Une caserne oubliée : le quartier Pronner à Montmédy (55)

Voilà un beau recyclage de caserne dans son intégralité, elle est devenue un centre de détention.

Historique du 454e GAAL (Groupe d’Artillerie Antiaérienne Légère) :

a été recréé au quartier Proner (resté inoccupé depuis 1945), à Montmédy (Meuse), le août 1968, avec des personnels provenant des autres formations d’artillerie antiaériennes.
Elément Organique Divisionnaire de la 4e Division, sa structure est la suivante :
Chef de corps : LCL Pierre Aubert (précédemment commandant en second du 405e RAA),
Batterie de commandement et des services (BCS),
1e batterie de tir (bitubes de 30 mm),
2e batterie de tir (8 canons de 40 mm Bofors),
3e batterie de tir (8 canons de 40 mm Bofors) non activée, faute de place pour loger son personnel et ses installations, ses véhicules étant néanmoins stockés au régiment, à la charge de la 2e batterie,
11e batterie (batterie d’instruction).
La garde de l’étendard du 54e RA lui est confiée.
Le colonel Yves Bresson prend le commandement du régiment en août 1970.
Le Groupe fait mouvement à l’automne 1970 sur Verdun ; il prend la suite du 164e RI et s’installe au quartier Niel (à Thierville) et y procède à l’activation de sa 3e batterie.
Il change d’appellation le 1er novembre 1970 et devient le 54e RA, sans modification de son rattachement, de son organisation et de ses missions, et avec le même chef de corps.



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et la caserne en 2011 (enfin le Centre de Détention) :

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Merci pour ce reportage. La destinée des casernes est parfois étonnante. Beaucoup sont détruites, et d'autres "recyclées" en habitations, en centres sociaux ou administratifs, je n'avais pas encore vu en prison.

jcj

il me faut encore y retourner j'ai oublié deux casernes dans cette ville dont je souhaite voir leur destination

Bonjour,

On peut quand même être perplexe devant cette reconversion, quoiqu'en pensent ceux qui regardent l'armée de travers, il y a de sérieuses différences entre les casernes et les prisons !
Il serait intéressant de connaitre le coût des aménagements, ils ont du êtres de grande ampleur, y compris la charmante toiture du mirador !

enfin, le coût est peut-être déraisonnable vie comme ça, mais dans les années 70, ai départ des 500 militaires et de leurs famille, il s'agissait presque d'1/3 de la population de la ville qui est partie.

Et ensuite que faire dans une ville qui se meure??? Je pense que le gouvernement de l'époque a pris la meilleure décision au point de vue économique pour ce secteur.


Ont été ajouté : le double mur d'enceinte (un en béton, un en grille solide), 4 mirador, un tunnel pour l'accès au terrain de foot (avec mirador)), un gymnase et environ 2500m² d'ateliers, sinon le reste est d’époque (juste repeint pour les façades et modifier intérieurement



et demande-toi ce qu'aurait pu faire l'armée avec un tel site qui ne pouvait accueillir que deux groupes de combats actifs????