3 juillet 1940, la Royal Navy attaque la flotte française amarrée dans la base nord-africaine Mers el-Kébir (golfe d'Oran, Algérie).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]La brutalité de l'attaque 1297 morts et 350 blessés chez les marins français réveille en France une anglophobie latente.
Cette attaque a été précédée d'un ultimatum que l’amiral Somerville adressa au vice-amiral d'escadre Marcel Gensoul de livrer tous ses navires ou de les saborder, avec un délai de six heures pour commencer à s'exécuter.
L’article 8 de l'armistice du 22 juin 1940 prévoyait de laisser la flotte française sous commandement français en lui
imposant une stricte neutralité.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Le Royaume-Uni, alors seul devant l'ennemi allemand et italien, craignait que le gouvernement français ne finisse par livrer la flotte française aux forces de l'Axe, ce qui aurait remis en cause la suprématie maritime britannique et fait courir un péril mortel au Royaume-Uni.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]L'attaque britannique fit
1 297 morts chez les marins français. Les pertes les plus terribles étant celles du cuirassé Bretagne, qui chavire et coule lors de l'attaque du 3 juillet, avec 997 morts.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Par la suite, la flotte de l'État français a été engagée de nombreuses fois contre l'armée britannique et les Français libres ou contre les Américains lors de leur débarquement en Afrique du Nord. En 1942, lorsque l'Allemagne viola la convention d'armistice en envahissant la zone libre, l'amirauté française ordonna le sabordage de la flotte française à Toulon : quelques commandants comme Jean L'Herminier choisirent de désobéir et de rejoindre les Alliés.
Sources : veterans-job-center et wikipedia