Lynx 12 en Estonie jusqu'à mars 2022 - # 9

Le 22 décembre 2021, au cours d’un entraînement sur le camp de Tapa, les sapeurs français ont mis en œuvre la toute dernière version Vulcain de l’Engin blindé du génie (EBG) permettant de travailler le terrain pour freiner les manœuvres des forces adverses.

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L’Engin blindé du génie (EBG) Vulcain, pour « version ultime comprenant des améliorations intrinsèques » est notamment employé pour creuser des embossements offrant aux forces alliées une position défensive pour y dissimuler un Véhicule de l’avant blindé (VAB), un Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) ou un char Leclerc.

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L’EBG Vulcain dispose de nombreux atouts pour travailler le terrain et appuyer une manœuvre tactique. En plus de sa capacité à creuser des embossements, il peut être employé pour créer des monticules afin d’obstruer les pistes ou encore creuser des tranchés anti-char, toujours dans l’optique de freiner l’ennemi et de l’obliger à manœuvrer. Doté d’une capacité de treuillage, il peut également fournir une assistance à un véhicule enlisé.

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Avec deux EBG Vulcain déployés sur la mission LYNX, les sapeurs français disposent d’engins modernes, puissants et performants qui leur permettent d’avoir une excellente maîtrise du terrain tout en développant leur interopérabilité avec les sapeurs britanniques également déployés sur LYNX.

Source : État-Major des Armées

Déployé sur le camp de manœuvres de Tapa en Estonie, le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA), armé par le 5e Régiment de Dragons (5e RD), a pu tester ses véhicules et armements de bord dans des conditions hivernales rudes, lors d’une séquence de tir du 29 au 30 décembre 2021.

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Alternant des séquences de tirs statiques puis dynamiques, les dragons du 5e RD se sont préparés aux prochaines manœuvres en plein cœur de l’hiver estonien.

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La manœuvre a consisté à renseigner sur l’ennemi, le détecter puis l’engager à l’aide des véhicules blindés légers équipés de mitrailleuses 12,7 mm et de mitrailleuses MAG 58, en combinant des phases de reconnaissance et d’infiltration.

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Le lieutenant Constantin, chef de peloton de chars Leclerc, souligne l’intérêt de pouvoir s’entraîner dans des conditions hivernales particulièrement rigoureuses, auxquelles les militaires doivent pouvoir s’adapter pour continuer à combattre efficacement. Cela les oblige à acquérir une grande autonomie, à renforcer leur rusticité et à fortifier leur « fighting spirit » et leur esprit de corps.

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Cette séquence de tirs a donc permis à l’ensemble du SGTIA de s’entraîner dans un froid glacial, afin de rester performant, de maintenir une très bonne précision des tirs en vue des prochaines manœuvres d’ampleur à venir.

Source : État-Major des Armées

Du 3 au 7 janvier 2022, l’exercice d’intégration BOLD DRAGOON a marqué le début des exercices interalliés de haute intensité pour le Sous groupement tactique interarmes (SGTIA) français.

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Face aux britanniques, qui jouaient la force d’opposition, cet exercice a mobilisé près de 200 militaires français et 50 véhicules sur le Central training area (CTA), au nord du camp de Tapa en Estonie.

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Tout au long de la semaine, le SGTIA français a entraîné ses deux pelotons de chars Leclerc, sa section d’infanterie, sa section de combat génie, son peloton de reconnaissance et d’intervention et son équipe d’observation et de coordination. La dernière journée a été dédiée à une synthèse complète permettant ainsi aux militaires français d’appliquer leurs procédures tactiques lors des manœuvres offensives successives.

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Pour les militaires du 5e Régiment de Dragons (5e RD), habitués à travailler en haute intensité, ce premier rendez-vous interallié permet de s'habituer à conditions d’engagement spécifiques et difficiles. Il s’agit désormais pour les Dragons d’adapter leurs savoir-faire individuels et collectifs afin de maîtriser ce type de terrain au cours des prochaines manœuvres.

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Le SGTIA français a démontré sa capacité opérationnelle à s'engager en combat de haute intensité. La prochaine phase, qui se déroulera les 17 et 18 janvier sur le grand camp de manœuvres d’Adazi en Lettonie, aura pour objectif de finaliser le processus d’intégration au sein du Battlegroup britannique.

Source : État-Major des Armées

Du 20 au 22 janvier 2022, le Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) français a réalisé une campagne de tir au sein du camp de manœuvres d’Adazi en Lettonie. Profitant d’un terrain avec une grande profondeur de champ, permettant d’engager des cibles jusqu’à 2400 mètres, les pelotons de char Leclerc ont démontré toute leur puissance de feu.

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Dans le cadre d’un scénario tactique qui visait à évaluer les compétences et les savoir-faire de chaque peloton de char Leclerc, les militaires ont été confrontés à un parcours mixte, alternant phases offensives et défensives.

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Les critères d’évaluation portaient sur 3 éléments majeurs :

- l’agressivité des équipages lors des tirs : c’est-à-dire la rapidité avec laquelle les militaires réagissent et détruisent les cibles dès lors qu’elles apparaissent ;

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- la coordination des feux au niveau du peloton, c’est-à-dire, la capacité du chef de peloton à répartir les objectifs de chacun de ses chars ou véhicules blindés légers pour les traiter rapidement et efficacement,

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- la qualité du réseau radio par la capacité à transmettre des ordres et des comptes rendus précis, et concis lorsque le peloton engage le combat et délivre ses tirs.

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Le parcours de tir à Adazi permet au SGTIA français de déployer l’ensemble de ses véhicules blindés et de conduire des tirs en combinant ses moyens interarmes. Le camp dispose d’une ciblerie automatique basculante permettant de faire apparaitre les cibles ainsi que d’une grande profondeur de champ, offrant aux soldats des possibilités de tirs de 450 mètres à 2 400 mètres.

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Au total, durant cette campagne, les militaires ont tiré près de 120 obus de 120 mm, 2 000 munitions de calibres 12.7 mm et des milliers de cartouches de petit calibre.

Source : État-Major des Armées

A suivre donc.

Tout juste déployé sur le camp de manœuvres d’Adazi en Lettonie, le Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) français a été engagé du 17 au 18 janvier 2022 dans l’exercice de haute intensité BOLD DRAGOON 2.

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Le volet 1 de BOLD DRAGOON avait permis la certification des niveaux sections et pelotons du nouveau contingent français. Le volet BOLD DRAGOON 2 visait le niveau interarmes. Cet exercice a ainsi engagé l’ensemble des militaires du SGTIA, soit plus de 150 militaires avec huit chars Leclerc, quatre Véhicules blindés de combat de l’infanterie (VBCI), neuf Véhicules blindés légers (VBL) et trois Véhicules de l’avant blindé (VAB).

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Dans le cadre d’un scénario réaliste, le SGTIA français a ainsi été engagé dans des phases offensives comme défensives face aux éléments tactiques interarmes britanniques du battlegroup, permettant aux deux nations de s’aguerrir dans un combat symétrique. Grâce à la combinaison de tous les effets interarmes et des moyens importants ayant manœuvré en terrain difficile, le SGTIA a atteint son plus haut niveau d’intégration au sein du battlegroup britannique.

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BOLD DRAGOON 2 a permis de certifier l'aptitude du SGTIA Lynx à participer à l’exercice interalliés de grande ampleur WINTER CAMP actuellement en cours. À l’occasion de cet exercice, les troupes françaises et britanniques sont déployées aux côtés des troupes estoniennes du bataillon de reconnaissance de la 1ère brigade.

Source : État-Major des Armées

Les 5 et 6 février 2022, la synthèse de l’exercice interallié WINTER CAMP a mobilisé les militaires estoniens, britanniques et français, qui se sont entrainés à manœuvrer ensemble au Central training area (CTA). L’exercice avait pour objectif de tester la tactique défensive des militaires français et britanniques du Battlegroup et la ré-articulation de leur dispositif dans la profondeur face à un ennemi incarné par le Scout Bataillon et la ligue de défense de l’armée estonienne.

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Près de 1 400 militaires français, britanniques et estoniens ont participé à cet exercice annuel sur un terrain particulièrement exigeant, testant ainsi leurs capacités d'infanterie, de cavalerie, de génie et de reconnaissance.

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Jusqu’ici, les différents exercices conduits durant LYNX 12 ont permis d’améliorer l’aguerrissement des militaires. Au cours de WINTER CAMP, ils ont montré une grande capacité d’adaptation dans la gestion du froid et une parfaite prise en compte de l’environnement hivernal pour la manœuvre tactique.

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Sur WINTER CAMP, au cours d’une manœuvre française 100% numérisée, le Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) complet a engagé :

-          sept chars Leclerc
-          quatre Véhicules blindés de combat de l’infanterie (VBCI)
-          un Engin blindé du génie (EBG)
-          17 Véhicules blindés légers (VBL)
-          un Petit véhicule protégé (PVP)

Cette année, le scénario intégrait les trois dimensions et la coordination entre les forces terrestres et aériennes. Des F-16 de l'armée de l'air belge, actuellement stationnés à la base aérienne d'Amari en Estonie dans le cadre de la mission de police aérienne de l'OTAN, ont assuré le soutien aérien, améliorant ainsi la formation des Joint terminal attack controller (JTAC) et la réaction des forces terrestres face aux attaques air-sol.

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WINTER CAMP a permis aux militaires français, estoniens et britanniques de partager leur expérience, et leur savoir-faire tout en renforçant leur interopérabilité et leurs coopérations entre alliés européens.

Source : État-Major des Armées

Le jeudi 24 février marque le jour de la fête de l’indépendance estonienne. À cette occasion, les militaires français du mandat LYNX 12 ont participé à la prise d’armes et au grand défilé militaire à Tallinn pour célébrer, auprès de leurs alliés et camarades estoniens, le 104e anniversaire de la République d'Estonie.

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Pour les Estoniens, le 24 février est jour de fête nationale célébrant la déclaration d'indépendance du pays. Cette année, plus de 700 participants appartenant à 21 unités différentes ont pris part au défilé. Représentant un total de 28 drapeaux incluant les nations participantes à la mission de présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP - enhanced Forward Presence).



Très honorés d’être présents pour célébrer cet événement important, les militaires français ont défilé avec deux chars Leclerc et un Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) aux côtés de leurs alliés britanniques et estoniens. A l’issue du défilé, les militaires ont aussi pu présenter leurs véhicules et matériels au public estonien, venu en grand nombre pour célébrer leur fête nationale.

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Régulièrement engagée aux côtés des soldats estoniens depuis 2016, la France entretient avec son allié balte un partenariat stratégique d’importance par le biais d’une coopération militaire renforcée aussi bien en Bande sahélo-saharienne (BSS) qu’en Estonie.

Source : État-Major des Armées

L’exercice majeur de grande ampleur HEDGEHOG a eu lieu en Estonie du 18 au 26 mai avec la participation de plus de 15 000 militaires de 12 nations différentes. L’objectif est de consolider les procédures tactiques interalliées.
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Il s’agit de l’exercice militaire le plus important organisé dans ce pays balte. Reconduit tous les 4 ans, environ 1% de la population des services militaires et civils de ce pays (soit 15 000 personnes) a été mobilisé pour le soutien à cette manœuvre interalliée.

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Les troupes de 11 nations et de toutes les spécialités ont été engagées dans cet exercice en terrain libre. Le premier objectif visait à démontrer les capacités de résilience nationale estonienne et à tester le niveau de préparation de la 2e brigade estonienne, majoritairement composée de réservistes. De nombreuses manœuvres de blindés ont eu lieu, ainsi que des actions de combat débarqué.

Combat de haute intensité

Le sous-groupement tactique infanterie Chamois s’est entraîné aux côtés de ses alliés de l’eFP Battle group Estonia dans le comté de Valga à proximité de la frontière lettone. Les militaires ont pris part à des scénarios réalistes en tant que force adverse au sein de la 1re brigade d’infanterie aux côtés de leurs alliés danois et britannique. Les chasseurs alpins français ont ainsi pu démontrer leur aptitude au combat d’usure en zone difficile.



L’exercice HEDGEHOG 2022 a permis de mener une préparation opérationnelle pour le SGTIA Chamois et de démontrer son aptitude au combat de haute intensité au sein de l’eFP Battle group Estonia.

Source : État-Major des Armées

Le système mini-drones de reconnaissance (SMDR) de l’armée de Terre a été déployé pour la première fois dans un contexte opérationnel, en Estonie. Lors de l’exercice Wintercamp de l’enhanced Forward Presence Battle Group, une équipe droniste du 93e Régiment d’Artillerie de Montagne (93e RAM) appuyée par la Section Technique de l’Armée de Terre (STAT) a participé à cette première expérimentation.

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Avec une portée de 30 km, le système de mini-drones de reconnaissance (SMDR) est surtout employé aux niveaux brigade et groupement tactique interarmes (GTIA). Capable de voler par temps de pluie et de résister à des températures comprises entre - 10°C à + 49°C, le SMDR détecte rapidement les zones ennemies grâce à ses capteurs électro-optique et infrarouge (EO/IR).

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Sur l’exercice Wintercamp, après avoir trouvé une position favorable pour le lancement du drone, le chef d’équipe a collecté les données météorologiques grâce à sa station Kestrel. Le reste de l’équipe a préparé la rampe de lancement et le terrain. Piolets, masses, piquets et crochets sont indispensables pour casser la glace et ancrer la rampe du système. Après avoir installé le Sandow, propulseur du drone, le télé-pilote amorce le décollage à partir de la station sol. Ensuite, l’aide télé-pilote, après avoir laissé tourner le moteur pendant 2 secondes, lâche le drone qui s’envole vers son objectif. Par l’acquisition des objectifs localisés, le SMDR permet une neutralisation en boucle rapide par un appui feu de l’artillerie.

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Ce déploiement conjoint entre le 93e RAM et la STAT a permis de réaliser des évaluations en milieu « grand froid » pour le SMDR et d’en retirer de précieux enseignements. À horizon 2025, ce sont 3000 drones qui sont attendus dans l’armée de Terre dont 90% de drones micro ou nano et 10 % de drones spécialisés. Les mini drones (SMDR) et les drones tactiques seront mis en œuvre dans des unités spécialisées.

Source : armée de Terre