Le jeune homme s'est noyé au cours d'une séance de "transmissions des traditions"...
Le sous-lieutenant Jallal Hami est mort cette nuit, vers minuit, sur le camp de Coëtquidan (56). Les circonstances exactes de son décès font l'objet de deux enquêtes (judiciaire et de commandement), mais on sait qu'il s'est produit au cours du franchissement d'un étang, de nuit, vraisemblablement par noyade
Jallal Hamii, 24 ans, né en Algérie mais de nationalité française, venait d'intégrer l'Ecole spéciale militaire dans le cadre du recrutement sur titre ouvert à bac+5. Diplômé de l'Institut d'études politiques, il était originaire de la région parisienne. Arrivé à Coëtquidant en septembre, il suivait un semestre de formation militaire initiale avec les éleves officiers du 3ème bataillon (1ere année).
L'AFP fournit des détails supplémentaires, citant le procureur de la République. Le drame s'est produit dans le cadre du "cursus de transmission des traditions validé par les autorités militaires". En langage clair, lors d'une séance de bizutage... "Sur la base du volontariat", seulement 12 élèves ont participé à une épreuve physique, la traversée d'un étang sur environ 50 mètres, a expliqué le procureur. Alors que des projecteurs éclairaient l'étang, une coupure de courant a eu lieu pendant "quelques minutes", après laquelle des recherches ont été lancées pour retrouver le jeune sous-lieutenant qui manquait à l'appel, pour finalement découvrir son corps sans vie
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