Le Rafale va pouvoir se mesurer au F-35A

Comme en décembre 2015, six Rafale de l’armée de l’Air ont traversé l’océan Atlantique pour participer à l’exercice trilatéral « Atlantic Trident », qui vient de commencer sur la base aérienne de Langley, en Virginie.
Dans le détail, 3 Rafale C de la 30e Escadre de chasse de Mont-de-Marsan et 3 Rafale B de la 4e Escadre de chasse de Saint-Dizier ont fait le déplacement, en compagnie d’un avion de transport A400M Atlas parti de la base aérienne d’Orléans.

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Comme la dernière fois, les Rafale vont se mesurer à 6 Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force et à autant de F-22 Raptor du 1st Fighter Wing de l’US Air Force, basé à Langley. Mais ce n’est pas tout. En effet, pour la première fois, 6 F-35A Lightning II de la 33rd Fighter Wing seront aussi de la partie.

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D’ailleurs, un communiqué de l’US Air Force a insisté sur la participation de ces 6 F-35A en affirmant qu’elle donnera une « valeur exceptionnelle » à l’édition 2017 d’ Atlantic Trident.
Enfin, pour jouer le rôle des « agresseurs » dans les scénarios à venir, des F-15E Strike Eagle et des T-38 Talon seront sollicités.

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Les équipages français, américains et britanniques vont vite entrer dans le vif du sujet, avec une première journée d’exercice dédiée aux « missions de combat à vue » (Basic Fighting Manœuvers ), avec des oppositions en un contre un entre les différents participants.

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Cet exercice, qui se terminera le 28 avril, a été « conçu pour encourager le partage et le développement de tactiques de combat aérien avec nos partenaires français et britanniques contre toute une série de menaces potentielles », a expliqué le colonel Peter Fesler, le commandant du 1st Fighter Wing. En outre, il est aussi destiné à entretenir « l’amitié et la confiance », ce qui « permettra d’améliorer notre interopérabilité », a-t-il ajouté.

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Ils sont rarement mis en avant. Pourtant, sans eux, l’exercice trilatéral « Atlantic Trident » n’aurait pas pu avoir lieu du 12 au 28 avril 2017 sur la base américaine de Langley, en Virginie. Coup de projecteur sur ces aviateurs œuvrant dans l’ombre des avions de chasse.

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« Pour préparer un exercice de cette ampleur, nous avons débuté la préparation bien en amont, il y a environ plus de six mois, explique le lieutenant-colonel Laurent, adjoint au directeur de l’exercice. J’ai la chance d’avoir déjà participé à l’exercice Trilateral Exercice Initiative, organisé sur cette même base de Langley en décembre 2015. Nous ne partions donc pas totalement d’une page blanche ! Le soutien apporté par nos homologues américains est exceptionnel. Nous sommes dans des conditions d’entraînement optimales. »

« La manœuvre logistique nous imposait de configurer l’ensemble du matériel emporté deux mois à l’avance, explique le lieutenant-colonel Jérôme, coordinateur logistique (Corlog) de l’exercice. Nous devions acheminer outre-Atlantique environ 70 tonnes de matériels en respectant un calendrier très strict. Les procédures de dédouanement et l’acheminement des avions de chasse sur le territoire américain ont, par exemple, constitué des volets importants de la manœuvre logistique globale. En raison de la distance, nous avons également dû emporter un lot technique important, afin d’être en mesure de dépanner sur place la plupart des équipements du Rafale. L’objectif étant d’assurer une disponibilité maximale, pour que notre personnel puisse bénéficier pleinement de cet entraînement. »
Présents tout au long de l’exercice, notamment lors des phases de montage et de démontage, des agents de transit aérien sont chargés de réceptionner et de préparer le fret lors de son transport aérien.

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La commissaire de l’exercice, pour sa part, assure le soutien en payant notamment les prestations à la charge du détachement français, comme l’hébergement ou la location de véhicules de transport, ou en assurant le financement des besoins du détachement français dans la limite de l’enveloppe budgétaire allouée à l’exercice.

Par ailleurs, un détachement spécialisé dans les systèmes d’information et de communications (SIC) a également travaillé en amont de l’exercice, afin que les systèmes opérationnels français puissent fonctionner dès les premiers vols d’entraînement.

Après une phase initiale démarrée cette semaine, l’exercice « Atlantic Trident » 2017 doit monter progressivement en intensité, en associant les F22 et F35 américains, les Typhoon britanniques et les Rafale français, dans des scénarios à la complexité croissante. Cet exercice trilatéral a pour objectif de maintenir et d’améliorer l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre les trois armées de l’air partageant une longue histoire de combats côte à côte ainsi qu’un haut niveau de préparation opérationnelle sur un très large spectre de missions aériennes.

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