Le 1er mai 2015, Anne Cullerre est promue vice-amiral. C’est la première officier à atteindre ce grade en activité.
Entrée sur concours dans la Marine en 1981, elle est brevetée de l’enseignement militaire supérieur en 2001. Après une première partie de carrière à terre dans des postes d’encadrement, elle se porte volontaire pour embarquer sur l’un des deux premiers bâtiments à équipage mixte. Elle entame ainsi une carrière embarquée qui l’amène à servir dans le domaine de l’environnement géophysique, puis en état-major où elle met à profit son expérience opérationnelle dans des postes à haute responsabilité.
Dans le domaine de l'environnement géophysique, elle a successivement servi comme :
- commandant en second du bâtiment océanographique "D’Entrecasteaux",
- commandant du bâtiment hydrographique "Lapérouse",
- commandant du service Ouvrage Cartes et Documents Centralisés de Brest,
- commandement du bâtiment océanographique "D’Entrecasteaux".
Outre une activité hydrographique soutenue, son commandement du "D’entrecasteaux" est marqué par le pilotage de la coordination de la lutte contre la pollution par hydrocarbures suite au naufrage du pétrolier "Prestige".
Sur le plan opérationnel, elle a occupé de nombreux postes à tous niveaux de commandement, tant en national qu’en international :
- chef de la division « opérations » de l’état-major interarmées des forces armées des Antilles,
- chef de la cellule « entraînement, exercices et retour d’expérience » (J7) au Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO) à l’état-major des armées,
- chef d’état-major interarmées de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN),
- directeur « Plans » de l’état-major du commandement des forces maritimes interalliées (Combined Maritime Force – CMF) à Bahrein.
En administration centrale, elle exerce, entre 2003 et 2005, les fonctions de commandant en second du service d’information et de relations publiques de la Marine. A ce titre, elle est le porte-parole des forces françaises engagées dans l’opération humanitaire « Beryx » en Asie du Sud-est à la suite du raz de marée survenu le 26 décembre 2004. En 2011, elle dirige le bureau Asie Pacifique à l’état-major des armées, poste qui l’amène naturellement aux fonctions de commandant supérieur des forces armées de la Polynésie française (COMSUP FAPF/ALPACI), commandant de la base de défense de Polynésie française, commandant le centre d’expérimentations du Pacifique et commandant des zones maritimes Océan Pacifique et Polynésie française.
Depuis le 1er septembre 2014, elle occupe les fonctions de sous-chef d’état-major « opérations aéronavales » de l’état-major de la Marine, autorité de coordination de la fonction garde-côtes, délégué pour la défense et la sécurité et, depuis le 5 janvier 2015, autorité cyberdéfense de la Marine.
Elle est officier de la légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du mérite et de l’ordre du mérite maritime.