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Sujet: Exercice inter-armées HEMEX ORION 2023- # 40 Mar 24 Jan 2023 - 7:53
Bientôt un gigantesque exercice militaire de fin février à début mai 2023
TheBoss Chef d'Etat Major des Armées
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Sujet: Re: Exercice inter-armées HEMEX ORION 2023- # 40 Mar 24 Jan 2023 - 8:04
Les armées françaises se préparent à un exercice d'ampleur inédite au premier semestre 2023, qui mobilisera jusqu'à 12 000 militaires sur le territoire dans un scénario de conflit majeur contre un État.
Entre fin février et début mai 2023, dans le cadre de l'exercice "Orion", 7000 militaires seront engagés dans le sud de la France dans une séquence qui comprendra des opérations navales en Méditerranée.
C'est un exercice militaire qui aura la particularité d'impliquer toutes les composantes des armées (terre, mer, air, spatial) dans l'ensemble des champs matériels et immatériels (cyber, informationnel...). Son nom ? "Orion". Cet exercice d'ampleur inédite depuis la Guerre froide préparé par les armées françaises se déroulera au premier semestre 2023. Il mobilisera jusqu'à 12 000 militaires sur le territoire dans un scénario de conflit majeur contre un État, dont la guerre en Ukraine confirme la pertinence.
Y seront notamment déployés les nouveaux blindés Griffon de l'armée de Terre, des chars Leclerc, mais également des systèmes de défense sol-air, des avions de combat ainsi que le porte-avions Charles-de-Gaulle et deux porte-hélicoptères amphibies. Des partenaires européens (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Italie, Espagne) seront également associés à cet exercice, ainsi que les États-Unis, qui va jouer une division de manière numérisée.
"Le contexte géostratégique justifie cet exercice" dont l'idée est née en 2020, bien avant l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, a souligné mardi 15 novembre le général Yves Metayer, commandant de la division emploi des forces à l'état-major des armées, lors d'une conférence de présentation de l'exercice "Orion". "En 2017, la Revue stratégique (française) décrivait l'arrivée de la perspective d'un conflit majeur et la nécessité de s'y préparer. Il faut adapter notre préparation opérationnelle et notre doctrine d'emploi" après plus de deux décennies de guerre asymétrique contre les djihadistes, a-t-il commenté. "Il faut se préparer au pire pour éviter qu'il arrive ou pour pouvoir en atténuer les conséquences", a également affirmé le général Métayer, rapporte Le Monde.
Quelque 7000 militaires engagés dans le sud de la France
Cet exercice à grande échelle comprendra trois phases. Entre fin février et début mai, 7000 militaires seront engagés dans le sud de la France dans une séquence qui comprendra des opérations navales en Méditerranée, une opération amphibie à Sète (Hérault) puis une phase aéroportée à Castres (Tarn). Il s'agira de simuler une intervention dans un pays fictif, déstabilisé par des milices, baptisé "Arnland", frontalier d'un État puissant orchestrant ces troubles, et doté de l'arme nucléaire, appelé "Mercure".
Puis, de mi-avril à début mai, les armées simuleront un affrontement aéroterrestre de haute intensité contre cet État voisin, avec le déploiement de 10 à 12 000 militaires en Champagne, sur une zone de front de cinquante kilomètres de long pour 200 kilomètres de profondeur.
Entre les deux grandes séquences, une phase civilo-militaire sera organisée sous l'égide du Secrétariat général de la défense et la sécurité nationale (SGDSN), qui sera centrée sur les différents moyens de soutien civil aux armées en cas d'engagement majeur (santé, transport...), les réserves et la lutte informationnelle, conformément à la volonté désormais affichée des armées de faire de la "lutte informationnelle" et de "l'influence" un domaine de combat à part entière. "Après la chute du mur de Berlin, on a laissé s'étioler les mécanismes qui existaient pendant la Guerre froide dans l'hypothèse d'une mobilisation", fait valoir le général Yves Metayer. Comme le relève Le Monde, un exercice de l'ampleur d'"Orion" devrait désormais être mené tous les trois ans, selon l'état-major des armées.
Source : L'Express
TheBoss Chef d'Etat Major des Armées
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Sujet: Re: Exercice inter-armées HEMEX ORION 2023- # 40 Mar 24 Jan 2023 - 8:10
L'exercice interarmées HEMEX ORION se déroulera en France du mois de février au mois de mai 2023. Cet exercice s'inscrit dans le cadre de la préparation opérationnelle des armées à une hypothèse majeure (conflit de haute intensité).
HEMEX (Exercice d'hypothèse d'Engagement Majeur) ORION (Opération d'envergure pour des armées Résilientes, Interopérables, Orientées vers la haute intensité et Novatrices) est un exercice inédit qui vise à entraîner les armées françaises dans un cadre interarmées et multinational, selon un scénario de haute intensité réaliste et exigeant qui prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (lutte informationnelle, cyber, espace...). Ce type d'HEMEX pourrait avoir lieu tous les trois ans.
Le scénario.
Le scénario a bénéficié d'un apport d'une société canadienne, le groupe Calian. Voir mon post ici. L’État Arnland est déstabilisé par des milices et groupes armés, soutenus par l’État Mercure. Une résolution de l'Onu permet un engagement militaire pour venir en aide à cet État. D'où l'intervention de forces alliées pour soutenir les autorités d'Arnaland. Mais une phase de confrontation majeure et symétrique va ensuite être initiée avec l’État Mercure qui va progresser dans le territoire d'Arnland, forçant à une action d'arrêt majeure. A noter qu'une GREY CELL sera chargée de "simuler les organisations gouvernementales d'Arnland", pays qui va être attaqué et en partie envahi, ce qui provoquera des mouvements de réfugiés, des déplacés et des prisonniers de guerre.
ORION 2023, un exercice en 4 phases imaginé dès l'été 2020:
La planification, qui a débuté en mai 2022, est toujours en cours, même si les grandes lignes d'ORION sont arrêtées. ORION commencera avec une phase d'entrée en premier, fin février - début mars. 7 000 militaires seront engagés dans le sud de la France (de Sète à Castres) et en Méditerranée, avec des opérations amphibie pour l'une (port de Sète) et aéroportée pour l'autre (aéroport de Castres), ainsi que dans le cadre d'opérations aériennes et aéronavales. Une phase civilo-militaire aura lieu de la mi-mars à la fin mars, autour de 5 thèmes: 1) soutien civil à l'engagement des armées via des acteurs publics et privés, 2) droit et normes: les contraintes, 3) RH et réserves, 4) rétroaction sécuritaire sur le territoire national, 5) communication et lutte informationnelle.
Engagement majeur : avril - mai (10 000 à 12 000 militaires) dans l'est de la France.
Les capacités.
Terre: l'AdT sera présente pour toutes les phases, mobilisant ses forces pour les ops amphibie et aéroportée, les rétro-activant pour la phase sur le territoire national (protection des infrastructures, par ex), puis engageant la 3e division (et des éléments de la 1ere) pour une manœuvre défensive puis une contre-attaque, le tout en liaison avec une division US qui jouera sa partition en simulation. Cette phase s'inscrira dans le "théâtre opérationnel hybride partagé" (TOHP).
Air: voir le détail sur les deux diapos ci-dessous. L'idée est de faire évoluer l'AAE dans un environnement aérien contesté.
Mer: la marine et les marines partenaires (pour tester l'interopérabilité) vont mettre en jeu une force amphibie et un groupe aéronaval (force bleue) et une force ennemie (force rouge). Pour la marine, Orion commencera avec une opération amphibie d'envergure sous menaces et avec des tentatives de déni d'accès (forces navales rouges, mines, forces à terre).
Source : Ouest France - Lignes de défense
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Sujet: Re: Exercice inter-armées HEMEX ORION 2023- # 40 Mar 24 Jan 2023 - 8:29
De février à mai 2023, les forces armées françaises seront engagées dans un exercice d’une ampleur exceptionnelle baptisé HEMEX ORION. Un acronyme signifiant Exercice d’hypothèse d’Engagement Majeur (HEMEX) et Opération d’envergure pour des armées Résilientes, Interopérables, Orientées vers la haute intensité et Novatrices (ORION).
Ces manœuvres, présentées comme inédites par le ministère des Armées, de par leur ampleur et leur durée, mobiliseront quelques 12.000 soldats, marins et aviateurs français, ainsi que plusieurs milliers de militaires de pays alliés, dont les États-Unis, la Belgique, l’Italie et le Royaume-Uni. Il s’agira, dans le contexte de la guerre en Ukraine, de simuler un conflit majeur avec un adversaire étatique et d’entrainer les armées françaises et alliées autour d’un scénario de haute intensité prenant en compte des domaines émergents (influence, supériorité informationnelle, multi-milieux, multi-champs).
L'objectif sera notamment d’intervenir dans un pays déstabilisé en établissant une tête de pont puis en repoussant une opération d’invasion. Les manœuvres débuteront en Méditerranée et dans la Sud de la France, entre Sète et Castres, avant de se poursuivre vers les Ardennes. Parmi les premières séquences d’HEMEX ORION, la Marine nationale et l’armée de Terre conduiront une importante opération de projection de forces depuis la mer, avec pour objectif affiché de confirmer la capacité de la France à entrer en premier, sous menace, dans une zone contestée. Pour y parvenir, la flotte mobilisera le groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle et deux groupes amphibies comprenant notamment un porte-hélicoptères amphibie chacun.
Un chaland de transport de matériel (CTM) entrant dans le radier du PHA Dixmude.
Dans cette perspective, les différentes forces qui seront engagées se préparent individuellement et collectivement. A ce titre, des manœuvres se sont déroulées près de Toulon le 22 novembre. Des engins (EDAR et CTM) de la flottille amphibie ainsi qu’un détachement de la 6ème brigade légère blindée ont embarqué sur le PHA Dixmude afin de se qualifier aux techniques de débarquement. Il y avait également à bord des hélicoptères de l'aviation légère de l'armée de Terre. Mer et Marine a pu assister à cet exercice baptisé Narval.
Arrivée dans le radier du PHA et manœuvres de chargement de véhicules à bord de l'EDAR. Le camion, venant du pont garage du bâtiment, y embarque en marche arrière.
ORION approche, en tout cas sa phase 2 qui sera jouée de la fin février à la mi-mars
J'en rappelle le scénario puis le déroulement:
L'Etat Arnland est déstabilisé par des milices et groupes armés, soutenus par l'Etat Mercure. Une résolution de l'Onu permet un engagement militaire pour venir en aide à cet Etat. D'où l'intervention de forces alliées pour soutenir les autorités d'Arnaland. Mais une phase de confrontation majeure et symétrique va ensuite être initiée avec l’État Mercure qui va progresser dans le territoire d'Arnland, forçant à une action d'arrêt majeure. A noter qu'une GREY CELL sera chargée de "simuler les organisations gouvernementales d'Arnland", pays qui va être attaqué et en partie envahi, ce qui provoquera des mouvements de réfugiés, des déplacés et des prisonniers de guerre.
ORION 2023, un exercice en 4 phases, imaginé dès l'été 2020: La planification, qui a débuté en mai 2022, est toujours en cours, même si les grandes lignes d'ORION sont arrêtées. ORION commencera avec une phase d'entrée en premier, fin février - début mars. 7 000 militaires seront engagés dans le sud de la France (de Sète à Castres) et en Méditerranée, avec des opérations amphibie pour l'une (port de Sète) et aéroportée pour l'autre (aéroport de Castres), ainsi que dans le cadre d'opérations aériennes et aéronavales. Des plastrons d'ARES (ex-SDTS) seront engagés.
Une phase civilo-militaire aura lieu de la mi-mars à la fin mars, autour de 5 thèmes: 1) soutien civil à l'engagement des armées via des acteurs publics et privés, 2) droit et normes: les contraintes, 3) RH et réserves, 4) rétroaction sécuritaire sur le territoire national, 4) communication et lutte informationnelle.
Engagement majeur : avril - mai (10 000 à 12 000 militaires) dans l'Est de la France.
Seulement dans l'Est ? A en croire le document ci-dessus, les terrains de jeu seront multiples. Surtout en phase 4 où cinq zones d'activités sont annoncées (trois sont aériennes):
La surprise vient de la zone d'activité Ouest. Une zone visiblement aéronavale selon la carte ci-dessus puisqu'aucune zone terrestre du Finistère ne semble concernée par les phases de terrain libre.
Renseignement pris, un exercice de défense des infrastructures militaires de la rade de Brest et des emprises du Finistère se déroulera presque concomitamment à la phase 4 d'ORION. Il devrait avoir lieu fin mars, début avril, mettant en scène des moyens de la Marine, de l'armée de Terre et de l'armée de l'Air et de l'Espace.
Par ailleurs, et bien dans le cadre de la phase 4 d'ORION, il s’agit d’inclure dans le scenario en phase 4 des moyens navals ayant une capacité missile de croisière naval (MdCN).
Comme l'écrit l'EMA dans un document récent, "c’est une occasion unique pour la population d’aller à la rencontre de son armée, de découvrir ses matériels et de mieux comprendre son action. Le lien armée-nation est essentiel pour nos forces armées. Le soutien de la population, portée par une cohésion nationale affirmée et résiliente, est l’une des clés du succès d’une intervention d’ampleur pour protéger notre souveraineté."
Source : Ouest France - Lignes de défense
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Dans le cadre de la préparation de l'exercice ORION, le Groupement Tactique Embarqué actuellement à bord du Porte Hélicoptères Amphibie MISTRAL est parti à l’assaut de la Corse.
Les Légionnaires de la 13e Demi-Brigade de la Légion Étrangère (13e DBLE) ont démontré leurs aptitudes opérationnelles à agir de la mer vers la terre :
Le général de division Nicolas le Nen, commandant le Commandement pour les Opérations InterArmées (CPOIA) et directeur d'Orion 2, a présenté "les enjeux, l’ambition et le périmètre de la phase 2 de l’exercice ORION" qui se déroulera principalement dans le sud de la France.
Je rappelle le scénario : L’État Arnland est déstabilisé par des milices et groupes armés, soutenus par l’État Mercure. Une résolution de l'Onu permet un engagement militaire pour venir en aide à cet Etat. D'où l'intervention de forces alliées pour soutenir les autorités d'Arnaland. Mais une phase de confrontation majeure et symétrique va ensuite être initiée avec l'Etat Mercure qui va progresser dans le territoire d'Arnland, forçant à une action d'arrêt majeure.
Cette phase 2 est une phase d'entrée en premier dans un environnement contesté; elle comporte une phase amphibie avec un débarquement dans la région de Sète où sera installé un hub logistique, une phase aéroportée dans les secteur de Castres/Cahors, des frappes aériennes et maritimes sur les milices, des opérations dans les champs immatériels (cyber, influence).
En février et mars, 7 000 militaires seront engagés dont un millier qui joueront le rôle de l'ennemi (en l'occurrence des milices qui déstabilisent le pays Arnland).
La 11e Brigade Parachutiste fournira une grande partie de ces effectifs. Ces soldats viendront des 8e Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine de Castres qui formera l’ossature d’un groupement tactique interarmes (GTIA), du 1er Régiment de Hussards Parachutistess et du 35e Régiment d'Artillerie Parachutiste de Tarbes et du 17e Régiment du Génie Parachutiste de Montauban.
La contribution internationale est encore à finaliser mais des Britanniques seront engagés dans les opérations terrestres, des Américains dans les opérations aériennes et 7 pays étrangers prendront part au volet naval.
Sept composantes seront actives: - cyber à partir de Lyon, - spatiale à partir de Toulouse, - logistique à Sète, - forces spéciales à Paris, - aéronautique à Lyon Mont-Verdun, - amphibie à partir du PHA Tonnerre, - terrestre à Castres, après un aéro-larguage.
Selon le général le Nen, il s'agit de "gagner en expérience opérative", de "mener un entraînement réaliste", de s'assurer que "la planification se déroule comme prévu" et d'assurer "la sécurité des opérations".
Beaucoup d'ambition, en somme, mais sans trop d'imagination et de surprises.
Source : Ouest France - Lignes de défense
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Au quotidien, les équipes de la ZRP traitent des flux logistiques notamment par voie ferrée puisque la zone possède 16 km de voie et plusieurs quais de chargement spécialisés pour le fret militaire.
Dans le cadre des activations, comme pour le soutien de l'exercice ORION, la ZRP a permis de réceptionner le matériel roulant majeur de l'exercice par voie ferrée. Ce dernier est ensuite acheminé vers les ports de Toulon et Sète.
Ce sont 700 militaires et 145 véhicules de l’armée de Terre qui ont embarqué sur les PHA Tonnerre et Mistral en vue de la phase O2 de l’exercice. Avec les équipages des bâtiments et l'état-major embarqué, ils sont désormais pleinement opérationnels.
Dans quelques jours, 30 bâtiments et 50 aéronefs vont se retrouver en Méditerranée pour participer à la phase O2 de l'exercice majeur de préparation opérationnelle ORION23.
Objectif !
conduire une opération amphibie
Sources : Facebook 503°RT et Twitter Marine Nationale
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Depuis le 9 février, la composante logistique arme plusieurs zones de regroupement (ZR) afin de permettre la concentration et l’ordonnancement des moyens engagés sur l'exercice Orion 2023. Une première ZR a été déployée du 9 au 17 février à Miramas pour accueillir et soutenir le déploiement du groupement tactique embarqué de la 6e Brigade Légère Blindée.
Site unique en France, la zone de regroupement principale (ZRP) de Miramas est armée par un détachement permanent du 503e Régiment du Train qui, en cas d’activité majeure, reçoit en renfort de nombreuses capacités logistiques complémentaires selon le besoin opérationnel. L’activation de la ZRP permet de rassembler sur un même lieu, le matériel et le personnel déployé, que ce soit au départ ou au retour de la mission, et de réaliser l’intégration de l’ensemble des soutiens. « Au quotidien, les équipes de la ZRP traitent des flux logistiques notamment par voie ferrée puisque la zone possède 16 km de voie et plusieurs quais de chargement spécialisés pour le fret militaire », explique le capitaine Pascal, chef de centre de la ZRP de Miramas où travaillent 13 personnes.
La zone peut recevoir jusqu’à 1 000 personnes, que ce soit en hébergement ou en restauration, 400 véhicules et 2 trains de 700 mètres chacun. Elle a été activée pour toutes les opérations majeures de ces dernières années. « La dernière en date était le déploiement de l'opération Aigle en Roumanie » rappelle le colonel Thomas Jehanno, chef de corps du 503e Régiment du Train. Pour la seconde phase d’Orion, deux ZR complémentaires et de circonstance (camp des Garrigues et quartier El Parras du 503e RT à Nîmes-Garons) seront mises en route fin février afin de permettre la montée en puissance et l’engagement simultané des échelons complémentaires de la force déployée. Point d'entrée du matériel et du personnel, les 3 ZR seront ensuite orientées vers les ports de Toulon et de Sète pour être déployés.
Initié dès 2021, Orion 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, Orion 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle). Orion 23 permettra également d’aborder les aspects interministériels de la gestion de crise au-delà du périmètre des seules armées.
Source : armée de Terre
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Du 14 au 24 février, le poste de commandement de la 11e Brigade Parachutiste (11e BP) s’est implanté au pôle national des opérations aéroportées (PNOAP) dans le cadre de l’exercice Orion. Basé au 1er Régiment du Train Parachutiste (1er RTP) de Toulouse, il est le centre névralgique de la montée en puissance de la brigade para.
En alerte permanente, le PNOAP concentre sur un même site les moyens matériels et humains permettant de concevoir et de conduire une opération aéroportée. Il est un atout pour la projection en urgence des unités de la 11e BP, dans le cadre de l’échelon national d’urgence des troupes aéroportées. Sa position centrale permet de rassembler toutes les composantes afin de mener une projection de forces dans le but de frapper vite, fort et loin. L’ensemble des postes de commandement des unités participant à l’exercice Orion, coordonnent l’opération. Sous le hangar du PNOAP, toutes les unités joueuses participent au rehearsal (répétition). Moment crucial avant la conduite de l’opération aéroportée, cette phase donne aux unités impliquées une vision d’ensemble de l’opération.
Conditionner le matériel aérolargable
Le 1er RTP prépare l’ensemble du matériel aérolargable en conditionnant les équipements destinés à être chargés dans les aéronefs et aérolargués. Lors du conditionnement, les arrimeurs largueurs travaillent avec minutie sur les charges en vérifiant la mise en place du matériel, l’utilisation des outils et l’équilibrage des équipements.
Les chefs de groupe vérifient la conformité de la charge. « Au1er RTP, nous sommes en mesure de recevoir le matériel à larguer et d’accueillir le personnel à mettre à terre », souligne le lieutenant-colonel Xavier, chef du bureau opérations instructions du régiment et chef du PC du groupement d'appui à la mise à terre (PC-GAMAT) de l'exercice. Le 1er RTP est le régiment unique d’appui à la mise à terre au sein des armées.
Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle). ORION 23 permettra également d’aborder les aspects interministériels de la gestion de crise au-delà du périmètre des seules armées.
Source : armée de Terre
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Il y a deux semaines, le groupe aéronaval français emmené par le porte-avions Charles de Gaulle a remonté la mer Rouge pour franchir le canal de Suez et revenir en Méditerranée, où il a achevé la mission Antarès, débutée le 15 novembre avec son départ de Toulon. Le GAN, après une première phase dans le bassin méditerranéen, avait gagné au bout d’un mois l’océan Indien, où il a participé à différentes opérations et manœuvres avec les pays riverains et alliés, dont l’exercice franco-indien Varuna du 16 au 20 janvier (image illustrant cet article) ou encore une participation aux opérations de lutte contre la piraterie et les trafics illicites dans la région. Dans le sud de l’océan Indien, des Rafale Marine du Charles de Gaulle ont également été projetés pour la première fois jusqu’à Singapour où ils se sont entraînés avec l’armée de l’air singapourienne.
De retour en Méditerranée, le groupe aéronaval enchaine désormais avec Orion, le plus important exercice militaire organisé en France depuis trois décennies. La phase navale de ces manœuvres de grande ampleur a débuté cette semaine entre les côtes de Provence, la Corse et le golfe du Lion. Une trentaine de bâtiments français et étrangers sont mobilisés.
Source : Mer et Marine
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La persistance, la discrétion et le renseignement en temps réel du Reaper apportent une vraie réactivité dans les opérations et un niveau d’action décisif.
Source : Twitter Armée de l'Air et de l'Espace
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Une bonne partie de la flotte française, ainsi que des unités étrangères, évoluent actuellement au large de l’Occitanie dans le cadre d’ORION, le plus important exercice interarmées organisé en France depuis trois décennies. Alors que le contexte international de ne cesse de se dégrader et que la guerre est revenue en Europe avec l’invasion de l’Ukraine lancée il y a un an par la Russie, ces manœuvres de grande ampleur visent à entrainer les forces françaises et les différents échelons de l’État aux conflits de haute intensité. Cela, sur une vaste zone, avec des moyens très importants, dans tous les domaines de lutte (y compris émergents comme le cyber, la guerre informationnelle, les fonds marins…), un cadre interarmées mais aussi international puisqu’ORION comprend une participation des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Espagne, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Grèce, de la Belgique et des Pays-Bas. Le tout sur la base d’un scénario réaliste, découpé en quatre grandes phases et qui est largement inspiré du conflit en Ukraine.
Celui-ci comprend des pays fictifs, au centre desquels se trouve Arland, qui appartenait à une fédération aujourd’hui disparue (telle l’URSS). Son voisin Mercure, désireux de conserver son influence, apporte un soutien à des milices locales, regroupées sous le nom Tantale, qui revendiquent l’indépendance de l’une des régions d’Arnland (à l’image des provinces séparatistes ukrainiennes), qui dispose d’une façade maritime. Face à la dégradation de la situation, la France décide de déployer son échelon international d’urgence (ENU) et prend la tête d’une coalition internationale. Il s’agit de conduire une opération d’entrée en premier par la mer qui vise à débarquer une force terrestre sur les côtes d’Arnland, tenues par Tantale. La flotte intervient dans un environnement contesté et doit d’abord neutraliser les forces navales et côtières adverses, ainsi que les défenses sol-air disposées sur le littoral. Des frappes ciblées, physiques et cyber, menées par les bâtiments, le groupe aérien embarqué du porte-avions et des forces aériennes parties de bases terrestres, permettent de créer des brèches dans le dispositif. Plusieurs centaines de parachutistes sont alors déployés sur Arland, juste avant que la force amphibie avec soldats, véhicules blindés, artillerie, moyens antiaériens et autres engins du génie débarque sur la côte. L’objectif est alors de sécuriser une zone assez large pour en faire un point d’entrée sur le théâtre d’opération. Une tête de pont pour accueillir un second et un troisième échelon de l’ENU, qui seront comme le premier également débarqués grâce à la batellerie des porte-hélicoptères amphibies (PHA) ou des infrastructures portuaires dont la coalition a pris le contrôle. Le tout couvert par le groupe aéronaval et les forces aériennes.
C’est cette phase, à dominante aéromaritime et amphibie, qui est en train de se jouer actuellement et va aboutir au débarquement du premier échelon de l’ENU dans le secteur de Sète, avant l’arrivée des deux autres. Pour cette opération, deux des trois porte-hélicoptères amphibie (PHA) de la Marine nationale, les Mistral et Tonnerre, ont embarqué à Toulon un groupement tactique embarqué (GTE) de l’armée de Terre fourni par la 6ème brigade légère blindée. Il y a là plusieurs centaines de soldats et de nombreux véhicules, y compris des chars, qui seront projetés sur le rivage grâce aux engins de débarquement des PHA. Ces derniers embarquent aussi des hélicoptères d’attaque et de manœuvre.
EDAR débarquant des troupes et véhicules (image d'archives).
Des unités de l’armée de Terre jouent également la rôle des forces Tantale sur la côte, avec notamment pour les batteries sol-air des systèmes Mamba et Crotale. En mer, une partie de la flotte joue également dans le camp des « Rouges » comme force d’opposition au groupe aéronaval (GAN) emmené par le porte-avions Charles de Gaulle, qui doit gagner la maîtrise de l’espace aéromaritime. Une condition indispensable à la mise en œuvre du groupe amphibie, qui serait autrement particulièrement vulnérable.
Rafale Marine au catapultage sur le Charles de Gaulle (
Alors que le Charles de Gaulle, qui revient de son dernier déploiement (parti en novembre de Toulon, le GAN a évolué jusqu’en océan Indien dans le cadre de la mission Antarès), embarque des avions de combat Rafale Marine et des avions de guet aérien Hawkeye, pas moins d’une trentaine de bâtiments sont engagés dans cette seconde phase d’ORION. Avec en plus du porte-avions et des deux PHA une quinzaine de frégates, dont 7 françaises, deux sous-marins d’attaque (dont un SNA français), ainsi qu’une dizaine de patrouilleurs, bâtiments de soutien et unités spécialisées, dont des unités de guerre des mines. La Marine nationale aligne différents types de frégates (FDA, FREMM et FLF) et plusieurs bâtiments étrangers, dont le destroyer britannique Duncan, la frégate allemande Sachsen et la frégate italienne Luigi Rizzo, participent à l’exercice.
Le bâtiment de soutien et d'assistance métropolitaine (BSAM) Seine quittant Toulon la semaine dernière.
En plus des traditionnels domaines de lutte (antinavire, antiaérien, anti-sous-marin, frappe contre terre), les manœuvres comprennent des volets sur le cyber, le spatial, la maîtrise des fonds marins ou encore les champs électromagnétiques et informationnels. De nouvelles technologies, par exemple en matière de drones, seront employées ou testées, ainsi que l’évaluation de certaines tactiques, comme l’anonymisation de bâtiments français, dont les marquages de coque (noms et numéros) ont disparu.
La FREMM Alsace après la disparition de ses marquages de coque
La phase 2 d’ORION, qui part donc de la mer et des airs pour se projeter à terre, mobilise du 21 février au 11 mars jusqu’à 7000 militaires de l’ensemble des armées, directions et services de l’État sur 14 départements du sud de la France, et en mer des côtes languedociennes jusqu'à la Corse, où les PHA ont réalisé leurs manœuvres de qualification. Suivra fin mars la troisième phase de l’exercice, consacrée à des « travaux civilo-militaires ». Une phase interministérielle qui vise à permettre aux autorités politiques d’adapter leur cycle et processus de prise de décision à la rapidité et à l’ampleur d’une crise en cours. Puis les grandes manœuvres reprendront sur le terrain pour la phase 4, de mi-avril à début mai, avec une opération d’ampleur au cours de laquelle une composante aéroterrestre multinationale de niveau divisionnaire s’engagera dans un affrontement majeur, les combats terrestres étant précédés de l’acquisition de la supériorité aérienne. Dans le cadre du scénario, plusieurs mois se passent depuis les opérations de la phase 2 et la situation se dégrade. Alors que la France est la nation cadre de la coalition, la division multinationale débarquée au sud-est d’Arland a été positionnée au nord-est du pays, près de la frontière avec Mercure, qui décide finalement d’attaquer. La coalition doit alors gagner la maîtrise du ciel et réussir une manœuvre défensive de grande ampleur afin de repousser les forces de Mercure qui franchissent la frontière. Cette quatrième et dernière phase d’ORION se déroulera au niveau terrestre dans cinq départements du nord-est de la France. Elle mobilisera jusqu’à 12.000 militaires.
Source : Mer et Marine
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Dans le cadre de l’exercice ORION, 2 NH90 Caïman et 2 Tigre HAD du 1er Régiment d'Hélicoptère de Combat ainsi qu’un détachement de 70 aérocombattants participent à l’opération.
Aux côtés de l’équipage du bord, ainsi que des légionnaires de la 13e Demi-Brigade de la Légion Étrangère et d’éléments du 3e Régiment d'Artillerie de Marine la mission continue.
Source : Facebook 1er RHC
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Lancement de l'opération aéroportée dans le ciel de Castres, avec la saisie d'un aéroport. Le 1er Régiment du train Parachutiste a préparé la projection par voie aérienne des PAX et frets.
Les Porte Hélicoptères Amphibies Mistral et Tonnerre ont réalisé en Corse un entrainement aux opérations de débarquement avec le groupement tactique embarqué de l'armée de Terre.
Puis, au petit matin, les engins de débarquement de la flottille amphibie et des embarcations légères ont été déployés depuis les deux PHA, pour projeter une partie du GTE de la mer vers la terre.
Source : Twitter Marine Nationale
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Samedi 25 février, plusieurs centaines de soldats de la 11e Brigade Parachutiste (11e BP) et du matériel ont été largués depuis des avions de transport sur la zone de mise à terre de Castres. Cette opération aéroportée marque le début de la phase d’entrée en premier de l’exercice Orion 2023.
La veille, dans la nuit, deux sous-groupements de commandos parachutistes se sont infiltrés par les airs sur plus d’une dizaine de kilomètres. Leurs missions : détruire un groupe ennemi et sécuriser la zone de mise à terre de l’opération aéroportée du lendemain. Grâce à cette action, les militaires de la 11e BP ont ainsi pu embarquer et le matériel a été conditionné au pôle national des opérations aéroportées (PNOAP), basé au 1er Régiment du Train Parachutiste (1er RTP), à Toulouse. Pour simuler le scénario d’un déploiement d’urgence au-delà des frontières françaises, une phase de vol tactique de plus d’une heure à bord de plusieurs A400M et C130J de l’armée de l’Air et l’Espace a été réalisée.
Malgré un ciel couvert, le plafond est suffisamment haut pour parachuter les militaires et le matériel en ouverture automatique. Pour beaucoup, la limite de 165 kilogrammes par personne (poids compris) est atteinte. Équipés de leur gaine, les parachutistes sont largués par groupe de 18. L’envergure de cette opération est de taille. En moins d’une dizaine de minutes, les aéronefs ont largué plusieurs centaines de parachutistes et du matériel.
Une fois au sol, les militaires replient rapidement leurs équipements avant de se mettre en disposition de combat dans les forêts avoisinantes. Les véhicules largués par les airs comme les véhicules blindés légers sont “dépotés” et, quelques heures plus tard, une seconde rotation vient compléter le dispositif. Parallèlement, les éléments du génie commencent la dépollution des mines repérées aux abords de la zone. La force « bleue » (amie) est entrée dans « Arnland ». La conquête de l’espace de manœuvre au sol est lancée.
Source : Armée de Terre
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Mis au point depuis trois ans, un vaste exercice militaire se déroule actuellement dans le sud de la France. Pas moins de 7000 soldats sont mobilisés sur le terrain, et notamment des parachutistes. Une opération d'une grande importance aux yeux des responsables de l'armée.
Ce samedi 25 février, ce sont plusieurs centaines de parachutistes qui ont été largués dans la région de Castres (Tarn). Une mobilisation d'ampleur qui se déroule dans le cadre d'un exercice interarmées inédit dénommé "Orion". Il s'agit de simuler un engagement majeur, qui mobilise près de 7000 militaires. Cette opération va se dérouler à travers 14 départements et doit durer jusqu'au 11 mars. Les soldats vont simuler une intervention dans un pays fictif nommé "Arnland" : celui-ci, déstabilisé par des milices, est localisé dans une zone sensible, frontalière d'un État puissant à l'origine des troubles.
"Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, lutte informationnelle)", souligne le ministère des Armées.
L'opération aéroportée qui s'est tenue ce samedi a mobilisé six avions de transport militaire A400M. Elle fait suite à plusieurs jours d'opérations navales en Méditerranée, où évoluent 30 bâtiments appartenant à la Marine nationale. Le célèbre porte-avions Charles de Gaulle en fait partie tout comme deux porte-hélicoptères amphibies (PHA).
Cette campagne d'exercice associe une série de partenaires européens, parmi lesquels figurent l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, mais aussi l'Italie et l'Espagne. Sans oublier les États-Unis, hors UE. Il s'agit en toile de fond de renforcer la préparation opérationnelle des troupes françaises. Des exercices d'ampleur qui contribuent à renouer avec des hypothèses d'engagement à grande échelle, face à un adversaire à armes égales. Un virage après deux décennies de lutte anti-djihadiste, qui suppose des modalités de déploiement et d'action bien spécifiques. Le scénario suivi actuellement a été mis au point durant trois ans et prend tout son sens alors que la guerre en Ukraine s'est déclenchée l'année dernière.
Notez qu'au printemps, Orion se poursuivra avec une deuxième séquence. Il s'agira de simuler un affrontement aéroterrestre de haute intensité contre un État ennemi, le tout se traduisant par un déploiement d'hommes massif. Lors de cette nouvelle session, 12.000 militaires devraient être mobilisés dans le nord-est de la France.
Sources : TF1 Info et FR3
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Grâce à son installation terminale embranchée (ITE), le 14e Régiment d'Infanterie de Soutien Logistique Parachutiste a appuyé le débarquement par voie ferrée dans son quartier le jeudi 23 février de nombreux véhicules blindés engagés très bientôt dans l’exercice majeur Orion23.
Bravo ensuite aux motards de la 1ère Compagnie Parachutiste de Circulation et de Transport, qui ont guidé les rames jusqu’aux bases de départ opérationnelles de la 11e Brigade Parachutiste.