Un article sur le site de L'Est Républicain (en date du 8 juin 2011) au sujet du devenir des cendres du Général Bigeard
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"Les cendres déposées à Fréjus ?
Nancy. Il l’a souvent affirmé, au cours des décennies passées. Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu, pour retrouver — dans l’éternité — ses compagnons d’armes, morts au combat. Dans les semaines qui suivirent la disparition du Vieux soldat, l’été dernier...
Il l’a souvent affirmé, au cours des décennies passées. Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu, pour retrouver — dans l’éternité — ses compagnons d’armes, morts au combat.
Dans les semaines qui suivirent la disparition du Vieux soldat, l’été dernier, les premières démarches de l’État Français buttèrent rapidement sur les atermoiements, les réticences des autorités vietnamiennes. À l’évidence, le chemin s’annonçait difficile, compliqué, semé d’embûches.
Hervé Morin, alors ministre de la défense, puis Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé, qui se sont succédé au Ministère des affaires étrangères, ont eu le dossier en main. Sans résultat probant. Visiblement, le Vietnam fait la sourde oreille.
Le héros de 1954
En tout cas, ne montre pas un réel enthousiasme à relayer les dernières volontés du héros de 1954.
Aujourd’hui, l’urne cinéraire est toujours entreposée dans un crématorium lorrain. Pour peu de temps encore. Car la législation est claire. Le réceptacle ne peut rester dans l’établissement pas plus d’un an. Passé ce délai, il doit être déposé dans une sépulture ou un columbarium, voire scellé sur un monument funéraire… ou son contenu dispersé dans un jardin du souvenir. Date butoir de ce dossier : le 22 juin prochain. Une solution transitoire va donc être proposée par la famille, en attendant une mesure définitive.
Aujourd’hui, on s’oriente vers une solution qui va sans doute satisfaire de nombreux admirateurs du Général : le probable dépôt des cendres au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus, dans le Var.
Un monument composé de plusieurs édifices, dont une nécropole où reposent les corps de 20.000 civils et militaires, et le Mur du Souvenir, long d’une soixantaine de mètres, sur lequel est gravé le nom des 34.000 « morts pour la France » dont la dépouille n’a pas été rapatriée.
Si l’on en croit des proches du général Bigeard, la cérémonie à Fréjus pourrait avoir lieu avant la fin de l’année.
M. B."
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