.
Depuis fin avril, soldats maliens et soldats français patrouillent côte à côte dans la ville de Ménaka et vont à la rencontre des populations.
Dans ce contexte, deux patrouilles ont eu lieu le 28 avril et le 2 mai pour assurer la sécurité des habitants et aller à leur contact.
Les véhicules des forces armées maliennes sont entrés les premiers dans la ville suivis par les véhicules blindés (VBCI) français. Avant chaque patrouille, un briefing est réalisé entre les deux unités pour se coordonner.
Côte à côte pour patrouiller dans les différents points clefs de la ville, les soldats restent vigilants à toute forme d’indice révélant la présence d’activité terroriste.
Ils vont également au contact de la population, sensible à l’attention des militaires pour leurs préoccupations du quotidien.
Les habitants n’hésitent pas à échanger avec les soldats et leur transmettre des informations.
Ils s’accordent sur les effets bénéfiques de la présence de la force Barkhane à Ménaka. « La sécurité s’est considérablement améliorée. Aujourd’hui, nous pouvons dormir tranquillement » témoigne un habitant.
Menées en concomitance avec les actions civilo-militaires qui ramènent progressivement l’eau et l’électricité dans la région, les patrouilles conjointes à Ménaka assurent une sécurité pérenne et posent ainsi les bases d’un retour à une vie normale pour une population qui aspire à vivre en paix et commercer librement.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014.
Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso.
Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
Source : État-major des armées
.