Ce matin à la Base de soutien de la 4e Division du Canada à Petawawa, en Ontario, la ministre fédérale Karina Gould a annoncé au nom du ministre de la Défense, Harjit Sajjan, actuellement en tournée dans le Grand Nord canadien, la poursuite de la livraison aux Forces armées canadiennes de nouvel équipement de communications dans le cadre du Projet d’équipement intégré du soldat et en a souligné les avantages.
Le ministère de la Défense nationale s’était engagé dans sa politique Protection, Sécurité, Engagement dévoilé en juin 2017 à faire en sorte que les Forces armées canadiennes disposent de l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail.
Une militaire des Forces armées canadiennes fait la démonstration d’un ensemble de matériel militaire pour le Projet d’équipement intégré du soldat. (MDN)
«Cet équipement de pointe fabriqué au Canada changera la façon dont les soldats mènent leurs opérations sur le terrain.», a déclaré la ministre.
Le Projet d’équipement intégré du soldat est destiné à améliorer de manière importante la connaissance de la situation pour les militaires, et à générer des renseignements précis de navigation et fournira de meilleures capacités de commandement et contrôle pour les unités de l’Armée, améliorant ainsi le rendement et la protection des militaires.
L’Équipement intégré du soldat comprend des accessoires pour les armes et des appareils électroniques. Il est aussi muni d’une radio, d’un ordinateur qui ressemble à un téléphone intelligent doté d’un logiciel de gestion de combat, un GPS et un casque d’écoute. Ce matériel permettra aux militaires de rester mieux connectés avec leurs équipes pendant les opérations.
Les livraisons de cet équipement ont commencée en mars 2018.
Le Projet d’équipement intégré du soldat (PEIS) se déroule en trois étapes. La première concerne le gilet portable muni d’équipement de communication et d’accessoires intégrés qui a été présenté aujourd’hui. L’étape suivante consistera à connecter l’équipement aux véhicules militaires et à intégrer du matériel supplémentaire, comme des capteurs. Finalement, la dernière étape permettra d’intégrer toute nouvelle technologie. La rétroaction des utilisateurs se fera au cours des deux dernières étapes.
Grâce à cet équipement, les soldats auront la capacité de produire des rapports, d’envoyer des messages et de partager de l’information.
Le PEIS est à la fine pointe de la technologie, affirme la Défense nationale, et comprend des dispositifs semblables à des téléphones intelligents intégrés dans un gilet portable muni d’équipement de communication et d’accessoires. Ils permettront aux soldats de savoir en temps réel où se trouvent les autres soldats connectés grâce à l’écran du dispositif. Cela favorisera une meilleure connaissance de la situation, en maintenant les soldats en contact avec leurs équipes et l’ensemble de la chaîne de commandement durant les opérations.
À ce jour, selon les chiffres disponibles sur le site du ministère de la Défense, la valeur du contrat d’acquisition avec la société avec Rheinmetall Canada octroyé en juin 2015, y compris les essais de qualification, l’achat des 2 888 systèmes, la formation connexe, la documentation et l’équipement auxiliaire, s’élève à 70 millions de dollars, taxes comprises.
Le Canada peut exercer l’option d’acheter des systèmes supplémentaires, jusqu’à un total de 4 144 systèmes.
Quant au contrat de soutien avec Rheinmetall Canada, toujours selon les chiffres de la Défense nationale, sa valeur est estimée 91 millions de dollars et comprend cinq années de soutien. Le contrat comprend aussi des options pour ajouter six autres années de soutien continu.
La fin du projet est prévue pour juin 2023 et la valeur totale des deux contrats peut s’élever à 250 millions de dollars.
Source : 45enord.ca