Exercice Cold Response 2022 et renforcement OTAN en Norvège- # 21

Ce week-end, des militaires et des véhicules français ont gagné le Dixmude, porte-hélicoptères amphibie, depuis le port de La Pallice à La Rochelle. Ils partent pour une mission prévue de longue date en Norvège : un exercice de défense international dans des conditions climatiques complexes.

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Alors qu'elle intervient dans un contexte troublé, la mission qui mobilise ces soldats français est un exercice intitulé Cold Response 2022, dont l'objectif est de perfectionner les techniques de défense dans des conditions de grand froid. Elle mobilise 35.000 militaires de 25 nationalités différentes, et doit se dérouler du 14 mars au 1er avril prochains, dans trois zones de Norvège, sur terre et en mer.

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A la Rochelle, un groupement tactique embarqué de l'armée de terre a rejoint le porte-hélicoptères Dixmude. Dans l'effectif, 48 soldats venus d'Angoulême et 6 de Poitiers prendront part au trajet par mer. Les autres arriveront sur place par avions.

Une longue préparation pour un exercice complexe

Ce week-end, 287 soldats français et 80 véhicules blindés ont rejoint le PHA Dixmude depuis le port de commerce de la Pallice à La Rochelle, pour prendre part à cet exercice, ils se mettent en condition depuis plusieurs semaines : "c'est une préparation qu'on fait sur un terrain sur lequel on n'a pas l'habitude d'évoluer, le grand froid, la neige," raconte le sergent Dorian, chef d'engins du 1er RIMA de l'Armée de Terre. La préparation physique a joué un rôle important pour supporter les froids polaires qui attendent les militaires, d'autant que certains d'entre eux sont originaires de Polynésie française, et risquent de connaître un vrai choc climatique.

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80 véhicules ont embarqué sur le PHA Dixmude depuis le port de la Pallice à La Rochelle

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Les véhicules accueillis sur le PHA Dixmude sont également concernés par les mesures préventives : "on a eu une préparation de tous les équipages avant une grande préparation tant au niveau personnel dans les équipements individuels, que sur le matériel, les procédures de démarrage à froid, la mise en place des chaînes..." , ajoute le sergent Dorian.

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Un vaisseau nommé Dixmude

Basé à Toulon, le Dixmude est l'un des trois porte-hélicoptères amphibies de France.

Long de 199 mètres et large de 32 mètres, il est opérationnel depuis 2012, et peut embarquer un état-major pour une opération depuis la mer, ainsi que divers détachements comme un groupement tactique embarqué de 450 militaires et 80 véhicules.

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Le PHA Dixmude est long de 199 mètres, et large de 32 mètres.

Commandé depuis 2021 par le commandant de vaisseau Emmanuel Mocard, il a déjà opéré aux abords de la Norvège en 2018, au cours de l'exercice international Trident Juncture (voir sujet => [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])

Un exercice dans une zone stratégique

Cet exercice militaire international est prévu de longue date, mais les récents événements en Ukraine pourraient peut-être se répercuter sur son déroulement. Dans ce contexte, les militaires se tiennent prêts à différents scenarii en quittant le port de La Rochelle : "la particularité d'un bâtiment de combat c'est d'être très réactif, et s'adapter aux missions qui nous seront données", explique le capitaine de vaisseau Emmanuel Mocard, commandant du porte-hélicoptères amphibie Dixmude, "il est vrai qu'on est déployés dans une zone stratégique et ça participera du renforcement de la France au dispositif à la fois dissuasif et défensif sur le flanc est de l'OTAN et de l'Union Européenne".

Sources : État-Major des Armées et FR3 Nouvelle Aquitaine

Cold Response 2022 - Fiche d'information (dernière mise à jour le 22 février 2022)

Cold Response 2022 (CR 22) est un exercice militaire norvégien, dans lequel la Norvège a invité les alliés de l'OTAN et pays partenaires à participer. La partie la plus visible de l'exercice CR 22 aura lieu entre le 10 mars et le 10 avril 2022.
Depuis début janvier, les forces alliées sont venues en Norvège pour s'entraîner à opérer sous conditions hivernales difficiles. Cold Response conclura la majeure partie de cet entraînement allié, mais il sera une formation alliée en Norvège également après Cold Response.
L'alliance de l'OTAN est l'épine dorsale de la défense de la Norvège. Si quelqu'un attaquait notre pays, il invoquera l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord et les alliés de la Norvège nous assisteront militairement.
Une défense crédible de la Norvège repose sur l'entraînement et les exercices alliés en temps de paix, et la capacité de la Norvège à recevoir et à accueillir le soutien allié. Nous dépendons de la capacité de nos alliés à maîtriser les conditions météorologiques et hivernales norvégiennes exigeantes. Pour cela, nos alliés doivent s'entraîner et faire de l'exercice régulièrement en Norvège.

Nations et troupes participantes

Au 22 février 2022, un total de 28 nations et 35 000 soldats sont inscrits à Cold Réponse. Ces chiffres sont susceptibles de changer à mesure que nous nous rapprochons de l'exercice.

Les 35 000 participants se composent de :
• 14 000 forces terrestres
• 13 000 forces navales
• 8 000 forces aériennes et personnel
Environ 220 avions et plus de 50 navires participeront à l'exercice.
En plus des unités militaires de l'OTAN, des pays partenaires et des forces armées norvégiennes, un
nombre d'agences et d'organisations civiles norvégiennes y participeront également.

Où se déroule l'exercice ?

Les troupes participantes s'entraîneront dans de vastes zones à la fois en mer, dans les airs et sur terre.
L'exercice aura lieu dans le sud-est de la Norvège, le centre de la Norvège et le nord de la Norvège.
Dans le sud, l'essentiel de l'activité se déroulera autour de Rena Base, Elverum, Flisa,
Sessvollmoen près de l'aéroport d'Oslo et Jørstadmoen à Lillehammer.
En Norvège centrale, l'activité se déroulera principalement dans les environs de Fosen (Brekstad–
Bjugn). Il y aura également une activité dans la région de Stjørdal (nord-est de Trondheim), ce
Cette activité sera principalement le transport de matériel militaire.
En Norvège du Nord, l'activité se déroulera principalement entre le village de Nordkjosbotn et
la ville de Narvik. L'activité se déroulera à la fois le long de l'autoroute E6 et de la côte. Dans
De plus, il y aura une activité pratique liée au CR 22 dans la ville de Bodø et à Base de Porsangmoen dans le Finnmark.

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Les trois phases de l'exercice :
Phase 1 : Le commandement de la mer (contrôle maritime) garantit que les Alliés sont en mesure de se déployer en Norvège. Le contrôle de la mer est
assurée par l'utilisation des forces navales et aériennes.
Phase 2 : Opérations aériennes pour assurer le déploiement allié. Les troupes norvégiennes sécurisent d'importants centres de réception,
et la défense totale norvégienne se prépare à recevoir les troupes et le matériel alliés.
Phase 3 : Opérations amphibies et terrestres alliées. Ces opérations s'effectuent avec l'appui des forces aériennes et maritimes.

Chronologie de l'exercice
7 mars :  Déploiement de la Force de réaction de l'OTAN (dans le cadre de l'exercice Brilliant Jump
2022). La NRF arrivera à Borg Harbour à Fredrikstad puis sera basée à
divers camps dans le sud de la Norvège.
14–18 mars : Des opérations aériennes, navales et des forces spéciales auront lieu dans le nord de la Norvège (nord Nordland et sud de Troms).
16–20 mars : Opérations navales et aériennes dans la zone Ofotfjord–Andfjorden.
17 mars : Journée des visiteurs de marque de l'OTAN à la base de Rena
19–22 mars : Opérations amphibies, appuyées par des capacités aériennes et maritimes. Nord
Comté de Nordland et sud de Troms (région d'Evenes – Sjøvegan)
20–31 mars :  Nous attendons des visites des dirigeants politiques et militaires de l'OTAN et de la Norvège.
23–31 mars : LIVEX

Opérations amphibies et terrestres, appuyées par des capacités maritimes et aériennes : Nord de la Norvège : Nord dans le comté de Nordland, et dans le comté de Troms et Finnmark. À partir de
Bjerkvik à Blåtinn (autoroute E6) et le long de l'axe côtier
Norvège du Sud : Comté d'Innlandet, de Flisa à Rena Base.

Capacités participantes :

(peut changer en fonction de l'exercice)

Capacités aériennes :
• Avion de patrouille maritime P-3 Orion (Norvège)
• F-15 (États-Unis)
• Hélicoptères Bell 412 et avions de transport C-130J Hercules (Norvège)
o AW159 Wildcat (Royaume-Uni)
o EH101 Merlin (Royaume-Uni)
o HH-60 Pave Hawk (Royaume-Uni)
• CH-53E Sea Stallion (États-Unis)
• AH-1Z Viper (États-Unis)
• UH-1Y Bell (États-Unis)
• Avion de chasse Saab JAS 39 Gripen (Suède)
• DA-20 Jet Falcon (Norvège)
• Personnel de contrôle et de notification (Norvège)
• F-18 (États-Unis)
• AV-8B Harrier (États-Unis)
• KC-130J Hercules (États-Unis)
• C-130 Hercules (États-Unis)
• MV-22B (États-Unis)
• Atlas A400 (Allemagne)
• Bell 412 (Norvège)
• Centre des opérations aériennes norvégiennes (NAOC)
• AWACS E-3A (OTAN)
• AWACS E-3A (France)
• Avion de patrouille maritime (France)
• Avion de chasse F-35 (Norvège)
• MRTT Airbus Tanker (OTAN)
• Avion de patrouille maritime P-8 Poseidon (Royaume-Uni)
• Stratotanker KC-135 (États-Unis)

Capacités maritimes
Un certain nombre de pays apporteront une contribution substantielle sur le plan maritime : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, le Danemark et la Norvège.
• 1er groupe maritime permanent de l'OTAN (SNMG1)
• Groupe OTAN permanent de lutte contre les mines 1 (SNMCMG1),
• Deux porte-avions,
• Plusieurs plates-formes majeures pour les forces amphibies avec des hélicoptères,
• Plusieurs sous-marins,
• 50 + autres navires.

Capacités terrestres
Des contributions substantielles de plusieurs pays : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, Allemagne, Italie, Espagne, Pologne, Suède, Finlande et Norvège.
• Les opérations amphibies et terrestres auront lieu du 19 au 31 mars
• L'exercice se déroule simultanément dans le nord et le sud de la Norvège.
• L'exercice implique la Force de réaction de l'OTAN, y compris le soutien des partenaires.
• Les opérations et la formation se dérouleront dans des conditions météorologiques et hivernales difficiles.

Pourquoi l'exercice Cold Response est-il important ?

Une partie importante de CR 22 est de former les forces armées norvégiennes dans l'amélioration de la défense de Norvège. Dans ce contexte, les capacités navales et aéronautiques joueront un rôle essentiel dans le déploiement

Forces amphibies et terrestres alliées partout où cela est nécessaire. Au cours de l'exercice, nous allons surtout former à la maîtrise de la transition entre mer, littoral et terre.
Pour l'OTAN, cet exercice est important afin de former le déploiement de la réponse de l'OTAN

Pour la Norvège, il est important de s'entraîner sur le soutien du pays hôte - en d'autres termes, de tester capacité à recevoir et à répondre efficacement aux renforts alliés.

Source : Fiche information ministère de la défense norvégien

Merci pour toutes tes recherches pour le forum.

Brillant Jump 22 (BRJU 22) est la phase de mise en alerte et de déploiement des éléments de la NATO Response Force (NRF) pour l'exercice majeur Cold Response. La France est particulièrement impliquée dans cet exercice majeur pour l’OTAN.

En 2022, la France assume pour la première fois le rôle de nation-cadre de la Nato response force (NRF) et, à ce titre, assure le commandement de 2 des 4 composantes (terre et air) de la force de réaction rapide de l’Alliance.

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Débuté le 28 février dernier par la mise en alerte des unités participantes par l’état-major de l’OTAN de Brunssum, l’exercice BRILLIANT JUMP 22 contribue au renforcement de la présence et des activités de l’OTAN en Europe du Nord. Cet exercice, planifié de longue date, permet de développer l’interopérabilité entre alliés et pays partenaires de l’OTAN (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Suède, Finlande et France) en s’entraînant dans un environnement exigeant (grand froid).

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A ce jour, 2 000 soldats et plus de 400 véhicules ont quitté la France pour la Norvège et ont été accueillis par les unités logistiques déployées sur 5 camps norvégiens afin d’assurer le soutien réel de cette manœuvre.

Le 519e Régiment du Train a chargé les 2 et 3 mars, 340 véhicules et 47 conteneurs dans un navire qui arrivera le 10 mars en Norvège. Ce déploiement permet de montrer les capacités logistiques de projection de la France qui engage d’importants moyens.

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Cet exercice démontre la capacité de la France à assurer le rôle de nation-cadre au sein de l’OTAN et plus particulièrement au sein de la NRF. Il s’agit d’un engagement fort de la France qui met à contribution des capacités de commandement et des moyens terrestres et aériens importants.

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En contribuant de manière significative aux éléments d’alerte de l’OTAN, avec près de 8 000 des 20 000 militaires de la force à haut niveau de préparation et d’entraînement (VJTF – Very high readiness Joint Task Force), et en démontrant ses capacités de commandement, de combat et logistique, la France affirme son rang dans l’OTAN et en Europe, notamment comme nation-cadre.

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La France conforte son statut d’allié fiable crédible et solidaire, pleinement impliqué dans les activités opérationnelles de l’OTAN.

Source : État-Major des Armées

L’exercice OTAN « Brilliant Jump » a commencé !
La semaine dernière, le 3e Régiment de Hussards et le 1er Régiment d'Infanterie ont chargé leurs blindés en direction de la .

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Une fois sur place, les 1500 soldats français, polonais, portugais, allemands et espagnols, commandés par l’état-major de la BFA, débuteront « Cold Response », exercice interallié d’engagement en zone froide face à un ennemi symétrique.

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Notre état-major armera tout au long de l’année 2022 le commandement de la Brigade terrestre d’entrée en premier de la NRF. Son expérience opérationnelle en milieu multinational et sa connaissance poussée des procédures OTAN permettent à l’EM de la Brigade franco-allemande d’être déployée en zone de crise sous très court préavis, tout en commandant des bataillons de nations alliées.

Source : Facebook BFA

Cold Response 2022 se tiendra du 10 mars au 10 avril, en Norvège. C'est un exercice multinational de haute intensité dans un environnement arctique.



30 000 militaires (initialement, 40 000 militaires étaient attendus) de 23 pays (sur les 30 de l'Otan), auxquels s'ajoutent des Suédois et des Finlandais, vont s'entraîner en trois temps :

- une phase navale (du 14 au 18 mars) dans l'Atlantique nord, avec la participation de deux groupes aéronavals (USS Harry S. Truman et HMS Prince of Wales) et de 13 000 marins,

- une phase aérienne (du 16 au 22) avec 8 000 participants,

- une phase terrestre (du 23 au 31 mars) avec une opération amphibie (le PHA Dixmude en sera après avoir fait le plein d'hommes et de matériel à La Rochelle, le 26 février, et fait un arrêt à Brest) puis avec du combat terrestre, auxquels prendront part 14 000 soldats.

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La France sera l'un des participants majeurs de cette manœuvre OTANienne, avec les Norvégiens, les Britanniques et les Américains.

Côté français, ce sont 8 300 militaires qui sont concernés au total dont 450 venant de Lille et du Corps de réaction rapide France (CRR-Fr). Le GTE (groupement tactique embarqué) du Dixmude est constitué autour du 1er RIMa, avec des éléments des 6e RG, 11e RAMa et 126e RI.

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Vendredi, le MN Calao a chargé à la Rochelle 340 autres véhicules et 47 containers (photos 519eRT). Ce parc comprend: 9 AMX-10RC, autant de Griffon, 30 VAB, 10 PVP, 20 VBL, 20 PPLD/PPLOG, 10 TRM 10 000, 3 VLRA, 60 GBC, 46 remorques, 51 VT4, 50 véhicules divers ( chariots, P4 etc).

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L'AAE jouera un rôle essentiel à partir de Lyon Mont-Verdun mais ne déploiera qu'un AWACS en Norvège.

La Russie a décliné la proposition d'envoyer des observateurs à l'exercice Cold Response qui regrouperont des dizaines de milliers de soldats des pays de l'Otan en Norvège. Ces manœuvres prévues de longue date interviennent en pleine crise ukrainienne.

Source : Ouest France - Lignes de défense

Dans le cadre de l’exercice Brilliant Jump en Norvège, le Centre des Transports et Tranists de Surface, implanté à Montlhéry, a coordonné les acheminements par voie routière et ferrée du matériel à projeter depuis la plateforme de La Rochelle.

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Source : Facebook CTTS

Dans les prochaines semaines, plusieurs unités du 1er régiment d’infanterie prendront part aux exercices OTAN Brillant Jump et Cold Response aux côtés du 3e Régiment de Hussards et de nombreux pays alliés et partenaires de l'OTAN. Dans cette optique, nos Picards s’entraînent depuis plus d’un an au combat en situation de « Grand froid ».
Fin février, une autre étape importante dans la préparation de ces exercices interalliés a eu lieu : une manœuvre logistique d’envergure qui permet de déployer par voie ferrée et par voie maritime des dizaines de blindés.
Projeter et commander des unités bien formées et bien équipées : telle reste la vocation du 1er de l’infanterie !

1) Par voie ferrée

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2) Par voie routière civile :

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Source : Facebook 1er RI

Dans le cadre de la mise en alerte de la Nato Response Force 22, le 519e Régiment du Train a chargé plus de 300 véhicules et une quarantaine de conteneurs en direction de la Norvège pour l'exercice Brilliant Jump à La Rochelle .

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Une logistique conséquente, pour un exercice majeur d'entraînement de planification dans un contexte de combat haute intensité en milieu grand froid.

Source : Facebook 519°RT

L’interopérabilité des Systèmes d’information et de communication (SIC) est un élément fondamental dans une opération multinationale, pour permettre les échanges d’informations et le succès de la mission.

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L’exercice BRILLIANT JUMP, organisé par l’OTAN en Norvège du 28 février au 17 mars, vise à tester la capacité de l’Alliance à déployer sa force d’« entrée en premier », dans des délais contraints, sur un théâtre éloigné de ses bases. La France, nation-cadre de la force de réaction de l’OTAN en 2022, a ainsi projeté un contingent important dont les transmetteurs du 41e Régiment de Transmissions de Douai.

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Au sein de la force multinationale déployée, les SIC ont la mission d’assurer le lien continu et sécurisé entre la France et les forces projetées pour échanger les comptes rendus et les ordres liés aux opérations et les ordres. Il est également nécessaire de bien se coordonner avec les alliés engagés, voire avec des instances multinationales ou internationales.

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Ces exigences opérationnelles requièrent des militaires aux compétences techniques pointues pour qui BRILLIANT JUMP représente un entrainement du haut du spectre, dans un environnement complexe.

Source : État-Major des Armées

Les régiments et les équipements polonais et français sont arrivés au port de Borg Havn Iks à Fredrikstad en Norvège   le 10 mars à l’occasion des exercices Brilliant Jump 22 et Cold Response 22.

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Le déploiement de matériel militaire par la voie maritime illustre des capacités logistiques uniques, une forte interopérabilité et la volonté des alliés de s’entraîner ensemble pour maintenir un haut niveau de préparation.

Sources : Facebook CRR-FR et BFA

Après avoir débarqué sur le sol norvégien à l’occasion des exercices Brilliant Jump 22 et Cold Response 22, les matériels militaires des alliés se dirigent vers leurs camps d’entraînements.

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Ces mouvements d’équipements lourds et de matériels militaires à travers la Norvège, pays hôte pour les exercices, démontrent l'interopérabilité des unités logistiques françaises, espagnoles, polonaises et norvégiennes et leur excellente coordination avec les autorités locales.

Sources : Facebook CRR-FR et BFA

Bientôt, le combat va commencer pour la Brigade NRF en Norvège.
Dans le cadre de l’exercice OTAN "Brilliant Jump", les unités françaises, espagnoles et polonaises subordonnées à l’état-major de la BFA ont débuté les préparatifs techniques et tactiques de leurs matériels et de leur armement.

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Pendant que les combattants suivent les formations données par des cadres Norvégiens aux opérations en milieu Grand Froid et procèdent à leurs tirs de réglage, les véhicules blindés sillonnent les terrains enneigés du camp de Rena-Rødsmoen afin de « driller » les pilotes à la conduite en terrain enneigé et glacé.

Source : Facebook BFA

Immédiatement après leur arrivée, les conducteurs des unités de la Brigade de tête de la NRF ont débuté leurs entraînements aux côtés des instructeurs norvégiens : l’opportunité de mettre à profit leur expertise dans cet environnement grand froid pour améliorer les compétences de conduite sur glace des soldats français.

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Un seul mot d’ordre : s’acclimater et s’adapter sur tous types de terrain !

Source : Facebook CRR6FR

Reportage au JT 19-20 de France 3 le 27 mars 2022, sur la mission Cold Response

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De 12' 57 " à 16 ' 48 ".

Dans le cadre de l’exercice Cold Response, le bataillon d’infanterie motorisée polonais placé sous le commandement de la brigade de tête de la NRF a su démontrer la rusticité et le professionnalisme de ses combattants.
Mais connaissez-vous le KTO Rosomak, leur blindé de combat d’infanterie ?

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En 2002, le ministère polonais de la Défense signa un contrat avec la Finlande pour l'achat de 690 Patria AMV, qui seront fabriqués en Pologne. Les principaux concurrents de l'AMV étaient le Mowag Piranha et le Steyr Pandur. La version polonaise comporte d'importants changements du Patria AMV original, tels que la capacité à pouvoir être transporté par un C-130 Hercules, ou à être amphibie. La commande initiale de 690 véhicules (qui sera plus tard portée à 895) sera livrée en deux variantes de base:


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313 véhicules de combat armés d'un canon de 30 mm monté sur tourelle. Plus tard, le nombre de véhicules pour cette variante sera augmentée de 3.
205 véhicules supplémentaires seront livrés dans une variante non spécifiée vers 2014-2018 (après que la livraison initiale sera achevée). Le nom Rosomak (glouton en polonais) a été choisi à la suite d'un concours organisé par un magazine polonais. Le Rosomak devra remplacer les OT-64 SKOT, devenus obsolètes, et une partie des BWP-1 IFV, actuellement en service dans l'armée polonaise.

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Source : Facebook 12 Brygada Zmechanizowana

L’engin de débarquement rapide (EDAR) quitte doucement la plage de Sørreisa avec à son bord des véhicules d’avant blindés, des engins du génie et plusieurs dizaines de soldats de l’Armée de terre du groupement tactique embarqué (GTE). Au loin, au milieu du fjord norvégien, le porte-hélicoptère amphibie Dixmude est en auto-position, terme militaire pour le positionnement dynamique. Le bâtiment de la Marine Nationale et le GTE, qu’il a embarqué, sont engagés dans l’opération Cold Response, organisée tous les deux ans par la Norvège dans sa partie septentrionale. Un exercice interallié majeur qui regroupe près de 10 nations, plus d’une trentaine de bâtiments de guerre et près de 30.000 militaires en tout, sur terre, mer et dans les airs.

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L’EDAR se dresse sur ses coques pour rejoindre au plus vite le radier du Dixmude. En cette mi-mars, au nord du cercle arctique, les conditions changent vite. Le vent d’ouest s’engouffre, la température est à peine positive, le clapot commence à sérieusement se lever. « Attention, ça risque de mouiller ». La bosco de l’EDAR garde un œil sur les véhicules et les hommes. Elle et le patron, aux commandes de l’embarcation, évaluent d’un coup d’œil les conditions d’enradiage. Ils sont en liaison avec la directrice de radier, officière à bord du Dixmude, qui supervise toutes les opérations liées à ce bassin géant situé à l’arrière du porte-hélicoptère. L’EDAR file sur les eaux froides. Lorsque sa plateforme élévatrice est en position haute, il se comporte comme un catamaran et peut monter à 30 nœuds à vide et 18 noeuds avec une charge de 80 tonnes. Quand il doit débarquer ou embarquer, il abaisse sa plateforme et peut ainsi plager. Le PHA s’est placé face au vent pour protéger la manœuvre d’enradiage. La houle est courte, le patron l’évalue avant de pousser l’EDAR vers la porte et enfin le radier. Sur l’embarcation, cela a un peu secoué, mais rien de bien méchant. Quand la houle est plus longue, les marins redoutent toujours la tempête de radier, quand la mer entre en résonance à l’intérieur de la coque du porte-hélicoptère et provoque des mouvements violents et désordonnés empêchant la manœuvre. « L’amphibie est très sensible aux conditions météo, il s’agit toujours d’évaluer l’état de la mer, de la houle, du vent pour savoir si on peut enradier ou si les embarcations peuvent aller sur la plage », confirme le capitaine de vaisseau Emmanuel Mocard, commandant du PHA, qui est descendu dans le radier pour la manœuvre.

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Dans le radier, la chorégraphie est minutée. Les marins de l’EDAR, qui appartiennent tous au détachement de la Flophib (Flotte amphibie de la Marine Nationale), passent les amarres à ceux du Dixmude. Les militaires du GTE démarrent leurs engins et débarquent un à un pour rejoindre les ponts garage où les véhicules blindés sont soigneusement saisis par les marins. L’exercice d’aujourd’hui s’est bien passé. Une bonne partie des 80 véhicules du GTE a été débarquée puis rembarquée. Une manière pour les militaires, terriens et marins, de calibrer la séquence d’embarquement et de débarquement. Il faut s’assurer que les véhicules, qui sont de plusieurs types, arrivent à terre dans un ordre logique et compatible avec la « cuve » des embarcations amphibies. La cuve, c’est la capacité d’emport des embarcations. Elle doit non seulement respecter des critères de poids mais également de stabilité. Donc, dans une manœuvre amphibie, chaque cuve est calculée et vérifiée par le bosco pour assurer à la fois la sécurité de transit mais aussi la rapidité d’exécution.

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Tout le monde est de retour à bord, les marins et les terriens. Le Groupement tactique embarqué, à bord pour les opérations norvégiennes Cold Response, est composé du 1er Régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa), d’une compagnie d’infanterie du 126e Régiment d’infanterie, d’un peloton de combat blindé AMX10RC du 1er RIMa, d’un sous groupement tactique artillerie du 11e Régiment d’artillerie de Marine (11e RAMa), d’une section de combat du génie du 6e Régiment du Génie (6e RG) et d’une unité interarmées de plage du 6e RG. Les 280 militaires ont embarqué PHA à La Rochelle. Quatre hélicoptères de l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre), deux Gazelle et deux Cougars, et leur détachement de 60 personnes ont également rejoint le bord. Pendant plusieurs semaines, les militaires français vont alterner les exercices avec les alliés présents sur place, près de 30.000 soldats sont mobilisés en mer, à terre et dans les airs. L’exercice Cold Response, qui se tient tous les deux ans à l’initiative de la Norvège, permet au royaume scandinave d’évaluer ses capacités de réponse en cas d’opérations militaires à son encontre. Si le contexte actuel de la guerre en Ukraine est présent dans tous les esprits, il n’est que peu évoqué par les militaires à bord. Cold Response se déroule selon le scénario prévu avant l’invasion russe en Ukraine, ni plus ni moins.

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A la passerelle, le commandant Mocard et l’équipe de quart surveille le mouvement du bâtiment. A l’entrée du fjord se trouve l’île de Senja et juste derrière la mer de Norvège. Le vent vient brutalement d’atteindre 40 nœuds. La neige tombe à l’horizontale. « Ce déploiement dans le grand Nord est un très bon exercice pour nous qui sommes basés à Toulon et qui fréquentons plus souvent les mers chaudes », dit le commandant. « Cela nous permet de tester notre capacité à travailler dans des zones froides. C’est la première fois que nous franchissons le cercle polaire. Nous étions déjà venus en Norvège en 2018 pour l’opération OTAN Trident Junction mais nous étions alors plus au Sud ». Une sorte de winterisation pour le bâtiment. « Cela passe d’abord par l’équipement du personnel, puis par une attention particulière au matériel. Pour cette opération, nous avons donc dû à la fois réaliser notre défi habituel, qui est d’intégrer une composante militaire extérieure, le GTE, et passer de 200 marins formant l’équipage à près de 600 personnes en tout, mais aussi nous assurer que leurs conditions d’accueil soient adaptées à notre environnement. Cela passe par des vêtements appropriés, un soin dédié au matériel et apparaux notamment face au givre, aux carburants, à la qualité et la quantité de la nourriture. Il faut que nous offrions des conditions d’hébergement optimales pour les militaires que nous embarquons ». Sur le pont, le blizzard fait rage. Les marins du pont d’envol et les militaires de l’ALAT replient les pales de l'hélicoptère Gazelle et le roule vers la plateforme élévatrice qui va lui permettre d’être rentré vers le pont dédié. Toulon paraît en effet bien loin.

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Dans le radier, les trois engins amphibies sont amarrés. Le bassin a été déballasté, la porte refermée. Aux côtés de l’EDAR se trouve un chaland de transport de matériel ainsi que le tout nouvel EDAS (Embarquement de débarquement standard) Arbalète qui effectue ici sa validation de capacité militaire. L’EV Mathieu, chef de détachement de la Flophib, supervise cette nouvelle phase de test pour l’embarcation qui a commencé ses navigations début novembre. « Nous avons effectué la première partie de ses essais militaires à Toulon. Il s’agit de nous assurer que l’EDAS réponde bien à tous les critères demandés, que ce soit en termes de stabilité, de consommation de carburant, de vitesse ». Ce nouveau type d’engin va, à terme, remplacer les CTM dans la flottille amphibie de la Marine. « C’est un outil très complémentaire de l’EDAR. Il s’agit d’un format CTM mais modernisé. Sa taille a d’ailleurs été conditionnée par les dimensions du radier du PHA. Pour qu’à terme nous ayons un EDAR et deux EDAS à bord ».

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Si l’EDAR, construit en aluminium va plus vite, il est un peu plus fragile que l’EDAS. « Avec l’EDAS, nous pouvons envisager des opérations dans des endroits plus resserrés et plus accidentés. Et sa configuration en roro, c’est-à-dire- avec une porte à l’avant et une à l’arrière a un grand intérêt tactique. Nous n’avons plus besoin, par exemple, de gérer les remorques et des manœuvres de demi-tour. Les troupes peuvent rembarquer beaucoup plus rapidement sous pression ». Avec 25 mètres linéaires et 65 tonnes de cuve, l’EDAS peut embarquer quatre véhicules d’avant blindés, soit une section d’infanterie complète, ce qui n’était pas possible sur les CTM. « Nous avons également, lors de sa conception, envisagé les évolutions des matériels de l’Armée de Terre et notamment l’arrivée des nouveaux VAB de type Scorpion ». Et pour le moment, l’EDAS fait ses preuves en eaux froides. « Nous n’avons pas constaté de situation où il se trouvait en difficulté ».

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Devant le PHA Dixmude se trouve le Rotterdam, bâtiment de type LPD (Landing Platform Dock) de la marine néerlandaise. A son bord se trouve l’état-major qui préside aux exercices amphibies auxquels participe le Dixmude. « C’est très intéressant de travailler dans ce genre d’opération internationale », dit le commandant Mocard. « Travailler avec nos alliés, cela implique de faire l’effort de comprendre ce que l’autre a dans la tête, sa manière de penser. Nous avons des procédures définies, notamment dans le cadre de l’OTAN, qui permettent d’échanger et de fluidifier les opérations. Mais les relations humaines qu’apportent ce genre d’exercice sont primordiales pour améliorer cette interopérabilité. Et c’est quelque chose que l’on aime beaucoup, notamment sur le PHA qui travaille beaucoup en interarmées et en interalliés ».

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Dans 24 heures, un grand exercice de débarquement interallié va avoir lieu sur une plage norvégienne, baptisée Red beach pour les besoins de l’opération. Les plongeurs et marins de la Flophib sont partis en reconnaissance pour cartographier précisément la zone et les conditions de débarquement. La météo continue d’être capricieuse. L’état-major néerlandais ne donne pas encore le feu vert formel pour l’opération. « C’est aussi à cela que ce genre d’exercice sert. Apprendre à composer en fonction des éléments. » sourit le commandant.

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A bord du PHA, il n’y a pas de temps mort pour autant. Les exercices habituels de la Marine nationale sont menés. Les militaires du GTE soignent leur matériel lui aussi mis à rude épreuve par le froid. L’ambiance entre les deux armées est bonne, tout le monde se côtoie dans les carrés et les terriens apprécient le confort du bâtiment, véritable petite ville construite aux normes civiles. « C’est important que tout le monde soit bien logé et bien nourri. Les PHA, dans ce sens, sont de très bonnes plateformes logistiques car ils permettent aux soldats d’être dans de bonnes conditions de repos et d’hébergement pour pouvoir être parfaitement opérationnels durant les exercices » souligne le commissaire. A la passerelle, on surveille toujours attentivement le plan d’eau. Le bâtiment est toujours en auto-position, les pods et propulseurs le maintiennent à poste alors que le vent continue à fluctuer spectaculairement. « Le positionnement dynamique est un véritable atout ici. Nous ne pouvons pas mouiller parce que les profondeurs d’eau dans les fjords sont très importantes. Et nous devons pouvoir réagir rapidement puisque nous sommes en zone très resserrées. Les conditions nautiques sont exigeantes ici dans les fjords », dit le commandant. Une accalmie se dessine néanmoins. Demain, le débarquement va pouvoir se dérouler. L’ensemble des véhicules blindés va pouvoir débarquer sur Red Beach et se diriger ensuite vers l’intérieur des terres pour pouvoir y mener des mouvements tactiques. L’opération Cold Response se poursuit et le PHA repartira dans quelques semaines vers Toulon. Avec une nouvelle expérience arctique à son actif.

Source :  Mer et Marine, photos @ CAROLINE BRITZ

Accosté au quai de France à Cherbourg depuis le jeudi 7 avril 2022, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude a appareillé à 9 heures ce vendredi 8 avril 2022, afin de pouvoir poursuivre son programme malgré l’arrivée de la tempête Diego.

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Un mois en mer

Au cours de ces 24 heures à Cherbourg, le PHA Dixmude a débarqué les 300 militaires du groupement tactique embarqué et leurs 80 véhicules, de l’armée de Terre.



Les différentes unités issues du 1er Régiment d’Infanterie de Marine, du 126e Régiment d’Infanterie, du 11e Régiment d’Artillerie de Marine et du 6e Régiment du Génie ont débarqué pour rejoindre leurs garnisons respectives après avoir participé à l’exercice multinational COLD RESPONSE 2022, exercice majeur impliquant l’OTAN et ses partenaires.

Source : La Presse de la Manche

Comme toujours, les logisticiens sont les derniers à plier !
Le 519° Régiment du Train, unique unité d’appui à la projection et de soutien au ravitaillement par voie maritime des armées, charge l'ensemble des véhicules et containers qui ont servi au Détachement de Soutien National (DSN) pour la logistique du contingent français en Norvège.

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Les containers de matières dangereuses (ex : munitions) sont mis en extérieur, loin des véhicules et des cabines, avec d'autres containers pour limiter une éventuelle explosion.

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S'en suit un vrai Tétrix pour mettre tout dans un minimum de place et en répartissant les masses ! !
Une équipe de convoyage reste à bord, pour traiter d'éventuels problèmes d'arrimage, tandis que le reste du peloton d'acconiers rentre par avion.

Source : Facebook 519°RT

L'armée française a déployé son tout dernier véhicule blindé de transport de troupes, le VBMR GRIFFON 6×6, en Norvège pour l'exercice BRILLIANT JUMP 2022, rapporte Bob Morrison.

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Destiné à remplacer à terme le véhicule blindé de transport de troupes VAB (Véhicule de l'Avant Blindé) 4×4 dans le service militaire français, le VBMR (Véhicule Blindé Multi-Rôles) GRIFFON est un véhicule blindé de transport de troupes 6×6 de près de 25 tonnes pouvant transporter jusqu'à à onze soldats lorsqu'il est utilisé dans le rôle d'infanterie.

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Inscrit dans le projet SCORPION de modernisation de la flotte de véhicules blindés de l'armée française, le VBMR GRIFFON est l'un des trois véhicules produits par un consortium de trois sociétés françaises ; Arquus, anciennement filiale de Renault Trucks Defence, Nexter et Thales. Les autres véhicules de la famille SCORPION sont le véhicule de reconnaissance EBRC JAGUAR 6 × 6 et le véhicule similaire au GRIFFON mais plus petit 4 × 4 VBMR-L Serval.
En avril 2017, le gouvernement français a commandé le premier lot de 319 GRIFFONS, ainsi que 20 JAGUARS, et en septembre 2020, il a augmenté les totaux à 590 et 62 respectivement, bien qu'en temps voulu plus de 1970 des versions 6 × 6 de la famille SCORPION pourraient potentiellement être commandé.

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Selon les détails communiqués par Arquus, qui fournit les composants automobiles, le GRIFFON à 6 roues motrices est équipé d'un moteur de 400 ch couplé à une boîte de vitesses automatique qui permet au véhicule de 24,5 tonnes d'atteindre une vitesse de pointe sur route de 90 km/h. L'entreprise précise que l'APC « dispose également de toutes les dernières technologies telles que : système de variation de la pression de gonflage ; essieu arrière directeur ; système de roulage à plat ; et une architecture électronique de pointe ». Arquus précise également que la dépose/pose du Groupe Moteur Propulsion est possible en moins de quatre heures.

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VBMR GRIFFON à côté d'un ROSOMAK 8×8 APC polonais

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VBMR GRIFFON à côté d'un char de combat principal Leopard 2 espagnol

Il est prévu que six variantes du GRIFFON seront finalement commandées avec les premières commandes couvrant les versions d'infanterie, de poste de commandement, d'observation d'artillerie et d'ambulance et une commande ultérieure couvrant les porte-mortiers; le sixième de la famille sera probablement une version de récupération. La version infanterie vue ici dispose d'un Arquus HORNET RWS (station d'armes à distance) capable d'accepter une mitrailleuse jusqu'à 12,7 mm ou un lance-grenades automatique de 40 mm et deux lance-missiles antiblindés MMP peuvent être installés en option. Les niveaux de protection sont classifiés.

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Tourelleau Arquus HORNET avec une mitrailleuse de 12,7 mm . Le véhicule tirait derrière un amas de neige lors de l'affichage dynamique de la Journée des visiteurs distingués

La Belgique a également commandé le GRIFFON, pour remplacer sa flotte de Piranha, et les livraisons devraient commencer en 2025 après que les véhicules français aient vidé les lignes de production.

Source : Joint Forces, photos : Bob Morrison

Vidéo synthèse de l'exercice de projection Brilliant Jump, qui est une partie de Cold response 2022.





Source : Facebook NATO