Voici un résumé de sa carrière....
Sources : - Un vieil article du site non officiel du CNEFG de Saint Astier (Caserne Général Pol Dupuy )
- Documents personnels (CR association anciens du 45 BCG etc..), ma mémoire…
- Et surtout pour la trame : Le site non officiel de la commune de Lissey
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (article fourni par le Gendarme Bertin du GBGM).
Robert-Pol Dupuy est né le 22 octobre 1903 à Lissey un petit village de la Meuse au nord de Verdun. Son père était cordonnier.
1923, appelé au 171ème RI ,il s'engage à Metz au 8éme B.C.P. où il devient Sergent.
En 1929 il sort sous-lieutenant de SAINT-MAIXENT,
1931 incorporé à l'Ecole d'Application de la Gendarmerie de Versailles.
1937 il est promu au grade de Capitaine (Légion de Garde Républicaine Mobile de Reims)
1939 La guerre éclate, il se replie sur la région parisienne avec son unité au fort de Montrouge. .
Novembre 1940, il est affecté aux forces de Gendarmerie de Seine-et-Oise à Satory.
Janvier 1941, la Garde Républicaine Mobile est dissoute en zone occupée et il est affecté aux réserves de la Gendarmerie au camp de SATORY.
Ses tentatives pour quitter la France échouent, il décide alors de travailler sur place et de noyauter la Gendarmerie de la région parisienne. A Satory, il est à la tête d'un réseau de résistance. Il travaille sur l'Ouest et le Sud de la capitale.
1943, il s'affilie à l'O.C.M. Découvert, il est convoqué à VICHY. Interrogé sur ses activités, il n’avoue rien .Il est interné à Evaux –Les -Bains.
Fin 1943 il organise l’évasion d’un groupe d’officiers interné avec lui à Evaux-Les-Bains.
Une équipe est constituée avec des résistant de Limoges et Toulouse , ainsi que quelques Gendarmes de Satory qui ont pris le maquis en Dordogne (parmis eux se trouve le gendarme Francis Marroux, le futur chauffeur du Général de Gaulle )
L’opération échoue, mais il a le temps de passer ses consignes et les prisonniers d'Evaux pourront se libérer début juin 1944.
Soupçonné de tentative d'évasion, il est muté au camp de Nexon en juin 1944. Devant être livré au Allemands, il organise son évasion avec la complicité des gendarmes qui assurent la garde du camp et l'appui d’autres d'internés. Mi Juin 1944 il s’évade.
Il rejoint le maquis Franc Tireurs Partisans à SAINT-PIERRE-DE-FRUGIE (Dordogne). Soupçonnés d'être un traitre, il est interrogés puis transféré à un maquis de l’A.S. à SAINT-SAUD-LACOUSSIERE (Dordogne).
Une fois encore soupçonné le Capitaine rencontre des gendarmes du camp de SATORY. qui ont pris le maquis à NONTRON (Dordogne) .
Il fait connaissance du chef de l’AS pour le secteur de Dordogne Nord , qui lui confie le commandement du premier Bataillon de la brigade RAC (du nom du Colonel RAC , pseudonyme de Rodolphe CESARD originaire de HAYANGE, en Lorraine annexée. C'est lui qui commandait le secteur Nord de la Dordogne) Sous l'impulsion du Colonel RAC et du Capitaine DUPUY, le secteur de Dordogne Nord devint la brigade RAC puis enfin le 50 ème Régiment d'Infanterie, lequel se porta jusqu'aux fortifications de ROYAN après avoir libéré PERIGUEUX, ANGOULEME, COGNAC, SAINTES, SAUJON, pour s'intégrer avec les forces Françaises de l'Ouest du Général de LARMINAT.
Au cours de l'investissement de la zone de ROYAN auquel il participe jusqu'au 15 janvier 1945, le Capitaine DUPUY fut nommé Commandant et rappelé à sa Direction d'Arme à PARIS.
Décembre 1947, le Chef d'escadron DUPUY est désigné pour prendre le commandemant d'un Groupe de la 3 éme Légion de Garde Républicaine de marche en Extrème-Orient, il va effectuer deux séjours, en 25 février 1950, il commandera la 3 éme Légion de Marche.
Promu Lieutenant-Colonel le 01/04/1950.
Retour d'Indochine en mars 1953, il est affecté au commandement de la 6 éme Légion bis de Gendarmerie mobile de VERDUN.
En 1954, il part en Algérie commander la Gendarmerie Mobile à CONSTANTINE.
Promu Colonel, le 01/05/1955.
1957, il est nommé Colonel de la Garde Mobile à VERDUN et commandant d'armes de la place.
Le 09 janvier 1959, le Général de GAULLE l'appelle à l'Elysée .
Le 01 février 1960, il est nommé Général de Brigade dans la deuxième section du cadre de l'Etat-Major Général.
Mais il est rappelé à l'activité et maintenu à la Présidence de la République jusqu'au 31 juillet 1963, date à laquelle il se retire à LISSEY, où il décède le 08 avril 1973
Toast du Général de GAULLE au Général DUPUY à l'Elysée le 20 juillet 1963. le Général DUPUY va nous quitter. Je tiens à dire notre profond regret de le voir partir et à saisir cette occasion de lui exprimer avec quelque solennité toute l'estime très profonde que nous avons pour lui.
Il part après de beaux, de longs services rendus tout au long de sa carrière et d'une carière dans une arme où l'on sait ce que c'est que servir. Tout ce qu'il a fait ici ne sera pas oublié. Il a résumé lui-même excellemment son action ici en disant qu'il y avait "assuré l'ordre". Il l'a assuré, en effet, au sens le plus élevé de cette mission en veillant que tout fut toujours exécuté au moment et de la manière qu'il fallait. Celà, dans des circonstances graves parfois et de façon méritoire.
En dehors de ces moments critiques, il a assuré ici, tout ce qui devait l'être, en particulier les cérémonies, les réceptions dont son commandement a fait en sorte que tout se déroula de la meilleure manière.
Mon Cher DUPUY, vous connaissez les Chefs d'Etat du Monde entier et ils vous connaissent; ils se souviennent que, grâce à vous, tout était fait pour eux, ici, comme il convenait.
Vous allez donc vous retirer. Mais, toujours actif, vous vous appartiendrez davantage que cela ne vous a été possible jusqu'à présent.
Pour vous exprimer la plus haute estime et la très sincère amitié dans lesquels nous vous tenons, et moi-même en particulier, je demande à tous la permission de lever mon verre en votre honneur, mon Général, et en l'honneur de Madame DUPUY à la bonne grâce et à la bienveillance de laquelle nous n'avons cessé d'être sensibles durant toutes ces années.
A travers vous, permettez- moi de rendre témoignage à tout ce que vous fûtes: un bon soldat, de très grande qualité, et à la Gendarmerie française.La Citroën DS du Petit Clamart :....Une véritable pièce de musée donc. Sauf que la Citroën DS 19 n'est pas l'originale, contrairement à ce que laisse entendre le musée.
C'est ce qu'indique Le Canard enchaîné, reprenant une information du Journal de la Haute Marne : "Ce véhicule prêté par la France est une faux.
Plus précisément, une réplique", explique Le Canard. Et l'hebdomadaire de raconter l'histoire de cette méprise :
"Deux ans après l'attentat, et après effacement des impacts de balle, cette DS a été vendue au général Robert-Pol Dupuy, ancien commandant militaire de l'Elysée. Lequel a eu un accident avec, quelques années plus tard. Après avoir été remisée dans un garage, la DS accidentée a fait l'objet d'un don, en 1980, à la Fondation Charles-de-Gaulle. Citroën s'est engagée à la remettre à neuf. Mais elle était trop endommagée. La Fondation a alors décidé de la remplacer par un modèle identique, tout en conservant l'aménagement intérieur d'origine. Mais sans mentionner la substitution...".
Voilà un oubli qui vient d'être réparé.