système GIRAFFE

Déployé à Tessalit, au Nord du Mali, depuis le 15 février 2016, le centre de détection et de contrôle mobile (CDC-m) complète les capacités de maîtrise de l’espace aérien au service de l’action interarmées aux côtés du lance-roquettes unitaire (LRU).
Intégré dans la chaîne de commandement et de conduite des opérations aériennes (C2-air), il établit et transmet une situation aérienne enrichie dans son espace de responsabilité. Placé sous les ordres du COM JFAC (Commandant du Joint Force Air Component - composante Air de la force interarmées), il participe à la conduite des opérations aériennes, en optimisant l’action conjointe des effecteurs interarmées (chasseurs, hélicoptères, drones, artillerie) et en augmentant leur niveau de sécurité.
Développé au sein de l’escadre aérienne de commandement et de conduite projetable (EAC2P) à partir du système GIRAFFE, le CDC-m combine des compétences opérationnelles appuyées par des systèmes de surveillance, d’information et de communication (SSIC) adaptés. Cette capacité opérationnelle unique apporte une extension agile et localisée de conduite des opérations aériennes, au cœur du théâtre.
Le CDC-m agit au plus près de l’action interarmées pour garantir la sécurité des intervenants de la 3ème dimension et optimiser leurs effets. Ceci explique sa présence aux côtés des artilleurs, dont les nouveaux systèmes d’armes peuvent interférer avec certains vols d’aéronefs militaires ou civils. En effet, dans le cadre de ses responsabilités d’Airspace Control Authority (ACA), le COM JFAC est responsable de l’organisation et de la gestion de l’espace aérien, ce qui lui permet d’atteindre les objectifs opérationnels tout en garantissant la sécurité des appareils survolant la zone d’opérations. Le CDC-m est parfaitement intégré à la chaîne de commandement et de conduite des opérations aérienne (C2-air). Il établit et fait remonter la situation aérienne renseignée vers le JFAC qui peut alors évaluer la menace et orienter efficacement son action pour la contrer.
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NB : le système radar GIRAFFE, nommé ainsi par ressemblance à son homonyme animal, fonctionne 24 heures sur 24 grâce à l’intervention de 15 militaires de l’armée de l’Air. Il permet de visualiser l’activité tridimensionnelle dans un cône de 100 kilomètres de diamètre et jusqu’à 20 000 mètres de hauteur. Il permet ainsi de détecter une présence, de déterminer une position sur le terrain, une distance ou l’altitude d’éléments volants, de créer des couloirs d’interdiction de vol et d’établir « une situation aérienne ».

Le véhicule de base, c'est un Kerax ?

Oui, la majorité des camions de l'AA sont des Kerax, la mode est aux Ivéco de différents types

ricod a écrit:

Oui, la majorité des camions de l'AA sont des Kerax, la mode est aux Ivéco de différents types

Excuse-moi, mais je vois pas le rapport entre les Kérax et les Iveco ...

Les Renault Kérax de l'Armée de l'Air, sont exactement les mêmes que l'on retrouve dans le civil ?
Même moteur ? Même boite de vitesse ? Même caractéristiques techniques mécaniques ?

Gaillard35 a écrit:

ricod a écrit:

Oui, la majorité des camions de l'AA sont des Kerax, la mode est aux Ivéco de différents types

Excuse-moi, mais je vois pas le rapport entre les Kérax et les Iveco ...

j'ai oublié le mot "aussi": "la mode est aussi aux Ivéco"

Pour les caractéristiques je ne sais pas vraiment, je pense que oui.

Walker a écrit:

Les Renault Kérax de l'Armée de l'Air, sont exactement les mêmes que l'on retrouve dans le civil ?
Même moteur ? Même boite de vitesse ? Même caractéristiques techniques mécaniques ?

Hormis quelques options spécifiques les Kérax de l'Armée de l'Air sont identiques au niveau cinématique à ceux vendus dans le domaine civil.