L'AMX30

Euh Mr P4 le bruit du Chalumeau fait couic maintenant?

WARF WARF!

Bonsoir,
Si cela peut vous aider

- Documentation Technique - Edition de 1994 - A.M.X 30 B2 (Chassis - Figures de 76 pages)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

- Documentation Technique - Edition de 1994 - A.M.X 30 B2 (Chassis - Texte de 59 pages)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

une petite question?
le 30 mis a par pour le FORAD est il encore en escadron et si oui dans lesquels?
merci

aucun ... mis à part l'utilisation du chassis 30 pour quelques types de véhicules, la FORAD l'armée française n'emploi plus l'AMX 30 !

Reste quelques exemplaires dans les armées des autres nations.

Merci pour les manuels techniques.

Olivier

En farfouillant dans mes anciennes photos argentiques, j'ai retrouvé çà cette semaine. Ces photos ont facilement une quinzaine d'années.
Rien de bien nouveau sous le soleil, mais bon...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

En-dessous, ça a été pris au Musée de Saumur.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Et pis çà :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Salut !


B2 dans le golfe en 1991.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]




Le Globetrotter

un peu leger mes photos apres ce que je viens de voir mais bon...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

RADIOTDM a écrit:

un peu leger mes photos apres ce que je viens de voir mais bon...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Oh non, bien au contraire, on est toujours preneur !

Magnifique mais quel gaspillage

Pourquoi parle tu de gaspillage?

Il est vrai que les B2, dans leur version Brennus, sont encore stockés sur certains régiments du matériel, un article est d'ailleurs paru il y a quelques temps faisant état d'environ 150 AMX 30 B2 Brennus à vendre.

C'est un bon matériel, au main d'un bon équipage il peut faire du dégât. Qui plus est remotorisé comme il l'a été il a encore pas mal de potentiel devant lui, le châssis est relativement robuste et tient bien le coup malgrés l'age des plus anciens B2 qui ont facile 40 ans et qui étaient des 30B avant d'être reconstruits au standard B2.

A savoir que la reconstruction nécessitait beaucoup d'étapes dont en voici quelques unes.

Le char complet arrivait à Roanne où il était pris en charge par une équipe de démontage qui commençait par déposer le GMP, les moteurs étaient retournés à la SAVIEM qui était, à l'époque, le motoriste de l'AMX 30 (bien que HS 110 veuille dire Hispano Suiza), les boites de vitesse 5SD étaient tout simplement mises au rebut.
Le char était ensuite détourellé, les épiscopes étaient retournés à la SEFT alors en charge de toute la partie vision, les lunettes de tir aussi.
Le tourelleau TOP 7 était retourné à Saint Étienne pour revalorisation.

Le reste de la tourelle prenant alors la direction de l'atelier de construction de Tarbes pour être revalorisée et intégrer ainsi les équipements plus modernes.

Le châssis était vidé de tout ses fluides, démontage des réservoirs à carburant, du câblage, de la suspension, etc... le châssis étant mis complètement à nu, on appel cette partie le batonnage (démontage de tous les éléments constituant le châssis, sa mise à nue)

La caisse nue passait alors dans un bain de décapage puis était rincée, tous les équipements pouvant être remontés sur la version B2 prenaient le même chemin, lavage, remise en état.

La caisse passait alors en usinage afin de réaliser toutes les modifications nécessaires à l'implantation de la nouvelle BV ENC 200. S'en suivait l'habillage, soudage de tous les bossages permettant la fixation de nouveaux éléments tel que le volant, le nouveau boitier de changement de vitesse, etc... .

Une fois cette étape finie la caisse passait au grenaillage puis à la peinture et prenait la direction de la ligne d'assemblage AMX 30 B2 pour être remonté avec toute la collection de pièces rénovées et de pièces neuves du standard B2 .

Les étapes suivant étant les mêmes que pour tous les engins blindés reconstruits ou non, montage du châssis, motorisation, chenillage (je passe volontairement les détails et certains étapes). Une fois chenillé le char prenait la direction des pistes d'essais (munis d'une gueuse) afin de réaliser une partie des essais constructeurs tel que le rodage des chenilles.

Il rejoignait ensuite le service chargé des essais constructeurs et des essais d'acceptation client et subissait toutes les épreuves d'admission nécessaires à la vérification de son bon fonctionnement.

Tous ces essais étant réalisés à Roanne qui disposait et dispose toujours de tous ces moyens utilisés maintenant pour le VBCI.

Essais d'endurance sur piste, roulage en tout terrain, mesure de l'accélération, de la distance de freinage, passage à la rampe à 60%, pivot, passage de gué, essais d'immersion sous 4m d'eau, essai de tir 20mm et 105mm (je me rappel de ca étant petit, c'était sympa, les tirs ayant lieu les mercredi et vendredi, nous habitons juste à coté des pistes), essais Radio, essais CEM (Compatibilité Electro Magnétique) en cage de Faraday.

Voilà pour la petite histoire.

Intéressant tout çà ! Merci !
quand on parle de reconstruction, ce n'est pas un vain mot.
Apparemment, le char conservait son immat' d'origine. Il n'y avait pas de cannibalisme pendant cette étape ?

Comment ca? du cannibalisme?

Pour l'immatriculation, oui il gardait son immatriculation de départ si c'était, de base, un chassis B, par contre s'il s'agissait d'un véhicule neuf B2 il était immatriculé comme tel.

Cannibalisme, il veut dire prendre des pièces d'un AMX 30 B2 HS pour les remonter sur le char en rénovation

zurich a écrit:

Il n'y avait pas de cannibalisme pendant cette étape ?

Ah Zurich, tu me fais peur ! Pas de cannibale dans l'ABC.
En termes techniques, on dit "cannibalisation" pour prélever des pièces sur un engin sans réparation possible ou "salvage" quand on fait un prélèvement temporaire, le véhicule donneur devant être à son tour réparé quand les pièces sont dispos.

Non, pas cannibalisation à ce niveau là, pièces d'origines de l'engin ou pièces neuves, mais à cette époque on déshabillai pas les engins comme ca pour en équiper d'autres ,pas au niveau industriel et dans ce type de reconstruction, 5ème ou 6ème échelon quand même, donc remise à neuf totale de l'engin.

En parlant d'échelon d'entretien, je connais le NTI 1, c'est l'entretien courant du parc militaire, exemple : Vidange / changement de plaquettes de freins / disques / embrayage, mais qu'est-ce que c'est le NTI 2 et NTI 3 ? On démonte les moteurs, détourelle un char, engin blindé ?

En faisant une recherche je suis tombé sur ce site
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je cite

- le niveau technique d’intervention n° 1 (NTI 1), qui correspond à l’entretien programmé léger et aux dépannages ;

- le niveau technique d’intervention n° 2 (NTI 2), qui concerne des opérations curatives (réparations, échanges d’ensemble, réglages) pour remettre en état des appareils endommagés, ainsi que des opérations préventives pour assurer la sécurité des utilisations de matériels ;

- le niveau technique d’intervention n° 3 (NTI 3), qui englobe les opérations de rénovation pour restaurer le potentiel (grandes visites) et les opérations importantes de remise en état sur des équipements ; ces réparations sont le plus souvent longues et elles demandent des moyens techniques importants.

Oui, cannibalisation (et pas cannibalisme). Le terme est impropre.
Mais oui, c'est ce que je voulais dire.
En fait je me demandais s'il n 'y avait pas eu de char déclaré "hors service", après ce grand démontage effectué (découverte de défaut rédhibitoire), et donc réutilisation de pièces sur d'autres chars.

D'ailleur, que sont devenu les chars AMX 30 B / B2 des régiments dissous en Allemagne ?
Même question pour les chars AUF-1 / ROLAND ........

Chaque pièce démontée d'un char étaient remontées sur ce même char, si une pièce était HS elle était réparée et remontée ou remplacée par du neuf et remontée.

Pour ce qui est des Rolands, 2 exemplaires à Saumur, quelques pots de fleur en régiment, le reste à la découpe.
Pour ce qui est des AUF1, quelques uns en pot de fleur aussi, une partie de rénovées en AUF1TA, et le reste à la découpe.

Les chars AMX 30B/B2 stationnés en Allemagne ou ailleurs sont maintenant sur les champs de tir ou en train de pourrir sur divers terrains tel mourmelon, suippes ou aussi à Gien ou Canjuers, les chassis B2 ont servis pour le changement de chassis de l'AUF1TA.
Les autres B2 ont été rétrofités en B2 Brennus qui à ont été retirés du service il y a quelques années, les derniers régiment on reversés leurs chars en 2005 (Verdun et Carpiagne), aujourd'hui une partie de ces chars sont stockés au dépôt sous-terrain de Saint-Astier en Dordogne où il y a bien d'autres matériels qui y sont aussi stockés, mais chuuuttt.

J'ai bien sûr oublié de préciser les B2 présents au CENTAC, ceux de la FORAD (FOrce ADverse).

Je confirme qu'il y a bien eu des tirs sur nos AMX 30 B ..... c'est bien un B ?
Comment peut-on savoir si ce char s'est pris un Obus Flèche ou un Obus à charge creuse ?
A la vue des photos, se sont les stigmates de un ou plusieurs tirs d'Obus ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Oh là? Je pense plutôt qu'il s'est simplement pris des rafales de mitrailleuse puisque les tirs canon de 120 n'ont pas lieu, je crois, ailleurs qu'à Canjuers, et cette photo ca doit être dans un des camps de champagne, si il est cramé comme ca c'est avant de finir là il n'a pas été vidangé donc ca a tout cramé.