Il y a 70 ans, à Bir Hakeim dans le désert de Libye, une poignée de soldats français tenaient
tête aux armées allemandes et italiennes. Un homme commandait ces troupes : le général
Pierre Koenig. Dominique Lormier propose avec « Koenig : l’homme de Bir Hakeim », une
biographie émouvante de cet homme au destin méconnu.
Le 26 mai 1942, la première brigade française libre du général Pierre Koenig résistait aux
attaques des armées motorisées allemandes et italiennes. Une bataille héroïque dans le désert
brûlant de Libye. A l’occasion de la célébration des 70 ans de la bataille de Bir Hakeim,
Dominique Lormier sort une biographie passionnée, sur cet homme d’exception, engagé
comme simple soldat en 1917 et combattant de la première heure en 1940. Grâce à cette
bataille, ses troupes et lui ont prouvé au monde entier que l’armée française était capable
d’héroïsme et de grandeur. De Gaulle lui avait envoyé en plein combat : « Sachez et dites à vos
troupes que toute la France vous regarde et que vous êtes son orgueil ». De l’orgueil, Pierre
Koenig en avait à revendre. Le répit gagné à Bir Hakeim permit aux Britanniques, en mauvaise
posture, de triompher ensuite à El Alamein. Patriote dévoué à son pays, humaniste à la bonté
déconcertante, le général Koenig s’est distingué par sa bravoure et ses multiples facettes.
Chasseur alpin, fantassin et légionnaire, il résista sur tous les fronts où il lui fut donné de se
battre : Norvège, Afrique noire, Syrie, Libye, Egypte, Tunisie. Académicien, il termina sa
carrière dans la politique. Il sera élu député et nommé deux fois ministre de la Défense sous la
IVe République. Après sa mort, le 2 septembre 1970, il sera élevé au rang de maréchal.
Koenig : l’homme de Bir Hakeim » - Dominique Lormier, mai 2012 - Editions du Toucan
Décorations françaises : Croix de guerre 1914-1918 (2 citations), Médaille militaire (8 septembre 1918),
Médaille Interalliée 1914-1918, Médaille commémorative de la guerre 1914-1918, Chevalier (1934), officier
(1er juillet 1940), commandeur, grand officier (10 mai 1945), puis Grand-croix de l'Ordre de la Légion
d'honneur (25 août 1949), Compagnon de la Libération (décret du 25 juin 1942), Croix de guerre 1939-1945
(4 citations), Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures (3 citations), Médaille de la Résistance
avec rosette, Médaille coloniale avec agrafes « Maroc », « Sahara », « Libye », « Bir-Hakeim », « Tunisie
42-43 », Croix du combattant, Médaille de l'Aéronautique, commandeur de l'Ordre du Mérite Agricole,
Médaille des Évadés, Médaille commémorative de la guerre 1939-1945, Médaille commémorative des
services volontaires dans la France libre, Médaille de la Reconnaissance française.
Décorations étrangères : Ordre du service distingué (Distinguished Service Order) (Royaume-Uni),
Compagnon de l'Ordre du Bain (Royaume-Uni), Commandeur de la Legion of Merit (États-Unis), Médaille
d'or du Congrès (États-Unis), Ordre de Souvorov de 1ère classe (URSS), Grand croix magistrale de l'Ordre
de Malte, Grand officier de l'Ordre de Léopold (Belgique), Croix de guerre 1940 avec palme (Belgique),
Grand croix de Ordre de la Couronne (Belgique), Grand croix de l'Ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas),
Grand croix de l'Ordre de Dannebrog (Danemark), Grand croix de l'Ordre de Saint-Olaf (Norvège), Croix
de guerre (Norvège), Ordre militaire de Virtuti Militari (Pologne), Médaille de la Résistance avec rosette
(Pologne), Croix de Guerre 1939-1945 (Tchécoslovaquie), Ordre du Lion blanc pour la Victoire
(Tchécoslovaquie), Grand croix de l'Ordre de Georges 1er (Grèce), Grand croix de l'Ordre de la Couronne
de Chêne (Luxembourg), Croix de guerre (Luxembourg), Grand-croix de l’ordre de Saint-Charles
(Monaco), Grand-croix de l'Ordre de l’Éléphant blanc (Thaïlande), Mérite militaire chérifien (Maroc), Grand
cordon de l'Ordre du Ouissam Alaouite (Maroc), Grand cordon de l'Ordre du Nichan Iftikar (Tunisie),
Grand officier de l'Ordre de l'Étoile d'Anjouan (Comores),