Des soldats français en Centrafrique se plaignent

Des soldats français en Centrafrique dénoncent l'indigence de leur équipement


Selon France Info, les militaires de l'opération Sangaris se plaignent sur le web, parfois via des tiers, du mauvais état de leurs équipements, mais aussi de mauvaises conditions de vie et d'hygiène.

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Des tentes sans moustiquaires, des véhicules qui ne démarrent pas ou qui ne sont pas blindés... Les 2 000 soldats français déployés en République centrafricaine dans le cadre de l'opération Sangaris souffrent de leurs conditions de vie et de l'état de leur matériel sur place, rapporte France Info, mardi 22 avril.

Une armée "bout de ficelle", selon l'Association de défense des droits des militaires (Adefdromil). France Info précise que les militaires, tenus par le devoir de réserve, "se confient (...) anonymement à des tiers", souvent des mères ou des femmes. Selon la radio, des forums, des blogs et des pages Facebook hébergent des témoignages anonymes de soldats.


Des gilets pare-balles dépliés sur des véhicules sans blindage
"Nos garçons racontent qu'ils doivent frapper très fort le démarreur avec une barre de fer pour essayer de faire repartir ces vab [véhicules de l'avant blindé]. Quelquefois, cela fonctionne. Quelquefois pas. Et il faut espérer qu'à ce moment-là, ils ne soient pas pris pour cible par des insurgés", raconte Caroline, 50 ans, mère de deux soldats présents à Bangui. Elle alimente une page Facebook qui relaie des témoignages anonymes de militaires. "Mes fils me disent parfois qu'ils ont le sentiment qu'un jour, on finira par leur demander d'aller au front avec un bâton." Ces pannes de blindés confirmées par "quasi tous les reporters qui ont été embarqués", ajoute le site de la radio.

Caroline raconte que les militaires doivent eux-mêmes s'acheter une partie de leur matériel : "Les équipements qui leur sont fournis par l'armée sont de mauvaise qualité. Ces sont des 'premiers prix', les coutures cèdent, les semelles se décollent, ça n'est pas fiable pour une mission de plusieurs mois à l'étranger." D'autres témoignages font froid dans le dos : comme celui, anonyme, d'un soldat qui raconte que des véhicules sans blindage circulent dans les zones sensibles. "On fait avec les moyens du bord : on prend des gilets pare-balles et on les déplie sur les portières en guise de protection. A l'arrière, là, on met des sacs de sable pour arrêter les balles", rapporte un militaire.


Pas de moustiquaire : 56 cas de paludisme
Autres difficultés soulevées par les militaires français en Centrafrique : les conditions de vie et d'hygiène. Douches insuffisantes, problèmes d'évacuation d'eau ou encore des tentes sans moustiquaires ni ventilation efficace... Conséquence : 56 soldats auraient contracté le paludisme au cours des deux derniers mois, selon France Info.

"Tout cela alourdit les opérations et cela mine le moral", explique le président de l'Adefdromil, le colonel Jacques Bessy. L'armée française reste peu bavarde à ce sujet et se veut rassurante. "Les conditions de vie ont été rustiques au départ, car il a fallu se déployer très vite. Ces conditions se sont maintenant améliorées et je ne constate pas d'indisponibilité de la force due aux conditions rustiques d'intervention", a indiqué il y a deux semaines le général Francisco Soriano, commandant de l'opération Sangaris en Centrafrique.




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Ca n'a pas beaucoup changé depuis quelques années, et que l'on ne vienne pas nous dire le contraire ...

Faire de beaux discours, avec des coups de mentons virils, lors des voyages organisés pour encourager nos troupes sur le terrain est une chose, aider les soldats qu'on a envoyés en afrique, terre hostile, au risque d'y laisser leur peau, en est une autre.
L'histoire de notre pays regorge de faits semblables...C'est pour celà que nous soutenons nos gars sur le terrain, parcequ'il arrive aussi, que des politicards les lâchent, quand il ne les livrent pas à la vindicte populaire, 30 ans après les avoir envoyés au casse-pipe.

On connait...Politique et sens de l'honneur ne riment pas. Surtout en ce moment...

jcj

La bonne parole de JCJ a encore frappée !

Soyons fiers de les soutenir ...
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Si les Rangers de nos soldats avaient la parole ...

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Vous êtes les meilleurs les gars, nous sommes là derrière vos pas !
Notre Fierté c'est vous !
Votre Soutien c'est nous !
Prudence et Vigilance Soldats, où que vous soyez, vous êtes tous dans nos coeurs !
Respect & Honneur !

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Merci Walker.
Dans ce monde qui pue l'argent, les compromis, les magouilles et la lâcheté, tu nous délivres un bol d'air pur que je voudrais bien partager avec nos concitoyens, que dis-je, avec le monde entier.
Merci encore.

jcj

Honnêtement,et je n ai rien contre les hommes politiques, quel que soit leur bord,vous en connaissez beaucoup dans l histoire de France des hommes politiques qui ont voulu aller au casse pipe.....Le dico pourrait bien etre moins epais qu un gratuit du metro....

Le rôle des hommes politiques n'est pas d'aller au casse-pipe, c'est clair, mais c'est d'aider au mieux dans leur mission, les gus qu'ils ont envoyé au casse-pipe, à leur place.
Et de ne pas les oublier, ou les dénigrer, quand ils reviennent du casse-pipe.
Pour le boulot qu'ils ont à faire, nos soldats savent le faire. Et bien.

Bonne journée tricolore à tous.

jcj