Les adieux du Mirage 2000N

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Mardi 24 avril 2018, la base aérienne 116 de Luxeuil a accueilli deux Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette» dans le cadre de leur tournée d’adieu. Cette journée a également été l’occasion d’inaugurer le musée de la base, baptisé espace Maurice Happe.

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Les adieux du Mirage 2000N

Après trente années de service dans l’Armée de l’air, le Mirage 2000N quittera la vie opérationnelle en 2018. Avant de lui faire un ultime adieu en juin 2018 sur la base aérienne (BA) 125 d’Istres, l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette», qui évoluera sur Rafale à Saint-Dizier dès l’été prochain, organise une tournée d’adieu sur les bases sur lesquelles l’unité a servi. Ainsi, mardi 24 avril, deux Mirage de la 4e escadre se sont posés sur la BA 116 où ils ont stationné durant 23 ans.

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L’après-midi a débuté avec le dépôt d’une gerbe sur la tombe du sergent Kiffin Yates Rockwell, pilote de l’escadrille «La Fayette» enterré au cimetière de Luxeuil. Une cérémonie, présidée par le général Éric Charpentier, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse, en présence de hautes autorités civiles de la Haute-Saône, a été organisée sur la base en l’honneur de l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette».

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Le colonel Jean-Patrice Le Saint, commandant la BA 116, a ensuite inauguré l’espace Maurice Happe, musée de la base qui retrace l’histoire de celle-ci, du terrain d’aviation accueillant l’escadrille «La Fayette» aux Mirage 2000-5 du groupe de chasse 1/2 «Cigognes». Les invités ont aussi découvert une salle dédiée aux différents métiers de l’Armée de l’air, ciblant plus particulièrement la jeunesse.

Une conférence a ensuite été donnée par le commandant Helmer, commandant l’escadrille N124 «Tête de Sioux», sur les missions et les dernières années du Mirage 2000N au sein de l’escadron. Cette journée s’est achevée autour d’un repas pendant lequel un panel de photos du Mirage 2000N était projeté afin de lui faire un ultime adieu.

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Capitaine Maurice Happe

Officier de carrière originaire de Saint-Germain-en-Laye, le capitaine Happe, prend le commandement de l’escadrille de bombardement MF-29 en 1915. Pionnier du bombardement tactique, il développe notamment le «vol canard». En 1916, il arrive sur le terrain d’aviation de Luxeuil au commandement du groupe de bombardement n°4 «Belfort». Le capitaine Happe est surnommé «le corsaire rouge» et sa tête sera mise à prix par l’armée allemande. Il s’écrase en 1930 en Belgique suite à une panne en vol.

Source : armée de l'Air
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L'ère du "tout Rafale" continue de faire son lot de victimes. Après les Mirage F1, ou les Super Etendard, c'est au tour des Mirage 2000N, après 30 ans de carrière, de faire leurs adieux cette année.

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Les 2000N étaient de passage sur les bases aériennes de la zone de défense sud-ouest, étapes de leur tournée nationale d'adieux aux forces aériennes.

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Il s'agit de deux Mirage de l’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » de la Base aérienne 125 Istres. Vous pouvez les voir ci-dessous en image à Cazaux et Rochefort.



Mis en service en 1988 (30 ans, ce serait presque une courte carrière dans le milieu), le Mirage 2000N de Dassault Aviation est une version du Mirage 2000 conçue pour la frappe nucléaire.

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Il emporte aujourd'hui le missile ASMP-A au profit des des Forces Aériennes Stratégiques. Cette mission sera désormais confiée aux seuls Rafale.

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Officiellement, une cérémonie viendra le 21 juin à Istres clore le service de la grosse vingtaine de Mirage 2000N encore dans les forces.
Mais leur retrait progressif sera véritablement effectif durant l'été.  

Source : Paxaquitania
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Eh oui, encore une page qui se tourne, tout cela ne nous rajeunit pas

Donc plus aucun Mirage ne vole à ce jour ?

TheBoss a écrit:

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Officiellement, une cérémonie viendra le 21 juin à Istres clore le service de la grosse vingtaine de Mirage 2000N encore dans les forces.
Mais leur retrait progressif sera véritablement effectif durant l'été.  

Source : Paxaquitania
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La réponse était...dans le sujet
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bonjour a tous,

si les 2000 N sont en cours de retrait, il reste encore les 2000D pour l'assaut en tout genre et les 2000 B C et -5 pour la Da, sans parler des avions en service à l'étranger...

Les trois derniers Mirage #2000N se sont posés sur l’Elément air de Châteaudun ce jeudi 30 août. Ils y seront démantelés et de nombreuses pièces, dont les voilure, serviront aux autres flottes de Mirage 2000 encore en service dans l’armée de l’air.

Le Mirage 2000N a été employé durant 30 ans par l’Armée de l’air pour la mission de dissuasion, mais également dans les opérations conventionnelles dont les opérations Chammal et Barkhane.

Il est remplacé par le Rafale B où le dernier escadron de chasse a en être équipé, le 2/4 La Fayette, vient d’être transféré.

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Il reste encore les "diesel" ?

pmo a écrit:

Il reste encore les "diesel" ?

oui jusqu'à 2025 ................ Normalement

Mais l’histoire du Mirage 2000N n’est pas encore tout à fait terminée...
Le 21 juin, sur la base aérienne 125 d’Istres, le général André Lanata président l’un des dernières cérémonies en tant que chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA], à l’occasion de la fin de la carrière du Mirage 2000N au sein des Forces aériennes stratégiques [FAS]. Et ces appareils, qui équipaient encore l’Escadron de Chasse 2/4 La Fayette, désormais installé à Saint-Dizier, ont été remplacés par des Rafale B.

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Pour autant, ce n’est que le 30 août que les derniers Mirage 2000N ont décollé de la base d’Istres pour rejoindre l’Élément air rattaché 279 (EAR) de Châteaudun. Étant donné leur mission nucléaire, ces avions ne pourront pas être revendus, comme l’ont été certains Mirage F1 et autres Super Étendard Modernisés. Aussi, seront-ils « déconstruits ».



« De nombreuses pièces, dont les demi-voilures, les moteurs et les réservoirs pendulaires, seront réutilisées sur les autres types de Mirage 2000 encore en service », explique l’armée de l’Air.

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Cependant, tous ne connaîtront pas un tel sort. En effet, trois exemplaires seront maintenus en état de vol pendant « quelques temps »… mais pas pour les besoins de l’armée de l’Air. En effet, ces appareils seront remis à la direction « Essais en vol » de la Direction générale de l’armement [DGA], plus précisément à l’École du personnel navigant d’essais et de réception [EPNER], qui a pour mission de former les équipages impliqués dans les vols d'essais ; il s'agit d'un enseignement théorique et de la réalisation d'exercices d'essais pratiques qui permettent de tester en vol les caractéristiques des aéronefs, dans les meilleures conditions de sécurité.

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Jusqu’à présent, cette dernière disposait d’Alphajet, de Mirage 2000B, d’un Falcon 20, de Pilatus PC-7 et d’hélicoptères (Gazelle, Fennec, Dauphin et Puma).

Créée en 1946 et reconnue, depuis peu, comme ATO (Approved Training Organization) par l’Agence européenne de la sécurité aérienne, l’EPNER forme des pilotes, des ingénieurs, des mécaniciens navigants et des contrôleurs aériens d’essais. Plus de 2.000 stagiaires, originaires de 24 pays, sont déjà passés sur ses bancs.

Lien vers l'EPNER :
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Sources : Opex360 et DGA