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Hier pour la première journée des portes ouvertes, il y a eu foule au 1er RCP. Le moment fort a eu lieu vers 17 heures avec le show de la patrouille de France.
Des milliers de personnes scrutent le ciel appaméen à la recherche des avions. La patrouille de France vient juste d'effectuer un passage au-dessus du 1er RCP et elle ne revient toujours pas. Pas de panique, le speaker donne la réponse. Les pilotes ont fait un passage pour reconnaître les conditions de vent. La démonstration n'a pas démarré. Au sol, depuis vingt minutes les visiteurs se massent pour admirer le show. Un show magnifique, superbement orchestré par des virtuoses. Le public a pu assister à toute une série de figures toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. Enfin, celle où les avions se croisent face à face en se frôlant, l'est particulièrement. On ne peut qu'avoir peur qu'ils se touchent… Tout comme la double boucle synchronisée, nouveauté du programme 2 018.
Le public a particulièrement applaudi le cœur tracé dans le ciel. «Pour vous dire merci», a indiqué le speaker. Et le drapeau bleu blanc rouge sur l'hymne national qui termine un show qui nul doute laissera de très bons souvenirs aux milliers de visiteurs.
En faisant venir la patrouille de France, le 1er RCP a fait très fort pour ses portes ouvertes. Mais, le but était aussi de faire découvrir le régiment et ses missions au plus grand nombre.
Ainsi, le public a pu voir l'armement, le matériel utilisé par ces soldats d'élite. Très accessibles, les parachutistes prenaient plaisir à expliquer leur travail au plus grand nombre. Des démonstrations dynamiques étaient là pour agrémenter l'ensemble.
Les plus jeunes n'avaient pas été oubliés. Ils ont pu participer à de nombreux ateliers : saut d‘un avion, lancement de grenade, miniparcours du combattant…
Succès garanti. À tel point qu'il était très difficile, passé une certaine heure, de réussir à se garer dans les environs du 1er RCP.
«L'objectif est atteint», indique très satisfait le colonel Chenebeau, le chef de corps du 1er RCP, devant l'énorme affluence de ces portes ouvertes. Bien plus que le régiment ne l'avait imaginé. L'effet patrouille de France ? Certainement, mais pas que.
La population ariégeoise et des départements limitrophes étaient venus découvrir le plus ancien régiment de parachutistes français. Pour le colonel, cela montre bien que le lien armée /nation est toujours fort. Et surtout, cela marque «la symbiose» du régiment avec l'Ariège. «Cela me conforte», avoue-t-il. Un des objectifs du chef de corps est de toujours plus enraciné le 1er RCP dans ce département où il est arrivé en 1999. (l'année prochaine, ce seront les 20 ans). En attendant, le colonel Chenebeau espère que tous seront repartis avec «une belle vision du 1er RCP».
Source : La Dépêche du Midi, photos Noël Lauffenburger
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