Le projet DOMINNO pour la MCO des hélicoptères

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Alors que la ministre des Armées, Florence Parly, doit rencontrer, à Bordeaux, ce 26 mars, les personnels de la SIMMAD [Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense] qui deviendra bientôt la Direction de la maintenance aéronautique [DMAé], Safran Helicopter Engines vient de se voir confier une étude portant sur l’utilisation du big data pour faciliter la maintien en condition opérationnelle [MCO] des hélicoptères militaires.

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Le projet DOMINNO, pour « Données de maintenance moteur innovante », doit en effet permettre de développer une première capacité de moteur dit « connecté », laquelle facilitera les opérations de maintenance. Cette étude confiée à Safran Helicopter Engines durera 25 mois, pour un budget de 2 millions d’euros.

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Selon le ministère des Armées, DOMINNO « participera » à l’objectif visant à accroître la disponibilité des hélicoptères en « améliorant » celle de leurs turbines. Et le tout en maîtrisant les coûts de soutien.

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« L’enjeu est de disposer d’outils permettant, à partir de capteurs existants ou nouveaux, de collecter des données relatives à l’usage du moteur et sa santé, puis de les exploiter via des technologies ‘big data’ et, enfin, d’adapter la maintenance selon l’état du moteur », explique le ministère des Armées. En clair, il s’agit de collecter et d’analyser un grand nombre de variables afin d’être en mesure de faire de la « maintenance prédictive ».

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« Ce projet permettra d’identifier les données à collecter et leurs modes de transmission, de définir l’architecture de surveillance et de développer des premiers algorithmes à forte valeur ajoutée », fait encore valoir le cabinet de la ministre. « C’est une première étape de développement technologique devant permettre à terme de réduire le nombre de déposes programmées pour effectuer des vérifications et des inspections. Il s’agit aussi d’exploiter au maximum le potentiel de vie réel des pièces critiques », ajoute-t-il.

Source : Opex360
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Lundi 26 mars 2018, la ministre des Armées, Florence Parly, s’est rendue sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac afin de visiter la SIMMAD (Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère). L’occasion pour elle de faire un point d’étape sur la création de la nouvelle Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) qui sera opérationnelle à l’été 2018.

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En visite à la SIMMAD, organisme interarmées relevant de l’armée de l’air, chargé d’assurer la disponibilité des aéronefs et d’en maîtriser les coûts, la ministre a constaté le fort engagement et l’immense qualité des équipes œuvrant pour la maintenance aéronautique. L’ensemble de ce potentiel humain et de ces expertises forment le socle pour la réussite de la modernisation de la maintenance aéronautique voulue par la ministre des Armées.

« Les personnels du MCO aéronautique ont accompli un travail remarquable » a souligné la ministre, « il était temps de leur donner pleinement les moyens de leur action ». D’ici l’été 2018, la SIMMAD fera donc place à une nouvelle direction de la maintenance aéronautique, la DMAé, qui deviendra la direction exécutive pour assurer la maîtrise d’ouvrage du MCO aéronautique de tous les aéronefs du ministère des Armées. L’ingénieure générale hors classe de l’armement Monique Legrand-Larroche en prendra la tête.Florence Parly a annoncé que les flottes qui seront traitées en priorité par la DMAé sont pour les avions, l’Atlantique 2 et l’A400M, et pour les hélicoptères, le Cougar, le Caracal, le Dauphin et le Panther.

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La ministre des Armées fait de l’amélioration de la disponibilité des aéronefs une priorité de son action. Le projet de loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit la modernisation des processus et des outils de MCO et l’augmentation de plus d’un milliard d’euros en moyenne annuelle par rapport à la période 2014-2018 des budgets d’entretien des matériels techniques des armées afin d’en améliorer la disponibilité. Car de la disponibilité des matériels découlent non seulement la capacité des armées à s’engager en opération mais aussi leur capacité à s’entraîner, à maintenir leur savoir-faire et à préparer l’avenir.

Source : ministère des Armées
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