Le 2° RIMa déployé en Estonie au sein du GTIA Lynx VI

Dimanche 25 août, une section de fantassins français du mandat Lynx VI s’est entraînée au combat en zone urbaine à Tapa, avec les militaires de l’Estonian Defense League, unité d’engagés volontaires.

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La relève achevée, armée par le 2° Régiment d'Infanterie de Marine, ce premier entraînement placé sous le signe de la coopération marque le lancement du mandat Lynx VI.

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Lors de l’exercice, les fantassins français ont progressé sous le blindage d’un véhicule blindé de combat, puis se sont emparés d’un bâtiment défendu par les soldats estoniens. Retranchés et opposant une résistance remarquable, les joueurs figurant la force adverse ont défendu la position jusqu’au bout.

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Cet exercice conjoint a permis aux soldats de l’Estonian Defense League de s’entraîner au combat, tandis que les marsouins de Lynx VI ont mis à profit cette mission pour parfaire leur savoir-faire en zone urbaine.

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L’exercice terminé, Français et Estoniens se sont retrouvés afin de parfaire leur interopérabilité en se présentant leurs matériels respectifs et en échangeant sur l’exercice qu’ils venaient de réaliser.

Source : État-Major des Armées

Mardi 27 août, sur le camp de Tapa, les soldats du sous-groupement tactique interarmes commandé par le capitaine Valentin du 2e Régiment d’Infanterie de Marine, ont présenté leurs capacités de combat à leur nation-cadre.

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Cette présentation scindée en deux phases, comprenait une démonstration dynamique de combat interarmes puis un temps d’échange entre autorités britanniques et soldats français.

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Le détachement interarmes effectuant la démonstration était composé d’éléments variés : fantassins sur Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie (VBCI), appuis équipés de missiles antichar ERYX et de mortiers, tireurs de précision, char Leclerc, éléments de reconnaissance sur Véhicule Blindé Léger (VBL), groupe génie sur Véhicule de l’Avant Blindé (VAB).

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La démonstration terminée, le major general James Swift, commandant la 3e division britannique, est venu à la rencontre des différents groupes du détachement qui lui ont présenté leurs spécialités et équipements.

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Se félicitant de rencontrer le détachement français engagé auprès des Britanniques au sein de la mission eFP en Estonie, le général Swift a souligné combien la coopération entre Français et Britanniques était importante. Cette démonstration marque le début de la phase d’intégration de Lynx 6 au sein du bataillon britannique.

Source : État-Major des Armées

« Furious Hawk », c’est le nom de l’exercice interalliés - qui s’est déroulé du 7 au 15/09 en Lettonie.

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Durant plusieurs jours, ils se sont entraînés ensemble pour parfaire leur interopérabilité.

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Sources : Twitter État-Major des Armées et site de l'OTAN

Du 7 au 15 septembre, les soldats de la mission Lynx VI ont opéré au-delà des frontières estoniennes le temps de l’exercice interarmes et interallié, FURIOUS HAWK. Cette manœuvre franco-britannique ambitieuse a vu la majeure partie du détachement français se déployer sur le camp letton d’Adazi, avec environ 250 soldats et une cinquantaine de véhicules.

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Un exercice propice au maintien en condition opérationnelle des soldats

Les premiers jours de l’exercice ont donné l’opportunité aux soldats du sous groupement tactique interarmes de parfaire leur maintien en condition opérationnelle en effectuant des tirs de tous les calibres, du HK 416 au canon de char Leclerc en passant par le Milan.

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De surcroît, les vastes zones du camp letton et leurs régimes de tir appropriés ont grandement facilité les entraînements interarmes ; ainsi fantassins et cavaliers ont-ils pu manœuvrer de concert lors de phases de tir communes tandis que les sapeurs s’exerçaient à appuyer le combat débarqué de l’infanterie par des tirs à l’explosif.

La coopération interalliée comme fil conducteur

Au cours de cette semaine de manœuvres conjointes, Les cavaliers français et britanniques ont, dans un premier temps, réalisé des progressions tactiques : des chars Leclerc ont manœuvré en appui de l’infanterie mécanisée britannique pour s’emparer d’un objectif.

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Puis, un challenge de tirs a été organisé entre les équipages des Leclerc et des Challengers britanniques. Une bonne préparation avant le challenge de tirs d’octobre, Iron Spear.

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L’intégration d’un observateur français du mandat Lynx VI au sein d’un détachement britannique durant l’intégralité de l’exercice a permis d’améliorer encore plus la connaissance mutuelle : « Notre détachement a été pleinement intégré au sein des fire support teams, les équipes d’appui artillerie britanniques. Elles nous ont donné de nombreuses opportunités de tir. Nous avons pu désigner et guider de nombreux objectifs, afin qu’ils soient détruits par les canons britanniques. Nous sommes désormais pleinement opérationnels, capables de travailler rapidement avec eux », conclut le lieutenant Xavier, chef du détachement français d’artillerie.

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Le point culminant de Furious Hawk fut sans conteste la phase de synthèse d’une durée de plus de 24h, où le sous groupement tactique interarmes français, intégré au battlegroup britannique, a restitué les enseignements des jours précédents, en enchaînant manœuvres offensives et défensives, en tirs réels, de jour comme de nuit. La manœuvre particulièrement intense et réaliste avait débuté par des tirs de l’artillerie britannique sur des objectifs désignés par les artilleurs français.

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La manœuvre du battle group se déroulant sur deux fuseaux a permis à toutes les composantes du SGTIA (fantassins, cavaliers, sapeurs, artilleurs) de mettre en œuvre leurs savoir-faire et compétences propres. Les soldats français se sont distingués par leur combativité et leur résilience. Les maintenanciers de Lynx se sont plus particulièrement illustrés par leur capacité à maintenir la disponibilité opérationnelle des engins dans des conditions difficiles.

Source :  État-Major des Armées

Du 7 au 15 septembre, les soldats de la mission Lynx VI se sont déployés au-delà des frontières estoniennes le temps de l’exercice interarmes et interallié FURIOUS HAWK. Environ 250 soldats et une cinquantaine de véhicules ont participé à cette manœuvre franco-britannique ambitieuse qui fut aussi une manœuvre logistique d’ampleur. Décryptage.

Acheminer vers la Lettonie les bons matériels au bon moment

« Afin de permettre au Sous Groupement Tactique Interarmes (SGTIA) de s’entraîner sur le camp d’Adazi en Lettonie, nous avons un effet à obtenir » souligne le capitaine Cédric, chef du détachement logistique Lynx VI : « Le SGTIA doit obtenir les bonnes ressources (matériels et consommables) au bon moment, au bon endroit, tout en ayant optimisé les flux pour économiser le potentiel humain et matériel. »

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L’Echelon de Soutien National (ESN) du détachement français est présent pour soutenir la force, en amont et en aval de la manœuvre. Ses apports sont multiples : fourniture de munitions, d’énergie, de carburant, de nourriture, de tentes et matériel de bivouac, maintenance et réparation des véhicules et matériels.

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Arrivés les premiers sur le camp letton, les éléments de soutien furent aussi les derniers à le quitter. Plusieurs jours avant les premières rotations entre l’Estonie et la Lettonie, les transporteurs avaient chargé les chars Leclerc et le matériel engagés sur des porteurs adaptés : porte engins blindés, porteurs polyvalents logistiques. L’acheminement a nécessité de nombreuses rotations vers la Lettonie, escortées par les autorités estoniennes puis lettones, dans le cas du transport de matériels sensibles et des convois exceptionnels.

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Tout un camp à mettre en place

A l’arrivée sur le camp d’Adazi, ce sont les opérations de déchargement puis de montage qui ont occupé les soldats, sous l’œil avisé de l’adjudant-chef Thierry, major de camp: « Nous avons dû installer 34 tentes avant l’arrivée du gros du SGTIA. Notre préoccupation, c’est de subvenir rapidement aux besoins basiques des soldats : un toit, de l’éclairage, la fourniture d’eau et de rations ». Le terrain vague sablonneux sur lequel la force s’est installée s’est rapidement transformé en camp de base, rustique mais couvrant tous les besoins vitaux et nécessaires à l’accomplissement de la mission.

Durant l’exercice, le soutien poursuit sa mission

« Le soutien fait partie intégrante de la phase opérationnelle » poursuit l’adjudant-chef Thierry. Afin de permettre au SGTIA de conduire l’exercice avec le bataillon britannique, l’ESN a assuré un soutien permanent en s’appuyant sur le triplé gagnant de la logistique : RAV/MEC/SAN (ravitaillement, soutien mécanique et soutien sanitaire).

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L’approvisionnement en carburant, effectué par les citerniers tactiques, s’est effectué au plus près de l’action. La pression fut notamment importante pour les maintenanciers afin de maintenir en condition opérationnelle les VBCI et les chars Leclerc qui manœuvraient quotidiennement sur le camp. Enfin, l’équipe sanitaire française, renforcée d’éléments britanniques et estoniens, avait reçu pour mission d’assurer le soutien santé de l’ensemble de l’exercice.

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Une fonction stratégique

Fonction stratégique, la logistique est un facteur de supériorité opérationnelle qui contribue au succès de la mission. L’un des intérêts de l’exercice FURIOUS HAWK, au-delà de permettre au SGTIA de s’entraîner avec ses alliés, fut ainsi de tester la capacité de l’ESN à organiser peu de temps après l’arrivée du mandat un déploiement dans des délais contraints sur un autre point du théâtre, puis de tester le bon fonctionnement de la logistique de soutien de la force, permettant ainsi au SGTIA de mener des actions tactiques dans la durée.

Source : État-Major des Armées

Journée d’interopérabilité pour les pilotes et citerniers du Peloton Transport Mixte LYNX VI.
Le 24 septembre, soit un peu plus d’un mois après son arrivée sur le territoire estonien, le peloton de transport mixte a participé à un exercice d’interopérabilité avec les alliés britanniques.

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Cette journée de travail bilatéral a permis aux soldats français d’échanger avec leurs homologues britanniques sur leurs matériels et la compatibilité des uns avec les autres. Des véhicules britanniques ont ainsi été chargés sur les PPLOG et le PEB français tandis que l’équipage carburant a pu vérifier de son côté la compatibilité de sa citerne avec les véhicules alliés.

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Les citerniers tactiques ont pour leur part partagé leurs connaissances avec les équipages des CST (Close Support Tanker) et des UST (Unit Support Tanker). Des échanges fructueux de part et d’autre et qui contribuent à renforcer l’interopérabilité de nos forces.

Source : Facebook 516° RT

Du 7 au 13 octobre, sur le camp d’Adazi, en Lettonie, les cavaliers français du Sous-Groupement Tactique Interarmes (SGTIA) de la mission LYNX VI ont participé à un exercice interallié regroupant les chars de combat de huit nations membres de l’enhanced Forward Presence (eFP).

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Cette démonstration attestant de la peine capacité opérationnelle des soldats et de leur armement était organisée par la force canadienne, nation-cadre de l’eFP en Lettonie.

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L’exercice IRON SPEAR avait pour objectif de faire manœuvrer les équipages de chars de huit nations, soit 28 équipages représentant l’Espagne, l’Italie, la Pologne, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Norvège et les États-Unis. Les cavaliers ont ainsi pu s’entraîner aux côtés de leurs alliés lors d’exercices de ciblage et de tir (dont un de nuit) ce qui constitue une expérience très enrichissante comme le souligne le lieutenant Marc, chef de peloton des chars Leclerc: « Mes équipages ont pu côtoyer toute la semaine leurs homologues des autres nations. Le peloton en a énormément bénéficié ».

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Au terme de l’exercice, les chars des huit nations se sont mesurés lors d’une compétition de tir, mêlant vitesse et précision. Malgré le haut niveau technique des concurrents (la vitesse de tir des Norvégiens ou la précision des Allemands), c’est un équipage français qui a remporté le challenge après plusieurs heures d’une compétition disputée.

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Aux commandes de leur char Leclerc, le maréchal des logis Teddy, le brigadier Vincent et le soldat de première classe Louis ont dépasser, le temps de ce challenge, les Abrams américains, les Leopard II allemands, espagnols et norvégiens, les Ariete C1 italiens ou encore les P91 polonais. Le lieutenant Marc revient sur ce challenge final : « Être en compétition, c’est fédérateur pour mes équipages. Soudés, ils ont eu l’envie de tout remporter et ont visé l’excellence. ».

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Les résultats obtenus pendant cet exercice sont assurément le fruit du maintien à haut niveau de la condition opérationnelle des cavaliers français : « Avec cet exercice, on a encore une fois pu travailler entièrement dans notre cœur de métier.

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La mission LYNX nous le permet » continue le lieutenant. La victoire des Français n’est pas seulement la victoire des cavaliers du SGTIA mais aussi un motif de fierté pour tout le détachement Lynx VI. C’est notamment une belle récompense pour les équipes de maintenance de l’élément de soutien national qui œuvrent quotidiennement pour  entretenir la pleine capacité opérationnelle des chars Leclerc.

La première place sur le podium est enfin une belle illustration des capacités techniques du char français Leclerc : mobile, agile, rapide, précis.

Source : État-Major des Armées

Superbes photos ! !  

Une superbe vidéo qui donne une idée de l'exercice ! !

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Source : Facebook armée de Terre

Le 22 octobre, Son Excellence M. Éric Lamouroux, nouvel ambassadeur de France en Estonie, est venu à la rencontre des soldats du mandat LYNX VI.

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Arrivé sur le camp de Tapa, l’ambassadeur a été accueilli par le lieutenant-colonel Viljaste, chef d’état-major de la 1ère brigade estonienne, puis s’est ensuite entretenu avec le lieutenant-colonel Tilney, chef de corps du bataillon eFP (enhanced Forward Presence).

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Le contexte posé, l’ambassadeur s’est ensuite fait présenter les deux composantes du détachement français: le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) et l’échelon de soutien national.

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Ainsi, après avoir assisté à une démonstration des capacités opérationnelles françaises via la manœuvre d’un détachement interarmes, l’ambassadeur a échangé avec les soldats du SGTIA. Il a notamment profité de sa rencontre avec l’équipage vainqueur du challenge Iron Spear pour les féliciter chaleureusement.

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Curieux de découvrir le char Leclerc, il a pu passer quelques minutes à bord et tester la manœuvrabilité de l’engin.

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Il est ensuite allé à la rencontre des maintenanciers en visitant leurs ateliers.

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Satisfait des conditions d’hébergement du détachement, Son Excellence M. Lamouroux s’est montré favorablement impressionné par la fonctionnalité du bâtiment avec ses bureaux, ses magasins, son armurerie, sa salle de nettoyage d’armes et sa salle d’instruction, sans oublier la tradition estonienne du sauna !

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A l’occasion d’une adresse aux troupes, tout en remerciant vivement les soldats français de leur présence en Estonie, l’ambassadeur a insisté sur l’importance de la relation de défense franco-estonienne dans laquelle la mission Lynx est un des éléments centraux.

La visite s’est clôturée par un déjeuner qui a permis à l’ambassadeur d’aller à la rencontre de militaires de tous grades et de toutes spécialités, lui donnant ainsi l’occasion de découvrir la diversité des métiers représentés au sein du mandat.

Source : État-Major des Armées

Le 29 octobre, Florence Parly, ministre des Armées, s’est rendue en Estonie et a rencontré les soldats du mandat Lynx VI lors d’une visite sur le camp de Tapa.

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Après avoir passé en revue un piquet d’honneur composé de personnels du sous groupement tactique interarmes (SGTIA) et de l’Echelon de Soutien National, et accompagnée de Jüri Luik, ministre de la défense estonien, Florence Parly a été accueillie successivement par le lieutenant-colonel Viljaste, chef d’état-major de la 1ère Brigade estonienne, par le colonel Clayton, commandant de l’eFP Estonie, ainsi que par le colonel Trohel, commandant les éléments français en Estonie.

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La ministre des Armées a ensuite assisté à une présentation dynamique des capacités françaises, présentation commentée en anglais par le capitaine Valentin commandant le SGTIA. Fantassins, cavaliers, sapeurs et artilleurs ont conduit une manœuvre interarmes contre une résistance isolée, sur un terrain gorgé d’eau et difficilement praticable.

Florence Parly s’est également adressée aux hommes et femmes du mandat Lynx VI, rappelant les raisons de la présence française dans les pays baltes, dans le cadre de l’OTAN, en soutien à nos alliés.

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Après avoir remercié les militaires français pour leur engagement, elle a exprimé sa reconnaissance envers les soldats estoniens présents au Mali aux côtés de nos forces au sein de la mission Barkhane.

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Au cours du déjeuner partagé avec les forces, la ministre des Armées a pu aller à la rencontre de tous et échanger de façon plus informelle avec des soldats fiers de sa présence et du temps qu’elle a bien voulu consacrer à Lynx VI.

Sources : Ministère des Armées et Twitter Florence Parly

A la mi-octobre, les équipages des véhicules blindés de combat de l’infanterie du sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) ont continué de maintenir leur condition opérationnelle. Après avoir effectué des tirs réels au système GALIX (tubes lanceurs de munitions d’autoprotection), les soldats ont enchaîné les séances de tirs au canon de 25 millimètres, profitant des infrastructures du Central Training Area, le camp d’entraînement principal du pays.

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Les groupes de combat ont, quant à eux, répété les automatismes du combat débarqué sur le camp de Tapa et ses environs.

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L’entraînement ne s’est pas limité aux milieux naturels. Si les fantassins et sapeurs de LYNX VI s’étaient entraînés au combat urbain lors de leur mise en condition avant projection, les savoir-faire acquis ont été retravaillés en Estonie entre le 15 et le 18 octobre 2019, au sein d’une distillerie abandonnée prévue à cet effet.

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C’est aussi l’une des richesses de la mission opérationnelle LYNX que de permettre aux soldats de poursuivre des périodes de formation, d’instruction et de maintien en condition opérationnelle durant l’intégralité de leur déploiement, d’autant que le climat estonien et son milieu naturel très spécifique contribuent à renforcer l’aguerrissement des troupes.

Source : État-Major des Armées

Le 4 novembre, dans le cadre de la relève des forces britanniques présentes en Estonie sous mandat de l’OTAN, le général de corps d’armée Ivan Jones, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) britannique, est venu à la rencontre des soldats français de la mission Lynx 6 sur le camp de Tapa.

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Le détachement britannique, armé en majorité par le King’s Royal Hussars, laisse progressivement place à de nouvelles troupes issues principalement du Queen’s Royal Hussars. C’est dans ce cadre du transfert d’autorité entre les deux régiments que le CEMAT a pris le temps d’échanger avec les hommes du bataillon franco-britannique et notamment les soldats français.

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Fantassins, sapeurs, artilleurs, maintenanciers et tringlots ont eu l’honneur de présenter leur équipement et matériels majeurs au général Jones très satisfait de pouvoir échanger avec eux. Les remerciant de leur présence et de leur participation à la mission eFP auprès de l’armée et du peuple estonien, le général a poursuivi sur le thème de la coopération franco-britannique: « La présence avancée renforcée de l’OTAN est une preuve concrète de l’importance des liens qui unissent nos deux nations. »

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Ces liens restent inchangés en dépit des changements d’interlocuteurs du côté britannique. Ainsi le bataillon a débuté des entraînements communs afin de maintenir son interopérabilité et mener à bien la mission qui lui a été confiée.

Source : État-Major des Armées

Du 6 au 8 novembre, les groupes d’infanterie du sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) de la mission Lynx VI se sont entraînés avec les chars Leclerc du peloton de cavalerie à la réalisation d’actions combinées.

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Sur Central Training Area, la principale zone d’entrainement en Estonie, fantassins et cavaliers ont manœuvré ensemble afin de développer leurs capacités de combat interarmes.

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Les uns après les autres, les groupes d’infanterie ont pu s’entraîner à combattre débarqués au plus près des chars et à leur rythme, pour apprendre à exploiter au mieux la protection apportée par ces blindés.

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Les véhicules blindés de combat de l’infanterie et les Leclerc se sont ensuite entraînés à la réalisation de patrouilles mixtes.

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L’entraînement s’est poursuivi par un exercice de combat où, en utilisant du renseignement fourni par un groupe de tireurs d’élite, fantassins et cavaliers se sont entraînés à reconnaître un itinéraire, éviter un point miné et réagir à une embuscade.

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« Nous avions l’habitude d’évoluer en coopération, mais toujours au rythme de l’infanterie, appuyés seulement par la cavalerie. Cette fois-ci, ce sont les chars qui ont mené la danse. C’est nouveau pour nous, et on a beaucoup appris » déclare le sergent Quentin, chef de groupe infanterie, « On a pleinement bénéficié des enseignements de la cavalerie en matière de manœuvre de blindés. C’est leur spécialité. »

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Durant l’intégralité de leur déploiement, les soldats du SGTIA bénéficient de nombreux entraînements interarmes tels que celui-ci, ce qui leur permet de maintenir leur condition opérationnelle à un excellent niveau et de travailler la mise en œuvre de savoir-faire spécifiques.

Source : État-Major des Armées

En cette fin du mois de décembre, le mandat Lynx VI achève une manœuvre d’ampleur : le rapatriement de l’ensemble du matériel et des véhicules, notamment les chars Leclerc et les VBCI, de l’Estonie vers la France.

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Cette opération logistique conclut un engagement très riche. Déployée depuis mai, la mission Lynx a vu deux mandats se succéder en 2019, les marsouins du 2e Régiment d’I0nfanterie de Marine (2° RIMa) prenant la suite, en septembre, des Légionnaires du 2e Régiment Etranger d’Infanterie (2° REI).

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Sur cette période, les militaires français ont réalisé 102 jours d’exercices, à plusieurs échelles, du groupe à la brigade. 24 jours d’entraînement ont été effectués en Lettonie, et 3 en Lituanie. Ce sont en tout 22 exercices qui ont été conduits, dont 16 avec les Alliés, ce qui a permis de travailler notre interopérabilité.

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Le rapatriement en France a mobilisé une centaine de véhicules et environ 120 containers, qui ont été répartis dans cinq trains militaires, chacun ayant une ou plusieurs destinations en France.

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Le trajet s’est effectué en deux étapes principales, car il a fallu effectuer une manœuvre de transbordement non loin de la frontière entre la Lituanie et la Pologne. En effet, les réseaux ferroviaires diffèrent techniquement, notamment par l’écartement des rails.

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Les opérations de désengagement requièrent des savoir-faire spécialisés de la part des logisticiens et des pilotes de véhicules prenant part à l’opération. C’est la raison pour laquelle les soldats de Lynx 6 ont été appuyés par des spécialistes voie ferrée du Centre des Transports et Transits de Surface (CTTS), dépêchés pour l’occasion.

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Le départ du mandat Lynx VI ne marque pas la fin de la présence française dans les pays baltes en 2020. En effet, la France déploiera de mai à août un détachement de 4 Mirage 2000-5 à Amari (Estonie) dans le cadre de la mission de police du ciel de l’OTAN baptisée « Enhanced Air Policing ». D’autre part la France déploiera un contingent Lynx en Lituanie à compter de juin 2020, sous commandement allemand.

Source : État-Major des Armées