Étant donné l’implication de l’entreprise portugaise OGMA-Indústria Aeronáutica dans le programme d’avion de transport KC-390, conduit par le constructeur brésilien Embraer, la décision prise Par Lisbonne pour moderniser les capacités en matière de transport aérien de la Força Aerea Portuguesa [FAP – Force aérienne portugaise] n’est pas surprenante.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]En effet, le 11 juillet, le gouvernement portugais a annoncé la commande de cinq KC-390 auprès d’Embraer, afin de remplacer les C-130H Hercules de la FAP. Le soutien logistique [durant tout la durée du vie de ces avions] et un simulateur font partie du contrat, dont le montant serait de 827 millions d’euros. Une somme pouvant paraître élevée dans la mesure où le prix unitaire avait été annoncé à 50 millions de dollars.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Pour Embraer, il s’agit de la première commande à l’exportation pour son KC-390, dont le vol inaugural a eu lieu en 2015 et qui a obtenu sa certification civile l’an passé. Jusqu’à présent, seule la force aérienne brésilienne [FAB] en avait commandé 28 exemplaires.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Pour rappel, propulsé par deux turbofans IAE V2500, le KC-390 peut transporter jusqu’à 20/25 tonnes de fret sur une distance de 2.815 km, à la vitesse de croisière maximale de 850 km/h. En outre, il peut aussi bien être utilisé pour des missions de transport classique, de guerre électronique et de ravitaillement en vol.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Selon les plans de la FAP, les KC-390 opéreront depuis la base aérienne de Montijo. Le premier exemplaire devrait être livré en 2023. Puis les livraisons des quatre autres s’étaleront jusqu’en 2027.
Un autre pays européens, qui participe au programme, pourrait emboîter le pas au Portugal. La République tchèque envisagerait de se procurer deux KC-390.
En 2009, il avait été question d’en doter l’armée de l’Air française à raison d’une dizaine exemplaires… Mais à la condition d’une commande d’avions Rafale par le Brésil. Finalement, ce projet n’a jamais vu le jour...
Source : Opex360