Je me suis également pas mal arrêté sur cet article ...
Il n'a pas sa langue dans sa poche ce monsieur Debay.
Une petite autobiographie trouvé sur le net : ( il en a fait du chemin ... )
Yves Debay
Né le 24 décembre 1954 à Elisabethville, Yves Debay passe toute son enfance au Congo belge. Il est ainsi témoin des événements du Katanga de 1961 à 1963. En 1975 il rejoint l’armée belge comme simple soldat au 4e Chasseurs à Cheval (unité de reconnaissance), alors qu’il a réussi brillamment l’examen d’entrée à l’école de préparation de l’École Royale. En 1976-77, il entre à l’École des sous-officiers et y suit six mois de formation pour l’infanterie, et six mois de formation pour les blindés.
En 1977 il devient chef de char sur Léopard 1. C’est en 1978 qu’il passe son brevet Codo au sein du Rhodesian Light Infantry Intake 162. Il fera la guerre en commando de chasse au sein du Support Troop, une petite troupe d’éclaireurs. Il effectue son premier External (raid outre-frontière) en octobre 1979 au Mozambique lors de l’opération Miracle. Il donne sa démission à l’avènement de Mugabe.
En 1981, il rejoint l’Armée sud-africaine, suit le terrible cours Pathfinder et passe un stage FAC (Forward Air Control).
Son aventure de reporter débute en 1985 avec un reportage sur Reforger 85, puis un premier reportage sur l’Armée française, où il gagnera vite le soutien et la confiance du SIRPA Terre.
En 1986, il participe à la création du magazine Raids auquel il collaborera pendant près de 15 ans.
En 1989, il couvre les événements du Liban sous les obus Syriens, en compagnie des soldats du général Aoun. En 1990-91 il suit, sans autorisations, l’avance de la division Daguet dans le Golfe, avant de basculer avec la 24th US ID Victory division et la 82 ABN sur l’Euphrate et il est fait prisonnier par la Garde Républicaine de Saddam Hussein au sud de Bassorah.
Entre 1991 et 2001, il fait une trentaine de séjours en Ex-Yougoslavie : Sarajevo, Brcko, Kosovo, Macédoine.
Il effectue également deux séjours en Afghanistan où il est le seul reporter-photographe présent lors de la chute de Taloqan en septembre. Le commandant Massoud, avec qui il passe plusieurs nuits à discuter tactique et armes, l’honore de son amitié.
Ce témoin objectif et averti, spécialiste de la chose militaire, se double d’un chroniqueur de talent, qui décrit avec beaucoup de sensibilité, d’humour et d’indulgence, les petits et les grands événements de notre Histoire en devenir.