéroport de Bamako. Il vient de croiser un autre Antonov, plus petit (capacité max d’emport : 217 tonnes). Tous deux ont acheminé du matériel tactique (véhicules blindés, véhicules de liaison, stations de transmission) ou logistique à la force Serval en opération au Mali.

Crédit EMA/ECPA-D

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Opération Serval : le 31 janvier 2013.
Depuis la prise de la ville de Gao dans la nuit du 25 au 26 janvier 2013, les militaires français de la force Serval surveillent les principaux axes de circulation, patrouillent dans la ville et ses environs. En particulier ici, la surveillance du pont sur le fleuve Niger.

Crédit : EMA/ECPA-D

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Opération Serval : des jeunes enfants de la ville de Sévaré, au Mali, expriment leur joie de voir les militaires français le 27 janvier 2013.

Crédit EMA/ECPAD

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Nuit du 4 au 5 février 2013, un VBCI du GTIA 2 sort de la ville de Bamako et se dirige vers sa zone de déploiement.
Débarqué du BPC Dixmude le 28 janvier 2013 à Dakar, le GTIA 2 est composé d’une compagnie de VBCI du 92ème RI et d’un escadron blindé AMX10 RC du RICM.

Crédit : EMA / ECPAD

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Côte d’Ivoire : la Force Licorne en soutien de l’opération Serval

Depuis le 12 janvier 2013, suite au déclenchement de l’opération Serval au Mali, le camp de Port Bouët, camp de la force Licorne, constitue une plate-forme logistique stratégique en Afrique de l’Ouest.

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Opération Serval : le 31 janvier 2013.
Depuis la prise de la ville de Gao dans la nuit du 25 au 26 janvier 2013, les militaires français de la force Serval surveillent les principaux axes de circulation, patrouillent dans la ville et ses environs. En particulier ici, la surveillance du pont sur le fleuve Niger.

Crédit : EMA/ECPA-D

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Opération Serval : Engagement d’un escadron blindé AMX 10RC de Niamey à Gao

Mis en place à Niamey à partir de la ZRA de Miramas à l’aide de plusieurs vols gros porteurs, un escadron blindé sur AMX 10 RC a été engagé le 31 janvier de Niamey, au Niger, à Gao, au Mali.

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Crédit : EMA / ECPAD


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3 février 2013, 2 canons Caesar sont déployés dans la région de Gao, en appui des unités engagées sur zone. Les 2 canons Caesar sont intégrés au sein du SGTIA qui a été mis en place à Niamey et qui a rejoint Gao par la route dans la nuit du 2 au 3 janvier.

Crédit : EMA / ECPAD


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Opération Serval : le 4 février 2013, militaires français de la force Serval et nigériens de la MISMA patrouillent côte-à-côte dans les rues de Gao.

Crédit EMA/ECPAD

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Opération Serval : point de situation du jeudi 7 février 2013

Point de situation depuis le 4 février 2013.
Les opérations aériennes françaises se sont poursuivies avec plus de 70 sorties aériennes dont près d’une vingtaine dédiées aux frappes aériennes. Ces opérations ont permis le traitement de 5 objectifs, principalement des dépôts logistiques et des centres d’entrainement dans la zone d’Aguelhok.
Les autres sorties ont été consacrées pour une trentaine, à l’acheminement stratégique au profit de nos forces et pour les autres au soutien des opérations aériennes (ravitaillement et renseignement).

Au sol, le dispositif français s’étend désormais de Bamako à Kidal grâce à des éléments qui, en coordination avec les FAM et les forces africaines de la MISMA ou des tchadiens contrôlent les principales villes du pays.
A Gao et Tombouctou, les patrouilles mixtes se poursuivent. Un S/GTIA du GTIA 21 a basculé vers Douentza alors que le reste des éléments poursuivent la sécurisation de la ville de Gao, Tombouctou et ses abords.

Le SGTIA du 1er RIMA s’est déployé au nord de Gao.
Le GTIA 92 débarqué du BPC Dixmude le 28 janvier à Dakar, est entré au Mali en début de semaine. Une partie des ces éléments est arrivé hier à Sevaré.
A Gao toujours, une troisième antenne chirurgicale avancée (ACA) est opérationnelle. Elle complète ainsi le dispositif de soutien sanitaire du théâtre qui comptait déjà une ACA à Bamako et une ACA à Sévaéré. Compte tenu des élongations du théâtre malien et de l’éclatement du dispositif français, ces éléments permettent d’apporter un soutien au plus près pour les troupes déployées sur le terrain.

A Kidal, une compagnie du 1er RCP assure la sécurité de l’aéroport en coordination avec les tchadiens.
A Sévaré, ce sont deux hélicoptères Belges qui assurent l’évacuation sanitaire au profit des forces françaises et africaines.
De son côté et toujours dans ce même esprit de soutien au plus près des forces, le bataillon logistique poursuit sa montée en puissance. Un sous-groupement tactique logistique est déjà opérationnel depuis Bamako.
Ainsi, ce sont près de 4000 soldats français qui sont présents sur le sol malien. A leurs côtés, près de 4000 soldats africains sont désormais présents au Mali, dont près de 2200 soldats de la MISMA appartenant au Togo (640), au Burkina Faso (500), au Nigéria (240), au Niger (530), au Bénin (150) et au Sénégal (50). D’autres éléments sont attendus dans les semaines à venir.

Crédit EMA/ECPAD

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Merci Walker. Très belles photos, intéressantes à tous points de vue : matos et détermination des soldats engagés. Nos français sont au top.

jcj

jcj a écrit:

Merci Walker. Très belles photos, intéressantes à tous points de vue : matos et détermination des soldats engagés. Nos français sont au top.

jcj

Merci, pour toutes ces infos agrémentées de photos.

De rien Messieurs, si je peux partager je le fais avec plaisir !
Je reprend les infos et photos via ce lien.
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Petit retour sur le parachutage, en photos sur ce lien.
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Bonne continuation.

N'empêche, cher camarade Walker, tu prends le temps de le faire, et ça, c'est sympa

jcj

Otages au Mali. La France aurait versé une rançon de 17 millions de dollars

La France aurait payé une rançon d’environ 17 millions de dollars, pour tenter d’obtenir - sans succès - la libération de quatre otages français enlevés au Niger en 2010 et probablement détenus en ce moment dans le nord du Mali. C’est ce qu’affirme une ancienne ambassadrice des États-Unis à Bamako, dans un entretien exclusif à iTélé, diffusé ce vendredi.

Vicki Huddleston fut ambassadrice des États-Unis au Mali de 2002 à 2005, chargée des affaires africaines au Secrétariat à la Défense de juin 2009 à décembre 2011.

« Il y a deux ans, Aqmi a pris des Français en otages dans une mine d’uranium au nord du Niger, et pour faire libérer ces otages la France a payé une rançon d’environ 17 millions de dollars », déclare-t-elle dans cette interview d’iTélé.

Rançons versées indirectement
Selon elle, l’argent a transité par le gouvernement malien avant de finir, pour partie, dans les mains d’Al Qaïda au Maghreb (Aqmi), qui a revendiqué l’enlèvement. « Les rançons, comme toutes les rançons, ont été payées indirectement. Elles ont terminé entre les mains du gouvernement malien et ensuite elles sont retournées, du moins une partie, aux salafistes », affirme-t-elle.

« Je suppose que la plupart des gens étaient au courant, les Algériens particulièrement savaient ce qui se passait quand des otages étaient libérés », a ajouté l’ex-diplomate.

Selon Vicki Huddleston, dont l’interview a été enregistrée jeudi en duplex d’Albuquerque et diffusée vendredi, les Européens ont versé 89 millions de dollars entre 2004 et 2011 pour obtenir des libérations d’otages. C’est « le chiffre dont j’ai entendu parler et que j’ai vu écrit noir sur blanc ».

La France nie avoir payé des rançons
La France a toujours nié avoir versé la moindre rançon pour résoudre des prises d’otages à l’étranger. Les quatre otages se trouveraient actuellement dans le nord du Mali avec les trois autres Français enlevés au Sahel.

« Quand les gouvernements nient avoir payé des rançons, tout le monde sait que de l’argent passe de mains en mains et par différents intermédiaires et que cela termine dans la trésorerie, pouvons-nous dire, d’Aqmi et que cela leur permet d’acheter des armes et de recruter », a déclaré Vicki Huddleston.

Sept otages français sans doute détenus dans le nord du Mali
Les quatre otages pour lesquels une rançon aurait été versée ont été enlevés à Arlit (Niger) le 16 septembre 2010. Deux autres otages français ont été enlevés à Hombori (Mali) le 24 novembre 2011 et un autre le 20 novembre 2012 près de Kayes (Mali).

Les sept otages seraient détenus, dans le nord du Mali, dans le massif des Ifoghas, vaste zone de montagnes et de grottes où selon des experts et des sources de sécurité, une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes se sont réfugiés.

Des soldats français et tchadiens sont arrivés jeudi soir à Aguelhok, dans l’extrême nord-est du Mali, dans la région de Kidal qui constitue le dernier fief des groupes islamistes armés, près de la frontière algérienne.



Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

jcj a écrit:

N'empêche, cher camarade Walker, tu prends le temps de le faire, et ça, c'est sympa

jcj

C'est avec plaisir que je partage toutes ces infos avec vous chers membres !
Je sais qu'il y a des gens qui n'ont pas le temps de surfer sur la toile dû à leur profession, famille, ou autres, et comme moi j'ai le temps, j'en profite au maximum de partager les dernières infos encore chaude que je trouve sur la toile.
Au plaisir de vous servir chers amis !
Cordialement

bonjour à tous,

concernant l'interview de l'ex ambassadrice l'on peut se demander "a qui profite le crime ?". _ Quelle est sa fonction actuelle ?
pourquoi révéle t'elle cela maintenant ?
qui lui a demandé de parler de ce que tout le monde subodore : o n paye des rancons pour obtenir la libération d'innoncents ?
dernier secret de polichinelle: l'argent sert à financer les mouvement terroristes ! heureusement qu'elle nous l'a dit sinon nous n'y aurions jamais pensé !

a mon humble avis d'autres "révélations" ne devraient pas tarder à sortir...

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Merci Walker pour toutes ces infos et photos.

Prise de l'aéroport de Tessalit par le 1er RCP le 8 février 2013

Des éléments français des forces spéciales ont été parachutés sur l'aéroport de Tessalit afin de sécuriser la piste. Un poser d'assaut est venu renforcer les premiers éléments qui se sont infiltrés en vue de sécuriser l'aéroport. Les renforts d'une cinquantaine de soldats du 1er RCP, initialement basés sur Kidal, ont été acheminés par l'escadron de transport des forces spéciales afin de renforcer ce dispositif et de permettre aux forces spéciales de lancer des patrouilles en vue de s'assurer du contrôle de la ville.

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Courrier de l'ouest d'hier, j'avais une idée de l'heure de vol sur gazelle, mais le rafale m'assomme, c'est peut être pour ça que l'on a du mal à les vendre

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J'espère qu'à l'instar des américains, qui ne sont pas vraîment des philantropes, on saura négocier de juteux contrats avec les maliens (en versant quelques pots-de-vin, of course). Histoire de rembourser le prix phénoménal de notre engagement militaire.
Maintenant, vous me direz, La liberté et la paix, ça n'a pas de prix...

(Xavier, si tu juges ces propos "polémiqueux", tu censures, bien entendu )

jcj

ça cher jcj a mon avis c'est ce que la France ne sait pas faire regardes le passé !!!!!

après tout 70 millions, c’est a peine plus qu'un euro par français
C'est bien normal et pas ruinant pour chacun d'entre nous

Destruction EOD Opération Serval Mali Février 2013

Destruction d 'un stock de munition par le 6ème régiment de Génie dans les environs de GAO le 05 février 2013 Le 6ème régiment de génie a été déployés dans le cadre de l'opération Serval au Mali. J.LEMPIN©ECPAD/EMA

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Le 5 février 2013, dans le cadre des opérations de sécurisation de la zone de Gao, les sapeurs de la force Serval ont détruit un stock de munitions endommagées. Lors des reconnaissances aux alentours de Gao, un dépôt de munitions abandonné à été localisé à quelques kilomètres au sud de l'aéroport. Plus de 200 munitions dont des obus de 85 mm et de 122 mm, des roquettes et fusées s’y trouvaient. Compte tenu du danger que représentaient ces munitions, un chantier de destruction a été réalisé par une section EOD du 6e régiment du génie d'Angers, avec l'appui de sapeurs Nigériens. Les charges explosives ont été soigneusement démontées pour ne laisser que les charges propulsives et les caisses. Ces deux éléments ont été brulés sur place. Les charges explosives ont quant à elle été détruite par explosion (fourneau).

Crédit : EMA / ECPAD

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