L'exercice "Trident Juncture 18" de l'OTAN en Norvège

L'exercice "Trident Juncture 18", c'est 40 000 participants, 130 avions et 70 navires de plus de 30 nations; déployés en Norvège ! !
Cet exercice constitue sur le plan logistique un défi auquel s’attelle le Commandement allié de forces interarmées de Naples.
Quelque 130 logisticiens planifient les déploiements en définissant les meilleures routes aériennes, terrestres et maritimes à emprunter.
Tous les modes d'acheminements sont utilisés : terrestres (voies ferrées, routes), aériens et maritimes.

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Bientôt l'exercice à suivre, en photos, naturellement  ! !  

Impressionnant !
Pas de français sur cet exercice ?

Je me renseigne

A priori, la France devrait participer.

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Mais quelle(s) armée(s) et quels moyens ??

A Vannes, les unités du 3e Régiment d’infanterie de marine (3e Rima) s’apprêtent au départ pour des opérations extérieures. En parallèle, le régiment recevra en 2019 de nouveaux blindés.

Les militaires du 3e Rima sortent d’une période d’activité intense entre la préparation opérationnelle dans les camps de manœuvres de l’Est, de février à juin, et les patrouilles Sentinelle. Deux compagnies (la 4e des Scorpions et la 5e des Dragons) sont encore en mission Sentinelle en région parisienne et dans le Sud-ouest.

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Une des unités du régiment va s’exercer avec les hélicoptères de l’armée de terre. | Armée de terre

Les familles

Le moral des troupes souvent loin de leur foyer est un sujet sensible. « Nous avons fait en sorte que chacun puisse avoir quatre semaines de permission estivale. À minima, chaque militaire a eu trois semaines en continu, explique le colonel Ludovic Danigo, patron du 3. Il est indispensable de souffler. » Les militaires avec enfants ont dans l’année, si possible, des permissions lors des vacances scolaires.

En exercice en Norvège

Le régiment va participer en Norvège, pendant cinq semaines, d’octobre à novembre à un exercice majeur de l’OTAN. Baptisé Trident Juncture, il permettra aux Occidentaux de montrer leurs muscles à une Russie parfois agressive dans cette partie de l’Europe. Le colonel aura sous ses ordres 600 militaires (dont moins de 400 du 3e Rima) intégrés à une brigade internationale sous commandement allemand. Des Néerlandais, Tchèques, Hongrois seront également de la partie avec des Suédois et des Norvégiens. Avec 145 véhicules à envoyer en Norvège la manœuvre logistique sera particulièrement complexe. Pour préparer l’exercice, Ludovic Danigo s’est déjà rendu en Norvège et en Allemagne.

Héliportée

Une compagnie du 3e Rima, à partir de septembre, sera pendant un an l’unité de l’armée de terre dédiée au combat héliporté, prête à partir en opération rapidement. Dès septembre, elle participera à un exercice avec la 4e Brigade d’aéro-combat qui rassemble les trois régiments d’hélicoptères de combat.Une alliance infanterie hélicoptère qui fait penser à la 1re Division de cavalerie américaine connue pour ses combats héliportés au Vietnam.

De la Guyane au Sahel

À partir de janvier, des unités vont être déployées outre-mer et à l’étranger. Deux compagnies seront au Sahel, une troisième traquera les chercheurs d’or clandestins en Guyane. Et des détachements seront envoyés en Irak et en Centrafrique pour former des soldats de ces pays.

Un nouveau blindé

Le nouveau Griffon (véhicule blindé multirôles) doit remplacer le mythique VAB (véhicule de l’avant blindé) comme transport des groupes de combat. Bête de somme de l’infanterie, le VAB est entré en service en 1976.Le 3e Rima sera le premier régiment de l’armée de terre à être doté de ce blindé plus lourd (25 tonnes contre 13 tonnes), mieux protégé et plus puissant (400 ch contre 220) que le VAB. Surtout, ce véhicule fera partie du nouveau système Scorpion d’échanges d’information. Un exemple : Un blindé pourra tirer sur une cible localisée par le capteur d’un autre engin.

Un nouveau hangar

Dans un premier temps, 29 Griffon doivent rejoindre le régiment en 2019. Un vaste bâtiment sera modernisé avec de nouveaux ateliers pour les accueillir. Des maintenanciers du Rima sont en formation à Bourges avant celle de pilotes et radio tireurs, au sein du 1er Régiment de chasseurs d’Afrique, au camp de Canjuers en Provence. Une première compagnie devrait être équipée de Griffon fin 2019.

Source : Ouest France

Merci !

Les premières photos et vidéos des acheminements sur la toile...

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Quelques chiffres :

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Quelques vidéos en ligne sur le site du ministère de la Défense norvégien :

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Désolé, elles sont de (très) courte durée ! !

Plus de 450 militaires belges participeront cet automne au plus grand exercice militaire organisé ces dernières années par l'Otan, "Trident Juncture 2018" (TJ18), qui se déroulera en Norvège et alentours, a-t-on appris mardi de sources militaires.

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Selon l'Otan, "Trident Juncture" rassemblera quelque 40.000 participants de plus de 30 pays - les 29 membres de l'Alliance atlantique ainsi que la Finlande et la Suède, pays partenaires - en octobre et en novembre prochains. Cet exercice sera fondé sur un scénario "de type article 5" - c'est à dire le principe d'une riposte collective en cas d'attaque. L'armée belge y engagera quelque 450 personnes, issues de ses quatre composantes, a indiqué un porte-parole militaire à l'agence Belga.

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La plus importante contribution belge sera fournie par la Marine, qui y engagera sa frégate F931 Louise-Marie et son équipage de quelque 150 personnes ainsi que le navire de commandement et de soutien logistique A960 Godetia (environ 90 marins). Ces deux bâtiments doivent opérer en mer de Norvège, selon la Marine.

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La composante Air déploiera pour sa part cinq chasseurs F-16 à Romanievi (nord de la Finlande). Ils seront mis en œuvre par quelque 80 personnes.

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Quant à la composante Terre, elle participera avec plusieurs petits détachements - soit près de 90 personnes - dont le plus important proviendra du bataillon d'artillerie de Brasschaat, au nord d'Anvers. La composante médicale enverra enfin une vingtaine de spécialistes.

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La plupart des unités engagées dans "Trident Juncture" seront affectées en 2019 à la force de réaction très réactive de l'Alliance, la "Very High Readiness Joint Task Force" (VJTF).
La Bundeswehr (armée allemande) projette de participer avec quelque 8000 hommes et plus de 2000 véhicules, dont une centaine de chars à TJ18.

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La précédente édition de cet exercice remonte à 2015. Elle avait rassemblé 36.000 hommes d'une trentaine de nationalités répartis sur l'Italie, l'Espagne, le Portugal et les eaux avoisinantes.

Source : RTBF

Les différents contingents se préparent et rejoignent leur(s) propre(s) point(s) d'embarquement :

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Source : la toile !!    

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Source : la toile

Cap sur la Scandinavie. L'exercice OTANien Trident Juncture 2018, décrit comme le plus important depuis la fin de la Guerre froide, rassemblera, en octobre et en novembre, 40 000 soldats et marins, 150 avions et 70 bâtiments venant de 31 nations.

Les premières activités aéro-navales auront lieu en Islande du 15 au 17 octobre. La majeure partie de Trident Juncture se déroulera du 25 octobre au 7 novembre en Norvège, en Suède et en Finlande.

Toutefois, la phase de montée en puissance voit déjà les contingents nationaux (dont le contingent français) se préparer à leur déploiement scandinave.

Ainsi du 1er au 14 octobre, les Britanniques rassemblent et font faire mouvement à 1600 soldats et un millier de véhicules. Les transmetteurs de la 4e brigade d'infanterie sont à pied d'œuvre depuis samedi dernier:

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Les Canadiens ont également commencé leur installation:

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Il s'agit de tester la mise en place d'une force de réaction intervenant dans le cadre de l'article 5; cet article prévoit que si l'un des membres de l'Alliance est attaqué, l'Otan dans son entier vient à son secours.

Ainsi, dans le cadre du scénario retenu d'une invasion d'un pays membre par des forces ennemies, 5 000 hommes de l'Alliance débarqueront en Norvège sous les ordres du général canadien Christian Juneau.

Parmi eux des marsouins du 3e RIMa de Vannes. Les 600 militaires vannetais seront intégrés à une brigade sous commandement allemand (l'Allemagne va engager 8000 militaires et 2000 véhicules dont 200 blindés).

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Selon France 3 Corse, les marsouins embarqueront sur un navire de la compagnie maritime corse, le Vizzavona. Ce cargo-mixte, qui peut transporter 800 passagers et 130 véhicules, devait quitter Marseille le 8 octobre pour rejoindre le port de La Rochelle où il embarquera les troupes françaises. Le 17 octobre, il prendra la direction de Fredrikstad, au sud-est de la Norvège, où son arrivée est prévue le 20. Retour annoncé à Marseille pour le 25 novembre.

Côté US, 300 marines sont arrivés le 3 en Norvège pour y rejoindre les quelque 700 soldats de l'USMC déjà sur place:

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Une force amphibie est aussi en route, ayant quitté les USA le 3 octobre. Cette force qui achemine des éléments de la 24th Marine Expeditionary Unit (MEU) comprend l'USS Iwo Jima (LHD 7), l'USS Gunston Hall (LSD 44) et l'USS New York (LPD 21). Le 2e bataillon de reconnaissance (2nd Light Armored Reconnaissance Battalion) et ses LAV-AT (anti-chars) sont du déplacement, certains de ses équipements ayant été acheminés par un roulier affrété, fin septembre:

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Source : Ouest France - Lignes de défense

Et pour la France me direz-vous ?!
Eh bien, il fallait :
1) lire le point de situation de l’État-Major des Armées; en date du 12 octobre

La France engage dans cet exercice, pour un total de 3000 hommes, les moyens suivants :

un groupement tactique interarmes (3ème RIMa)
un groupe de commandos de montagne (27ème BIM)
un groupement terrestre embarqué (126ème RI)
une compagnie de génie (19ème RG)
le BPC Dixmude
la FREMM Bretagne
la FASM Latouche-Tréville
le BCR Somme
un Atlantique 2
quatre Mirage 2000 (BA 115 Orange)
hélicoptères : 1 sous-groupement aéromobilité (2 Tigre, 2 Caïman), 1 Super Puma, (BA 107 Villacoublay) + 1 NH90 et 1 AL III embarqués sur la Bretagne et la Somme
un escadron NRBC (2ème RD)
un détachement médical
un détachement du service des essences des armées.

2) s'abonner aux News de l'armée britannique ! !

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Sources : État-Major des Armées et Twitter

Le rédacteur de ce point de situation a sûrement du (encore) oublier la partie LOG....qui ne sert à rien à plusieurs milliers de km de la métropole ! ! !

TheBoss a écrit:

un escadron NRBC (2ème RD)

Ah ?

Du coup, ça m'intéresse encore plus !

Le Tunnel sous la Manche : façade stratégique pour les Britanniques ??

Vidéos :
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Source : Twitter British Army

Loin du bord-à-bord Corse-Marseille, la compagnie maritime Corsica Linea vient de remporter un appel d'offre pour transporter des troupes de l'armée française, dans le cadre de l'exercice "Trident Juncture 2018" organisé par l'Otan. Il se déroulera en Norvège en novembre.

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Selon nos informations, la compagnie maritime corse a mis à disposition le dernier arrivé de sa flotte, le "Vizzavona" pour transporter 800 militaires, matériels et véhicules.

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Le Cargo-mixte doit partir de Marseille le 8 octobre pour rejoindre le port de La Rochelle où il embarquera les troupes françaises. Le 17 octobre, il prendra la direction de Fredrikstad, au sud-est de la Norvège où son arrivée est prévue le 20.

Le Vizzavona restera un mois dans le port norvégien avant de repartir fin novembre avec les troupes françaises, pour un retour à Marseille le 25 novembre.



L'attribution de ce marché fait l'objet d'une surveillance particulière des autorités. Il y a un an, le syndicat STC Marin de la Corsica Linea avait mis en garde la direction quant à l'utilisation de la flotte pour de telles missions.

Le syndicat réagissait alors au transport de policiers de la Guardia civil par la compagnie italienne Moby Line, lors de la crise Catalane en octobre 2017.

Aujourd’hui le discours se veut apaisé. "Ce n'est certainement pas avec notre bénédiction parce que nous le militarisme ce n'est pas notre tasse de thé", a commenté Alain Mosconi du STC Marin. "Mais les choses ne sont pas comparables (…) là il s'agit d'un exercice, d'une opération commerciale."

"Si on ne veut pas de l'Otan, je peux le comprendre, moi-même cela me pose un problème philosophiquement, mais alors il faut que ces gens-là aillent au bout et demandent le départ immédiat de la base aérienne de Solenzara, qui n'est rien d'autre que le bras armé de l'Otan en Méditerranée."



Source : France 3 Corse

Enfin une photo de matériels français en Norvège ! !

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On y voit des EGRAP du 19°RG, un VAB sanitaire, des P4, des PVP, des Scania (benne ?), des PPLOG et... un Ford Ranger

Source : État-Major des Armées

A l’occasion de l’exercice Trident Juncture 2018 organisé par l’OTAN, le Service des essences des armées (SEA) a pris le commandement de l’unité multinationale de soutien pétrolier, la Modular Combined Petroleum Unit (MCPU). Depuis septembre, 170 personnels issus des 9 nations adhérentes aux principes de cette unité multinationale opèrent quotidiennement pour fournir en carburant l’ensemble des véhicules, aéronefs et navires mobilisés pour l’événement.

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10 000 véhicules, 150 aéronefs et 70 navires. Ce sont les moyens considérables engagés par les Alliés qu’il sera nécessaire d’approvisionner en carburant pendant l’exercice. La logistique pétrolière associée concentre des moyens pétroliers conséquents et a nécessité une année de préparation.

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Depuis Septembre, la préparation a laissé place à l’action et, sous les ordres du Joint Logistic support Group (JLSG : état-major logistique de théâtre), le Service des Essences des Armées a pris le commandement de cette unité multinationale.

La MCPU : Présentation d’un concept pétrolier multinational

Résultant d’un groupe de travail de Smart Defence de l’OTAN dont le SEA est leader, cette unité multinationale a reçu l’adhésion de 9 nations alliées : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Belgique, la France, l’Espagne, la Hongrie, l’Italie, la Lituanie et les États-Unis. Elle a pour mission de stocker, de contrôler la qualité et d’approvisionner en carburant l’ensemble des forces présentes sur un théâtre d’opération jusqu’au niveau brigade.

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La particularité de la fonction pétrolière et son positionnement stratégique dans la mobilité des forces ont conduit le club des 9 nations, au travers ce concept innovant de MCPU, à faire le choix de mutualiser leurs moyens sous commandement unique (confié à la France en qualité de nation cadre pour cet exercice). Il s’agit d’un des rares exemples d’intégration complète d’une fonction logistique mise en œuvre dans des conditions opérationnelles.

L’organisation de la MCPU pour l’exercice Trident Juncture 2018

Depuis septembre, plus de 150 militaires issus de cette union multinationale sont présents en Norvège et positionnés sur les deux points de SESSVOLLMOEN (40 km au Nord d’OSLO) et FRIGAARD (10 km de l’aéroport de VAERNES).

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Au Sud, à SESSVOLLMOEN, la cellule commandement de la MCPU, dirigée par le Service des Essences des Armées, a pris ses quartiers dans le PC du Joint Logistic Support Group. Cette cellule multinationale est composée d’officiers et de sous-officiers français et britanniques. Un dépôt de carburant, un laboratoire de campagne Germano-Hongrois ainsi qu’un peloton de transport américain complètent le dispositif déployé sur ce site.

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Au Nord, à FRIGAARD, un dépôt ainsi que des escouades de transport franco-espagnoles ont déployés leurs moyens pétroliers pour soutenir la partie Nord de l’exercice. Par ailleurs, un laboratoire de campagne du SEA assure le suivi de la qualité produit en zone Nord. Une équipe lituanienne complète le dispositif en produisant l’électricité nécessaire au fonctionnement des installations du dépôt au moyens de ressources d’énergies renouvelables (panneaux solaires et éolienne).

L’exercice Trident Juncture est ainsi l’occasion de promouvoir le concept efficace de MCPU, dont le SEA est à l’origine et de le mettre en œuvre en conditions réelles. Le dicton anglais « train as you fight » (entrainez-vous comme vous vous battrez) prend tout son sens et traduit fidèlement les actions de cette unité aux couleurs de l’OTAN sur les terres norvégiennes.

Source : Etat-Major des Armées

Les CV 90 du 45° Bataillon d'Infanterie Mécanisée de l'armée royale néerlandaise ont quitté la garnison Royal de Havelte, pour rejoindre la Norvège.

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Vidéo :
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Source : Ministère de la Défense néerlandais

Le ministère de la Défense luxembourgeois nous propose une pleine page de photos des véhicules du détachement d'une centaine d'hommes qui participera à l'exercice Trident Juncture 18, ainsi qu'une partie de l'acheminement

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Source : Twitter et Facebook armée luxembourgeoise.

L’exercice TRIDENT JUNCTURE 2018 (TRJE18) a démarré en Norvège. Pour déployer les 3 000 militaires composant le contingent français et acheminer l’ensemble du matériel, une opération logistique d’envergure a dû être conduite. Coordonnés par le centre de soutien des opérations et des acheminements (CSOA) de Villacoublay, cette manœuvre a nécessité d’affréter cinq trains militaires, emprunter sept voies aériennes, mobiliser un ferry et un bâtiment de projection et de commandement.

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Sous la supervision du général Serge Maignon qui assure les fonctions de commandant du contingent français et de représentant national France (RNF), cette manœuvre hors du commun est réalisée par la branche logistique du poste de commandement du contingent français (PCCF, ex PC Soutien National France). Cette entité veille à ce que l’ensemble des moyens français rallient dans les temps les différents sites de l’exercice, la plupart étant espacés de plusieurs milliers de kilomètres.

Vidéo OTAN :
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Renforcé par des militaires provenant de la 1ère division, des directions et services, le PCCF assure également le soutien des unités françaises déployées et fournit l’ensemble des moyens nécessaires à leur engagement. Il s’appuie, pour cette mission, sur l’expertise des équipes du centre de transit et transport de surface (CTTS) de Montlhéry et sur un groupement de soutien interarmées de théâtre (GSIAT) armé et commandé par le 516ème Régiment du Train de Toul, renforcé par le 14ème Régiment d'Infanterie de Soutien et de Logistique Parachutiste (ex régiment de soutien du combattant) de Toulouse et le 7ème Régiment du Matériel de Lyon.

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Le GSIAT a notamment en charge le soutien des équipements et des 500 véhicules français déployés pour l’exercice, dans un environnement hivernal.

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Source : État-major des Armées

Les italiens participent aussi à l'exercice Trident Juncture 18 !

Vidéo :
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Source : Twitter ministère italien de la Défense

Vendredi 12 octobre, le lieutenant Corentin, chef de la section réparation/maintenance du sous groupement maintenance adapté de théâtre (SGMAT) a été reçu par le lieutenant-colonel Kjartan Iversen, commandant l’école de la maintenance norvégienne.

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Déployé en Scandinavie, le SGMAT de l’exercice Trident Juncture 2018, est armé par le 7e régiment du matériel. Spécialisés dans la maintenance en milieu « montagne et grand froid », les soldats-mécaniciens sont déployés dans la partie méridionale de la Norvègeà Sessvollmoen. C’est sur ce même camp qu’est stationnée l’école de la maintenance de l’armée norvégienne.

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Cette rencontre a permis aux deux officiers d’échanger sur les matériels dont dispose leur unité respective. L’occasion également pour le sergent Timothée, chef d’équipe réparation, de présenter son véhicule, le PPLD (Porteur polyvalent lourd de dépannage), véhicule de dépannage tout terrain de dernière génération de l’Armée française et de découvrir son équivalent dans l’armée norvégienne, le Norvegian model 154.

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L’exercice Trident Juncture s’étalant sur plusieurs zones de manœuvre, avec des conditions climatiques éprouvantes pour les hommes et les matériels, la maintenance des véhicules est un véritable enjeu et un défi pour toutes les nations.

Source : État-Major des Armées