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Le Centre d’entraînement au combat (CENTAC) de Mailly accueille jusqu’à demain deux cents militaires du 2e régiment d’infanterie de marine (2°RIMa) et du 8° Gurkha Rifles indien.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Simulation ne signifie pas dilettantisme. Au Centre d’entraînement au combat – 1er bataillon de chasseurs (Centac-1er BC) – de Mailly-le-Camp, les manœuvres réalisées par les régiments français sont autant de moyens de conserver un niveau optimal de préparation au combat. Toute erreur est sanctionnée. C’est vrai également pour les militaires étrangers qui viennent s’entraîner dans le camp de Mailly et utilisent l’outil de simulation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cette semaine, ce sont des militaires indiens qui foulent les hectares boueux du camp de Mailly. Quarante-cinq hommes du 2e bataillon du 8e régiment de Gurkhas, tous Népalais, aguerris au combat en montagne dans des conditions climatiques difficiles. Des militaires à certains égards proches du principe de la Légion étrangère, forts d’une très bonne réputation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Un militaire népalais, habitué à des combats dans des conditions climatiques très contraignantes.
Apprendre à travailler sur une doctrine commune« Le but est d’apprendre à travailler ensemble, sur une doctrine commune qui peut ensuite trouver sa place dans des missions de l’ONU. Y compris dans un contexte d’intervention avec des moyens de coercition contre des milices armées. Une doctrine influencée pour une bonne part par celle de l’OTAN », confie le lieutenant-colonel Pierre-Alain Ordas, commandant le Centac.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Un entraînement d’autant plus important pour ces soldats indiens qu’ils vont prochainement se rendre au Cachemire dans des zones de combats, cette fois sans la moindre simulation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]À noter que les échanges au plan militaire existent entre la France et l’Inde depuis 1998. L’intérêt stratégique est réel. L’intérêt commercial ne l’est pas moins, sachant que l’Inde est devenu l’un des clients majeurs pour les industriels de l’armement français, et pas seulement avec la vente d’avions Rafale.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Malgré la barrière de la langue, Français et Indiens vont se prêter jusqu’à demain à un combat débarqué.
Autrement dit sans matériel lourd, mais un combat à pied physiquement exigeant. « Une semaine de combat simulé, dans des conditions difficiles, même dans la boue, ça rapproche, ça crée des liens », constate le lieutenant-colonel Ordas.
Vidéo :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Et comme le soulignent certains militaires,
ce qui ne tue pas rend plus fort.
Sources : L'Est Eclair et armée de Terre
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