L’engagement français au Sahel fait face à une hostilité de plus en plus visible comme en témoignent les violentes manifestations qui ont émaillé, la semaine dernière, le passage d’un convoi logistique de la force Barkhane au Burkina et au Niger.
C’est la première fois, selon plusieurs observateurs du conflit, que la contestation de la présence française est aussi évidente.
Le récit des mésaventures de ce convoi avec Franck Alexandre pour Lignes de défense.
A la tête du convoi « 32 Voie Sacrée », 130 soldats de la force Barkhane ouvre la voie au passage d’une soixantaine de poids lourds civils chargés de fret.
Le convoi de Barkhane aura finalement mis cinq heures pour franchir la ville de Téra au Niger.
Plusieurs centaines de grenades lacrymogènes et de désencerclement ont été utilisées par la force Barkhane pour s’extirper du centre-ville de Téra.
Les soldats français ont dû dégager à la main les obstacles enflammés dressés sur leur passage dans Téra.
Le convoi de fret tente néanmoins de se frayer un passage entre les barricades enflammées.
Jets de pierre, insultes et menaces: la force Barkhane surprise par un tel déchaînement de violences au Niger.
Pour s’extraire de Téra, la force Barkhane et la gendarmerie nigérienne ont réalisé des tirs de sommation en l’air et au sol lorsque les manifestants s’approchaient des camions du convoi. Selon, les autorités nigériennes ces heurts ont fait deux morts et 18 blessés.
Sources : RFI et État-Major des Armées