Crash d'un Rafale de la BA 113 de St Dizier !

Corrèze: Crash d'un Rafale
Le ministère de la Défense a annoncé qu'un Rafale de l'armée de l'air s'était écrasé en Corrèze lors d'une mission d'entraînement. "Le pilote, un aviateur confirmé de l'armée de l'air, est porté disparu", précise un communiqué. L'avion s'est écrasé en fin d'après-midi "dans une zone non habitée sans causer de dommages au tiers", poursuit le texte.

Un Rafale s'écrase en Corrèze, le pilote disparu

Un Rafale de la base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne) s'est écrasé jeudi sur la commune de Neuvic (Corrèze) et son pilote est porté disparu, selon un communiqué du Sirpa Air publié dans la soirée à Paris.

Selon le communiqué du service d'information et de relations publiques de l'Armée de l'air, l'appareil effectuait une mission d'entraînement. Il s'est écrasé dans une zone non habitée et sa chute n'a fait aucune victime.

Selon le Sirpa Air, c'est la première fois qu'un Rafale s'écrase.

Le Rafale est opérationnel depuis juin 2006. Il y a 27 appareils de ce type en service dans l'Armée de l'air, dont 21 biplaces et 6 monoplaces.

Sa première mission sur un théâtre d'opération extérieure s'est effectuée de mars à juin 2007. Trois Rafale étaient alors déployés sur la base de Douchanbé (Tadjikistan) où ils apportaient un soutien aérien aux forces de l'Otan présentes au sol en Afghanistan.

Selon Frédéric Solano, chef du département médias au Sirpa Air, l'accident est survenu alors que deux Rafale effectuaient une mission à 4000 m d'altitude.

Le pilote du Rafale qui s'est écrasé, "un aviateur confirmé" selon le Sirpa, était toujours porté disparu en début de soirée. L'Armée de l'Air ignorait si le pilote avait pu faire fonctionner son siège éjectable.

L'Armée de l'air a ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de l'accident.


Publié le 06 décembre 2007 à 22h05 | Auteur : © 2007 AFP

Le ministre de la Défense, monsieur Hervé Morin, s'est rendu, en milieu de journée, ce vendredi 7 décembre, sur les lieux de l'accident du Rafale qui s’est écrasé, le jeudi 6 décembre au soir, sur le territoire de la commune de Neuvic (Corrèze).

Le corps du pilote, décédé dans l’accident, a été découvert parmi les débris de l'appareil dont l’épave a été retrouvée dans une zone inhabitée. Aucune autre victime n’est à déplorer dans cet accident.

Alors que deux Rafale effectuaient une mission d’entraînement à environ 4 000 mètres d’altitude, entre Tulle et Clermont-Ferrand, l’un des appareils a disparu des écrans radars, pour une raison indéterminée.

C’est le seul crash d’un Rafale depuis son entrée en service dans l’armée de l’air en juin 2006.

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Le jeudi 6 décembre 2007 vers 18h20, au cours d’une mission d’entraînement, un Rafale de la base aérienne 113 «Commandant Antoine de Saint-Exupéry» de Saint-Dizier (52), s’est écrasé sur le territoire de la commune de Neuvic (19).

Le capitaine Emmanuel Moriuser, pilote confirmé de l’armée de l’air est décédé.
L’avion s’est écrasé dans une zone non habitée sans causer de dommages aux tiers.
Une enquête va être diligentée par le bureau enquêtes accidents Défense - air afin de déterminer les circonstances de cet accident.

Le général d'armée aérienne Stéphane Abrial, chef d'état-major de l'armée de l'air, exprime sa profonde émotion et s'associe à la douleur de la famille de la victime.

L'escadron de chasse EC1/7 "Provence", auquel appartenait le pilote, vient de créer un blog dédié accessible ici.

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Le pilote du Rafale qui s'est écrasé hier est décédé
07/12/2007-14h45 - Jean-Marc Tanguy - © Le Point.fr

La famille a appris la terrible nouvelle en fin de matinée : le pilote du Rafale qui s'est écrasé hier dans la région de Neuvic (en Corrèze) est décédé.
Les causes du crash sont encore obscures : l’avion volait en formation avec un deuxième Rafale à 4 000 mètres, quand il a perdu de l’altitude. D’après les informations du point.fr, le pilote ne se serait pas éjecté.

Un escadron d’élite

Le pilote était détenteur de la plus haute qualification possible pour un pilote de combat : celle de chef de patrouille (CP), qui permet à son titulaire d’effectuer les missions les plus complexes. Tous les pilotes de l’escadron de chasse 1/7 Provence, auquel il appartenait, ont été triés sur le volet pour mettre en oeuvre le Rafale, depuis plus de deux ans. Tous ont effectué des missions de guerre, dans les Balkans, et, la plupart, en Afghanistan. Trois Rafale avaient d’ailleurs été déployés, en début d’année, dans cette zone. Le 1er avril, un de ces appareils avait pu tirer ses premières " bombes guidées laser " sur une grotte hébergeant des talibans.

La mission d’hier était d’ailleurs, selon les rares précisions transmises par l’Armée de l’air, similaire à celles que les Rafale ont effectuées en Afghanistan : l’appui-feu, en lien avec des commandos "ciblant" l’ennemi, pour éviter tout dommage collatéral. Une mission que les Rafale vont d’ailleurs à nouveau effectuer, dès les premiers jours de 2008. L’avion doit en effet encore une fois faire preuve de ses capacités sur place, sans doute depuis la base de Kandahar même, où on attend également, pour le printemps, le grand concurrent du Rafale, le Typhoon, sous couleurs anglaises.

Un accident qui tombe au plus mauvais moment

Le Rafale, pourtant convaincant sur le plan technico-opérationnel, n’a toujours pas trouvé preneur à l’export, et vient de connaître un nouvel échec au Maroc. Lors de son prochain séjour en France, le colonel Kadhafi pourrait commander une petite quinzaine de Rafale. Autant dire que cet accident tombe au plus mauvais moment.

L’Armée de l’air n’avait pas connu d’accident depuis le mois d’août (collision d’un Mirage avec un ULM). Le 6 mai 2007, un de ses Twin Otter avait été accidenté au Sinaï, faisant 9 morts, dont un militaire canadien. Le ministre de la Défense Hervé Morin s’était alors mis à dos bon nombre de pilotes, car il ne s’était pas déplacé à Mont-de-Marsan, le 18 mai, pour l’enterrement des militaires. Il s’était alors défendu en expliquant qu’au même moment, le gouvernement Fillon se mettait en place.