Le 9 novembre 1970, comme à l'accoutumée, le Général entame une partie de patience dans la bibliothèque de la Boisserie. À 19 h 2, il est pris d'un malaise causé par une rupture d'anévrisme et meurt environ vingt minutes plus tard, avant même l'arrivée de son médecin le docteur Lacheny (venu de Bar-sur-Aube) et du curé de Colombey, l'abbé Claude Jaugey.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]La nouvelle n'est communiquée que le lendemain par une allocution télévisée du président de la République Georges Pompidou qui déclare que « la France est veuve».
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]La mort de De Gaulle est l'occasion de prendre la mesure du rôle qu'il a joué dans l'histoire de France, ainsi que dans l'histoire de l'Europe et du monde. Ainsi, le lendemain du décès du général, le Roi des Belges Baudouin vient à titre privé, présenter ses condoléances à madame De Gaulle.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Dans ses Mémoires de guerre, De Gaulle s'abstint de condamner le roi Léopold III de Belgique lors de la reddition de l'armée belge, en 1940 et le gouvernement belge d'Hubert Pierlot et Paul-Henri Spaak en exil à Londres fut le premier des gouvernements alliés à reconnaître la légitimité du Gaullisme, malgré les pressions anglaises.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Les obsèques religieuses du général ont lieu le 12 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises en présence de 50 000 personnes et d'une délégation des armées françaises, seule participation officielle autorisée par le Général dans son testament. L'homélie est alors prononcée par le prêtre et résistant Maurice Cordier.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]À Paris, de nombreux chefs d'États étrangers sont rassemblés pour honorer sa mémoire à Notre-Dame, 70 000 personnes suivant la cérémonie depuis le parvis.
Source : extrait
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