La mission de reconnaissance : surprendre sans être surprisLa reconnaissance permet l’anticipation de la manœuvre tactique. Son objectif principal est de ne pas être surpris, ni par la praticabilité du terrain, ni par l’ennemi. « La mission du PRI est la reconnaissance en tête » indique le lieutenant Florent, chef du PRI. « Nous devons guider les véhicules des groupements tactiques sur les itinéraires les plus favorables, c’est-à-dire les plus praticables et les moins exposés à une action de l’ennemi. Nous devons garder à l’esprit les gabarits des véhicules, certains d’entre eux sont très lourds ».
La reconnaissance a aussi pour objectif de conserver l’effet de surprise, de renseigner sur l’ennemi pour prendre l’ascendant sur lui. Le PRI collecte les indices de présence de Groupes Armés Terroristes (GAT) pour en définir les contours et les volumes. Les hommes du PRI dialoguent régulièrement avec les populations.
Mobilité et rapidité, discrétion et puissance de feu : les atouts du PRI« Le PRI mène ses reconnaissances avec des Véhicules Blindés Légers (VBL). Ils sont rapides, discrets et pèsent moins de quatre tonnes » précise le lieutenant. Ces véhicules robustes possèdent en outre des roues à suspensions indépendantes et une autonomie de 600 kilomètres, souvent augmentée par l’emport de jerrycans.
Le PRI du lieutenant Florent comprend quatre patrouilles de deux VBL, et chaque véhicule est armé par trois hommes d’équipage. « Comme nous allons en avant des groupements, nous sommes susceptibles de rencontrer l’ennemi en premier.
C’est pourquoi nous disposons d’une impressionnante puissance de feu » indique l’officier de cavalerie. « Nous conservons la capacité d’engager directement l’ennemi ou de soutenir rapidement un élément attaqué ». Les équipages peuvent mettre en œuvre un large spectre d’armement, de la mitrailleuse au missile de moyenne portée (MMP), et tous sont formés sur plusieurs armes.
Autonomie, initiative et réactivité : les qualités requises au sein du PRI« Le cavalier soigne sa monture », plaisante le lieutenant Florent, « pour nous autres cavaliers, le combat commence dès que nous embarquons à bord de nos VBL ». Les hommes du PRI chérissent leurs véhicules, ils en prennent soin. Ils effectuent eux-mêmes les réparations courantes. Les pilotes sont aguerris et évitent les difficultés du terrain.
« Nous agissons en avant de nos groupements, et les patrouilles du PRI peuvent s’étaler sur un front très large. Il faut savoir se débrouiller tout seul ». Au sein du PRI, il faut du sang froid pour travailler en autonomie, de l’esprit d’initiative et beaucoup de réactivité. « Et l’amour du travail en petite équipe ! » conclut le lieutenant Florent.
Vidéo :
https://www.facebook.com/armee2terre/videos/1815565841886511/Source : État-Major des Armées
Je suis un peu étonné du nombre de photos avec le guidon de l'arme collective rabattu ?!
Même si je sais parfaitement que l'ANF 1 et autre MAG 58 ne sont que des armes dites de "neutralisation"...