Bonsoir à tous comme la réponse a été donnée j e vous propose quand même le jeu de piste que je vous avais préparé sur plusieurs soirées (ancien scout et blagueur à mes heures)
Les autobus quittent Paris entre le 2 et le 4 août. Ils gagnent Charleville pour renforcer les forces de couverture, notamment le corps de cavalerie du général Sordet. Rôle déterminant lors des premiers combats sur la Sambre et la Meuse... On les retrouvera plus tard en 1916 sur la célèbre "Voie sacrée"...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Dés 1909 il a été décrété qu'en cas de mobilisation, les autobus seront transformés en transport de viande. Les grandes manœuvres du Sud-ouest en 1913 confirment la pertinence de la solution. Pendant le temps de paix, tous les matériels nécessaires à la transformation des autobus sont stockés dans les ateliers de la CGO, rue Championnet à Paris. Très rapidement, 770 autobus sont disponibles pour ravitailler les divisions, 63 sections sont opérationnelles dès août 1914.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Dans l'une de ses sections se retrouve les deux personnages objet de notre recherche : Le dessinateur Benjamin Rabier célèbre pour ses illustrations des fables de La Fontaine et créateur de Gédéon le Canard et de Léon Bel qui deviendra un célèbre fromager...
Tous deux servent dans la même section RVF B70
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Compte tenu de la finalité de sa section Benjamin Rabier dessine comme emblème de sa section une vache qu'il baptise avec humour et ironie : "Wachkyrie"
En 1922 , Léon Bel lance son nouveau fromage qu'il appelle : "La Vache qui rit" et demande à Benjamin Rabier de lui dessiner sa célèbre VACHE
Documentation et photos prisent dans : Chars et Véhicules Militaires aux éditions Hachette (Véhicules de servitude et de liaison) France 1914-1918, pages 115 & 116
Confirmation sur le site du fromager:
DEPUIS SA CRÉATION EN 1921, La vache
qui rit se définit par l’innovation et l’audace, la modernité
et l’impertinence. Depuis plusieurs décennies, elle est
le résultat d’une aventure agro-industrielle exemplaire
menée au 20ème siècle à la suite du fondateur Léon Bel
(1878-1957). Historiquement, La vache qui rit est l’une
des premières marques de fromage industriel, créée
à une époque où ce domaine d’activité était encore
largement artisanal ou de production fermière.
Sa boite ronde illustrée qui représente une vache hilare
portant des boucles d’oreille constituées de boites
mises en abyme est immédiatement reconnue par 97%
des Français.
NAISSANCE DE LA VACHE QUI RIT
Pourquoi donc Léon Bel se lance-t-il dans la fabrication
du fromage fondu ? La première raison, la plus
importante sans aucun doute, est qu’il est convaincu
que ce produit est un bon produit, qu’il peut plaire
aux consommateurs et devenir, à l’avenir, un produit
incontournable. Autre avantage : un fromage fondu
est pasteurisé et de ce fait, il se dégrade moins vite.
La zone de commercialisation potentielle est donc
beaucoup plus importante.
Comment l’idée de donner un tel nom - « La vache qui
rit » - à son fromage est-elle venue à Léon Bel ?
Durant la Première guerre mondiale, Léon Bel fut
affecté au 7ème escadron du Train, une unité
également appelée le régiment de Ravitaillement
en Viande Fraîche (le RVF). Au cours du conflit,
l’état-major militaire décida de doter certaines unités
d’un emblème spécifique. L’objectif était de remonter
le moral des troupes tout en resserrant l’esprit de corpsautour d’un symbole qui soit reconnu et apprécié par
les soldats. Pour obtenir le meilleur résultat possible,
un concours fut lancé auprès de plusieurs illustrateurs.
A ce concours participa Benjamin Rabier,
un dessinateur animalier très célèbre au début
de 20ème siècle, créateur du personnage de Gédéon.
Le dessin retenu pour orner les camions du RVF
fut finalement celui d’une vache hilare. Signé Benjamin
Rabier, cet emblème ne portait pas à l’origine de nom.
Mais très rapidement, les militaires vont le baptiser
« La Wachkyrie ». Cette « Wachkyrie » était
évidemment un joli pied de nez fait aux soldats
ennemis dont l’emblème était alors les les Walkyries,
figures légendaires de la mythologie germanique