Un An-12 au service de Barkhane en rade sur la piste de Gao

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Le 30 mars, un avion Antonov an-12 s’est retrouvé accidenté lors de son atterrissage sur la piste de Gao. Une situation rapidement maîtrisée sur le plan de la sécurité grâce à une intervention quasi immédiate des pompiers, empêchant tout risque d’incendie, tandis que les médecins et les infirmiers prenaient en charge l’équipage dont aucun membre n’a été blessé.



Mais un autre problème subsistait, la présence sur la piste de cet avion de plusieurs dizaines de tonnes rendant impossible le posé des avions de l’opération Barkhane, et imposant de les dérouter vers d’autres terrains. Cependant, un des avions attendus devait se poser impérativement à Gao quelques heures plus tard. Une véritable course contre la montre s’est alors engagée. Face à cette situation inhabituelle pour laquelle aucune « fiche réflexe » n’existe, il a alors été nécessaire de mener très rapidement une réflexion sur la situation et les moyens possibles, associant tous les spécialistes disponibles.

Pour alléger l’avion, ses 13 tonnes de fret ont été déchargées. Puis, deux véhicules porte-charge Valmet, positionnés de chaque côté du nez de l’appareil, ont d’abord soulevé les élingues placées sous le cockpit.



Une remorque de porte-engin a alors pu être placée sous le nez de l’avion, en faisant reposer celui-ci sur un lit de pneumatiques pour éviter tout dégât additionnel. Une fois sanglé sur la remorque, l’Antonov a pu être tracté en dehors de la piste, permettant la remise en état de celle-ci. Quelques heures plus tard, après une inspection des contrôleurs aériens, elle a de nouveau pu être déclarée opérationnelle.

Cette opération complexe s’est déroulée avec le constant souci d’éviter toute blessure chez les intervenants, et tout dommage matériel. Nécessitant une chaîne humaine de plus de 60 personnes, l’opération a nécessité une coordination et une synchronisation sans faille.

Cela pourrait surement donner des idées de diorama à certain(s)... N'est-ce pas BWV58  

Source : État-major des Armées
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Pour le VALMET, pas de problème, j'ai au 1/50, par contre l'ANTONOV au 1/48 me pose un sérieux problème mais sait on jamais...

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Depuis, des parpaings sous le nez et le tour est joué !
Sauf que l'Antonov accidenté est toujours... à Gao !



Maîtrise rapide, réparation plus... lente.
Une épave, de plus, dans le désert ?
Et qu'en pense l'affréteur ?

Source : Ouest France - Lignes de défense

Vraiment de quoi faire un diorama
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Pas impossible vu l'âge de l'appareil, les pièces détachées doivent se faire rares et la réparation couteuse...