L'armée française intervient au Mali

Le président François Hollande a admis, ce 11 janvier, que des forces françaises apportent leur soutien à l’armée malienne, mise en difficulté à Konna par une offensive des groupes islamistes établis dans le nord du Mali depuis l’an dernier. Le chef de l’Etat a indiqué avoir répondu, “au nom de la France”, à la demande d’une intervention de la France faite par le président malien par intérim.

“Cette opération durera le temps nécessaire” a déclaré le président Hollande, qui a souligné qu’elle se fait dans le cadre de la “légalité internationale”. Il a en outre précisé que le Parlement en sera saisi le 14 janvier prochain. “Les terroristes doivent savoir que la France sera toujours pour défendre non pas ses intérêts fondamentaux mais les populations”, a-t-il expliqué.

Toutefois, le président Hollande n’a pas précisé les modalités de cette intervention militaire française. Ce sont les ministres concernés qui donneront toutes les informations à ce sujet. La France dispose des moyens nécessaires dans la région pour appuyer les troupes maliennes, avec notamment des forces prépositionnées au Tchad et au Gabon. Des avions de combat de type Mirage F1CR et Mirage 2000D sont également présents.

Jusqu’à présent, il était question de déployer une force d’intervention armée par les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) afin d’aider l’armée malienne à chasser les groupes jihadistes au Nord-Mali. En outre, l’Union européenne devait mettre en place une mission de formation (EUTM Mali) au profit des troupes maliennes. Désormais, ces plans sont été bouleversés.

Bon courage a nos soldats !

Un pilote d'hélicoptère du 4ème RHFS de Pau tué au combat

Depuis ton message, Xavier, il a eut du nouveau sur le front de la guerre, avec notamment, un otage assassiné par les islamistes (sauf erreur de ma part). Il y aurait des soldats français tués...
Une longue guerre, qui risque d'être dure pour le monde libre, est engagée. Et il y aura des morts, les islamistes sont des radicaux, idéalistes et font une guerre sainte. Le territoire à contrôler est immense, ce sera long...
Bon courage à nos soldats.

jcj

Rectificatif : l'otage tué, ça s'est déroulé -malheureusement- en Somalie. Mes excuses.
Pour la suite, il ne reste plus qu'à écouter les infos, où ce que l'on veut bien nous dire, et prier le Bon Dieu que nos soldats s'en sortent bien...Vu la configuration du pays et le fanatisme des islamistes, ce n'est pas gagné. D'ailleurs, le président de la République a été plutôt flou sur la force des soldats engagés, et la durée de leur engagement. Je le comprends.

Xavier, j'ai évoqué ce sujet sur un autre post. Désolé. C'est celui de la presse. Si tu veux, balance ma prose sur ce post. Toujours avec nos soldats, comme toujours !
Triste journée.
J'espère que nos soldats s'en sortiront bien, que l'on n'essayera pas de les oublier, OU de salir leur action, et que l'on honorera comme il se doit, ceux qui tomberont (je prie Dieu le moins possible) sous les coups des islamistes.

jcj

xave a écrit:

Un pilote d'hélicoptère du 4ème RHFS de Pau tué au combat

Le lieutenant Damien Boiteux, du 4ème régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4ème RHFS) de Pau (unité du COS), a été tué lors du raid mené par des hélicoptères Gazelle, armées de canon et de missiles Hot,il a été pris à partie par les islamistes avec des armes d'infanterie.

Blessé il a été évacué et il est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital de Mopti.

Mes plus sincères condoléances à ses proches.

Paix à son âme, et condoléances à sa famille.

condoléances a ses proches une pensé et un soutient a nos militaires en opération croisons les doigts

jcj a écrit:

Pour la suite, il ne reste plus qu'à écouter les infos

Attention à ce qui se raconte...

....les journalistes cherchent souvent a faire "un scoop" ou de "l'exceptionnel"... sans forcement penser aux familles endeuillées ou aux conséquences de leurs propos.....

Encore un camarade tué au combat...... un de plus...un de trop

D'accord avec toi matt. Restons prudent sur ce qu'il se dit.

Quand au décès du soldat, espérons que cette terre d'Afrique ne soit pas le tombeau de trop des nôtres, comme ce sol terriblement inhospitalier de l'Afghanistan.

En tous cas, je redis mon soutien indéfectible à nos soldats, à l'armée française, que ce soit au Mali, en Afghanistan, et partout où elle a été en Afrique.

jcj

Je pense malheureusement qu'il va falloir regrouper les posts sur ce qui se passe en afrique
Qu'en penses tu XAVE ?

PAPY GEGE a écrit:

Je pense malheureusement qu'il va falloir regrouper les posts sur ce qui se passe en afrique
Qu'en penses tu XAVE ?

Il y a deux posts d'ouvert: un sur la Somalie et un autre sur le Mali. Ce sont deux théatres d'opérations différents. Un ponctuel, la Somalie, qui correspond a une opération unique de libération d'otage, limité dans le temps. Un autre, qui risque de durer, le Mali, opération de longue haleine visant a chasser les bandes islamistes du Nord Mali et a restaurer la souveraineté du pays. Je préfère ne pas tout mélanger, la situation dans ces deux pays est assez complexe
Mais dans les deux cas, soutien total à nos troupes

Quels sont les moyens engagés ?
Il y aurait soit disant des TDM sur place, à confirmer ...

courage a nos soldats

bonjour a tous

je m'inscris dans vos encouragements a nos forces armées engagés aujourd'hui dans de nouvelles opérations , n'oublions pas leurs familles et proches apportons leurs notre solidarité.

Combats «au corps à corps» entre Français et jihadistes au Mali

Tandis que l'armée française progresse vers le nord, les forces spéciales tentent de déloger les jihadistes de la petite ville de Diabaly

Des combats «au corps à corps» opposent ce mercredi soldats français des forces spéciales et combattants islamistes à Diabaly, petite ville située à 400 km au nord de Bamako. Selon deux sources de sécurité citées par l'AFP, «les forces spéciales sont actuellement à Diabaly, au corps à corps avec les islamistes. L’armée malienne est également sur les lieux».

Depuis deux jours, la situation semble confuse à Diabaly. Dans un premier temps, il a été annoncé que la municipalité avait été prise par les jihadistes, signe de leur résistance à l'offensive française. Mais, hier, François Hollande assurait que «les terroristes n’ont pas conquis» la petite ville de Diabaly «mais s’y sont réfugiés pour se protéger». On apprenait aussi que la France avait opéré des frappes aériennes sur la ville. Selon divers témoignages recueillis par l'AFP, les jihadistes cherchent à se fondre dans la population dont ils se servent comme bouclier. C'est également ce qu'indiquait hier une réfugiée à notre correspondant au Mali.

Dans cette zone, «nous avons les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés», a expliqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. «On a affaire à plusieurs centaines, plus d’un millier - 1 200, 1 300 -, de terroristes dans la zone, avec peut-être des renforts demain.»

Walker a écrit:

Quels sont les moyens engagés ?
Il y aurait soit disant des TDM sur place, à confirmer ...

il y a le 2e RIMA et le 3e RPIMA a ce que j ai entendu, et apparement des legionnaires du 1er REC.

Les dernières infos annoncent que les combats au corps à corps se passaient entre soldat maliens et jihads... Attention aux infos qui arrivent "parfois" trop vite !

fafa13 a écrit:

Walker a écrit:

Quels sont les moyens engagés ?
Il y aurait soit disant des TDM sur place, à confirmer ...

il y a le 2e RIMA et le 3e RPIMA a ce que j ai entendu, et apparement des legionnaires du 1er REC.

Ce midi, le chef du Groupement blindé était du 21ème Rima

République centrafricaine : désengagement d’une compagnie

Le 11 janvier 2013, la compagnie du 2e REI (2e régiment étranger d’infanterie) a été désengagée de l’aéroport de Bangui après treize jours de présence et à rejoint Libreville. Elle avait renforcé le détachement BOALI, deux jours après l’arrivée d’une première unité du 2e REP (2e régiment étranger de parachutistes) afin d’assurer, si nécessaire, la sécurité des ressortissants et des intérêts français.

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Crédit : EMA / armée de Terre


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Opération Serval: Arrivée de 200 militaires et véhicules français à Bamako, en renfort du dispositf terrestre de l’opération Serval, le 15 janvier 2013.
L’opération Serval, déclenchée le 11 janvier 2013 à la demande des autorités malienne a pour objectif d’arrêter l’offensive des groupes terroristes vers le sud Mali et d’aider les forces armées maliennes à libérer la population placée sous leur joug. Enfin, si cela était nécessaire de protéger les ressortissants français et des pays partenaires de la France.

Crédit EMA / ECPA-D



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Le 5ème RHC est également engagé sur place !!!!

RAPPEL SÉCURITÉ À L’ATTENTION DES JOURNALISTES SUR LE TERRITOIRE MALIEN

Mesdames et Messieurs les journalistes,

La situation sécuritaire au Mali impose à chacun la plus grande prudence.

Vous savez à quel point les autorités françaises sont attachées à votre sécurité. Aussi, si vous devez vous rendre au Mali, nous vous demandons de faire preuve de la plus extrême vigilance, de vous tenir informés de l’évolution de la situation et de respecter les consignes de sécurité données par le ministère des Affaires étrangères, l’ambassade de France à Bamako et nos forces sur place qui sont à même de vous indiquer les zones où vous ne devez pas vous rendre.

Le non respect de ces règles élémentaires de prudence mettrait en péril, non seulement votre sécurité, mais également la sécurité de ceux qui se porteraient à votre aide.

Les directions de la communication du ministère des Affaires étrangères et de la Défense restent à votre disposition pour toute précision ou information complémentaire.


Philippe Lalliot

Directeur de la Communication et de la presse du

ministère des Affaires étrangères

Philippe Germain

Délégué à l’information

et à la communication de la Défense

Contact presse :

DICoD

Centre Presse :

Tél. : 01 44 42 54 02 – Fax : 01 44 42 41 22

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Opération Serval : point de situation du 15.01 18h au 16.01 18h

Poursuite des frappes ciblées et de la montée en puissance du dispositif terrestre à Bamako.

Dans la nuit du 15 au 16 janvier 2012, un sous-groupement tactique interarmes (S/GTIA) motorisé (chars Sagaie, VAB, VBL) s’est déployé au nord de Bamako.

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