A découvrir dans “13h15, le dimanche” sur France 2 ce 20 juin, la série en 4 épisodes « Ma guerre au Mali, loin de vous » signée Dorothée Olliéric, Vincent Fichmann, Florian Le Moal et Nicolas Berthelot.
Cette série en 4 épisodes propose un document rare sur l’armée française, à l’heure où le président de la République Emmanuel Macron annonce la fin de l’opération Barkhane, qui a déployé au Sahel plus de 5 000 militaires dans la région dite "des trois frontières" : Mali, Burkina Faso et Niger. Des soldats en première ligne contre les djihadistes depuis plus de huit ans ; parmi eux, 51 ont été tués.
Philibert, Christophe et Amélie ont été suivis pendant six mois, depuis leur préparation militaire jusqu’à leur départ au Mali. Leur mission va durer quatre mois sur le terrain, au cours desquels ils vont connaître des moments de fatigue, des tensions liées aux risques d’attaques, mais aussi des instants de réconfort quand ils peuvent contacter leurs proches pour de brefs coups de fil…
Soixante degrés dans les véhicules blindés
La préparation militaire est terminée, le jour du départ approche pour Philibert, Christophe et Amélie. Comment leurs familles vont-elles vivre cette longue absence ? Un mari qui s’en va, une maman qui laisse ses deux fils à leur grand-mère, un tout jeune marié qui se sépare de son épouse pour quatre mois… Et cela, alors que peu avant, cinq soldats français viennent d’être tués au Mali…
A l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, Amélie et Christophe retrouvent deux cents autres soldats prêts à embarquer pour le Mali. Et c'est leur arrivée au camp de Gao pour participer à une opération extérieure : départ du convoi dans le désert, instants tendus… Et un soleil de plomb avec 50 degrés à l’ombre et 60 dans les véhicules blindés…
Une mission à hauts risques
Lorsque Philibert, Christophe et Amélie ont signé pour partir dans cette région, ils ignoraient que ce serait leur dernière OPEX au Mali… Le désengagement progressif des forces françaises au Sahel n’avait pas encore été annoncé par le chef de l’État français. Le convoi qu’ils accompagnent et sécurisent va parcourir plus de 500 kilomètres. Une mission à hauts risques…
La piste qui relie Gao à Tessalit, au nord du Mali, est extrêmement dangereuse : attaques suicides, "engins explosifs improvisés" (EEI ou IED en anglais), mines artisanales dissimulées par les djihadistes sur le parcours, sans compter les tempêtes de sable et la chaleur écrasante.
Et pendant ce temps-là, leurs proches commencent à compter en France les jours qui les séparent du retour…