Décès d'un des blessés de la fusillade de Gwam

Le capitaine Christophe Schnetterle, 5e mort de la fusillade de Gwan

Gérard Longuet vient d'annoncer le décès ce matin, des suites de ses blessures, du capitaine Christophe Schnetterle du 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces (Isère), hospitalisé à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce (Paris).

Il avait été très grièvement blessé le 20 janvier, en Afghanistan, par les tirs délibérés d'un soldat de l'armée nationale afghane, alors qu'il effectuait avec ses camarades une séance d'entrainement physique à l'intérieur de la FOB Gwan, une base militaire franco-afghane en Surobi. Quatre autres militaires français, appartenant au 93e régiment d'artillerie de montagne et au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse), avaient également été mortellement touchés et quatorze militaires français blessés lors de cette attaque

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Cérémonie d’hommage au chef d’escadron Schnetterle

Les honneurs militaires funèbres ont été rendus au chef d’escadron Christophe Schnetterle, du 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces, blessé en Afghanistan et mort à Paris

Dans l’enceinte du quartier de Reyniès, l’ensemble du 93e régiment d’artillerie de montagne a dit adieu à leur camarade, le chef d’escadron Christophe Schnetterle, vendredi 30 mars 2012. Le Dr Marc Laffineur, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, a présidé cette cérémonie, en présence du général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre.Le chef d’escadron Schnetterle, grièvement blessé lors de l’attaque d’un groupe de soldats français en Afghanistan le 20 janvier 2012, est décédé le 27 mars à Paris des suites de ses blessures. Promu au grade supérieur à titre posthume, il a été décoré de la Légion d’honneur et de la croix de la Valeur militaire à l’ordre de l’Armée. Christophe Schnetterle, âgé de 45 ans, était marié et père de deux jeunes filles de 16 et 21 ans. Il avait servi, au cours de sa carrière militaire, aux 53e, 54e et 57e régiments d’artillerie puis au 93e RAM. Dans son éloge funèbre, monsieur Laffineur s’est adressé au chef d’escadron Schnetterle en ces termes : « Par-delà la douleur, nous n’oublierons jamais combien votre combat était juste, combien il était grand. Il aura été celui de la liberté et de la dignité du peuple afghan, celui de la lutte contre le terrorisme qui n’aspire qu’à semer la terreur et la haine. Il aura été celui de nos plus belles valeurs, ces valeurs que nous n’aurons de cesse de défendre là où elles sont bafouées. Aussi votre combat sera-t-il toujours le nôtre.[…] Aujourd’hui, ce sont vos camarades qui veillent sur vous et sur votre famille. […]Vous pouvez compter sur les militaires […] et sur la Nation entière pour leur témoigner la solidarité et la reconnaissance qui leur sont dues.[…] Je veux que votre femme et vos enfants le sachent et ne l’oublient jamais : vous vous êtes comporté en héros, vous serez toujours un héros dans notre mémoire collective.Si le 93e RAM de Varces porte aujourd’hui le deuil de votre disparition, […] il perpétuera votre engagement d’exception, il en fera un modèle pour l’avenir. »

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