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L'actuel CEMAT l'a martelé à plusieurs reprises en reprises, ses capacités de franchissement de
coupure humide sont juste au minimum pour pouvoir répondre au contrat opérationnel de l'Etat-major des armées. 200 mètres de pont flottant modernisé (PFM), ça ne suffit pas, mais c'est déjà un début, et un début qui vient de franchir une première étape, puisque le rétrofit des PFM par leur concepteur, CNIM, commence par la livraison des deux prototypes de tronçons de 10 mètres à l'armée de terre. C'est le 6e RG qui devrait faire l'expérimentation dans les six mois qui viennent. La capacité opérationnelle n'est pas attendue avant 2020. Il faut évidemment prier pour que d'ici là, un besoin opérationnel urgent ne nécessite pas des PFM en état.
Une rallonge de 300 m est prévue de façon optionnelle dans le contrat notifié en 2015. De quoi satisfaire les successeurs du CEMAT, si d'aventure, évidemment, l'option est exercée.
Le PFM-NG est mieux motorisé, plus projetable en opex et, espère-t-on chez CNIM, sera encore mieux exporté que la version de base, vendue à la Suisse, l'Italie et la Malaisie.
Les PFM de première génération restaient partiellement fonctionnels, malgré leur âge.
Par contre, leurs porteurs étaient en limite de vie; comme une bonne partie du parc actuel de l'armée de Terre.
Source : Le Mamouth
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