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L’opération Barkhane est engagée depuis plusieurs semaines dans des actions de contrôle de zone dans la région dite des « trois frontières » (Mali – Niger – Burkina Faso), visant à neutraliser les foyers terroristes présents dans cette zone. Ces opérations, à plusieurs centaines de kilomètres des principaux points d’appui de la force Barkhane, nécessitent des convois logistiques réguliers pour ravitailler les unités engagées sur le terrain.
Dans ce contexte, les unités du groupement aérocombat effectuent régulièrement des missions d’appui au profit des convois de ravitaillement réalisés par les unités du groupement logistique.
Plusieurs boucles logistiques sont nécessaires entre la base de Gao et la zone d’opération afin de ravitailler les bases opérationnelles avancées régulièrement mises en place. Les convois, composés à chaque fois de plusieurs dizaines de véhicules, ont donc besoin d’une protection spécifique.
Leurs capacités de franchissement et de manœuvres limitées les ralentissent souvent, et sont un handicap que la manœuvre aérocombat permet de compenser en redonnant aux chefs de convois une capacité à agir rapidement sur tout élément potentiellement hostile détecté.
Ces missions d’appui par les airs sont régulières et au profit de toute unité au sol. De par leur mobilité accrue et leurs capacités techniques, les hélicoptères du groupement aérocombat permettent aux unités terrestres de « voir plus loin », leur offrant ainsi plus de sûreté. Leur puissance de feu leur procure en sus une forte dimension dissuasive.
Source : État-major des armées
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