Le 26 août 2018 dans la région de Ménaka (Mali), des unités de la force Barkhane ont mené une action contre un groupe armé terroriste, neutralisant Mohamed Ag Almouner, l’un des principaux responsables de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS).
L’opération, déclenchée dans la nuit, a consisté en une frappe aérienne par deux Mirage 2000 sur la position du groupe terroriste, suivie d’une action au sol pour saisir la position. Les commandos déployés ont constaté la mort de Mohamed Ag Almouner et d’un membre de sa garde rapprochée. Ils ont découvert que deux civils, une femme et un adolescent, avaient également été tués et qu’un membre du groupe terroriste ainsi que deux autres civils avaient été blessés. Ces derniers ont été pris en charge par les équipes médicales de Barkhane.
Les critères français d’ouverture du feu sont particulièrement stricts et visent à éviter les pertes civiles. Chaque préparation de mission fait l’objet d’un recueil et d’une analyse d’un maximum de renseignement de façon à limiter le niveau de risque des opérations. La présence avérée de civils à proximité de l’objectif aurait entrainé l’annulation de la mission. Une investigation est en cours pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe.
L’état-major des armées exprime ses regrets et présente ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes.
Sources : État-major des armées