Le constructeur italien Leonardo a annoncé vendredi une commande de quatre AW101 de la part du ministère de la Défense polonais, évaluée à environ 380 millions d'euros.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Pour le ministère de la Défense polonais, les mathématiques sont implacables. L'AW101 de Leonardo est nettement plus cher (1,5 fois) que le Caracal, selon la méthode qu'avait employée les responsables politiques du parti au pouvoir, le PiS (Droit et Justice) pour dénigrer le Caracal que souhaitait lui vendre Airbus Helicopters. Soit diviser le montant du contrat par le nombre d'appareils : 95 millions d'euros par AW101 pour un hélicoptère dont l'entretien est réputé cher (48.000 euros l'heure de vol, selon le gouvernement britannique), contre 62,8 millions pour le Caracal.
Tout ça pour ça...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]En octobre 2016, l'ancien patron d'Airbus Tom Enders avait affirmé avoir eu "l'impression d'avoir été menés en bateau pendant des mois par l'actuel gouvernement polonais". Aujourd'hui, le contribuable polonais pourrait se poser la même question. Et peut-être même la marine. Car, selon la presse polonaise, ces appareils trop grands ne pourront pas apponter sur les bâtiments de la Marine polonaise, qui a en outre des besoins plus importants que cette commande homéopathique.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Une commande "
que" de quatre appareils
Le constructeur italien Leonardo a annoncé vendredi en présence du Premier ministre polonais Mariusz Błaszczak une commande de la part du ministère de la Défense, évaluée à environ 380 millions d'euros (1,65 milliards PLN) pour la vente de quatre AW101. Ils seront livrés avant 2022. Grâce sa filiale polonaise PZL-Świdnik, Leonardo a expliqué qu'il allait fournir quatre appareils au ministère de la Défense polonais.
Mais, selon la presse polonaise, ces quatre hélicoptères seront principalement fabriqués à Yeovil, dans le sud de l'Angleterre, et à Vergiate, en Lombardie (Italie). L'usine de Świdnik ne produira que le moteur et les transmissions ainsi que des équipement de la cabine de pilotage sans électronique. Résultat, cette opération ne va guère augmenter le potentiel de l'industrie polonaise.
Contrairement au plan ambitieux d'Airbus en Pologne.
Mais ce n'est plus que de l'histoire ancienne...
Source : La Tribune