Groupe spécial autonome de la Garde Républicaine Mobile.

le 15 Mai 1933 est créé un groupe spécial autonome (puis blindé) basé à Satory et rattaché à la 1ère légion de GRM.

Dans les mois qui suivent, il s’articule progressivement en deux compagnies de chars et une compagnie d’automitrailleuses.

Le 6 février 1934, requis pour encadrer les manifestations dans Paris, il n’entre finalement pas dans la capitale (ndlr : stationné en proche banlieu sa présence est connue des émeutiers !).

Le 1er avril 1934, il prend le nom de groupe spécial blindé de garde républicaine mobile et il est rattaché à la 1ère légion de garde républicaine mobile (GRM).
Installé au camp de Versailles-Satory, il est constitué initialement :
- 1 compagnie doté de onze automitrailleuses (AMC Schneider P16 , puis en 1937 AMR Citroën-Kégresse P28 et en 1938 AMD White TBC)
- 2 compagnies équipées chacune de dix-neuf chars Renault FT17 (canon 37 mm ou mitrailleuse 8 mm).
- Un Etat-major composé d'une section de commandement et une section atelier (atelier du type 1er degré renforcé).

Ses missions :
C'est avant tout un élement d'instruction à l'Arme Blindée, mais il doit assurer en temps de paix:
- Maintien de l'ordre en Seine et Oise
- Escorte du Chef de l'Etat ( à voir ci-après)
- aide à la Gendarmerie Départementale

Le 14 juillet 1934, l’étendard remis à la GRM est confié à la garde du groupe spécial (ndlr : à ce jour l'étendard de la GM est toujours à la garde...de Satory).

En septembre 1939, selon le plan de mobilisation, il fournit l’essentiel du personnel et des matériels du 45e bataillon de chars léger de combat de la gendarmerie, dit 45e bataillon de chars de la Gendarmerie .

Le groupe spécial de Satory reprend alors le nom de groupe spécial autonome de garde républicaine mobile, mais il est en fait réduit à son unité de dépôt. Replié sur Limoges le 4 août 1940, il est dissous le 1er septembre, deux mois avant la disparition de la GRM.
Ses effectifs sont administrés temporairement par la 17e légion à Toulouse et dispersés dans différents pelotons des légions de GRM de Riom et Toulouse.
L'insigne de béret :cliquez sur l'image pour agrandir

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Le chef de corps lors d'une visite officielle vers 1935 : on reconnaîtra à l'arrière le poste de police du Quartier Delpal.

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Vers 1934 - AMC Schneider P16 :
on reconnaîtra à l'arrière les bâtiments du Quartier Delpal, à l'emplacement de cette photo se tient aujourd'hui la "Zone Technique" du Quartier Moncey.

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Vers 1937 - AMR Citroën-Kégresse P28 :
on reconnaîtra à l'arrière le bâtiment de l'ancien Cercle Mess du Quartier Delpal .

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Un "FT 17" qui "évolue" en terrain libre.....à l'emplacement du Quartier Moncey:

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Depuis 1938 rien n'a vraiment changé : des gendarmes, des hangars et des blindés !

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On reconnait l'insigne de "Ceux des Chars" (L'artillerie spéciale - l'As de Pic !).
Le Groupe spécial est avant tout : "un élement d'instruction à l'Arme Blindée !".

En 1939 le Goupe sert de support à la formation du :

"45 ème Bataillon de Char de la Gendarmerie".
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et Paul Reynaud fut remplacé par le Maréchal Pétain comme Président du Conseil ...

Le détachement temporaire d’escorte lui fut rattaché et l’accompagna de Bordeaux à Clermont-Ferrand, puis à Vichy.

Bonjour,
je voudrais identifier le lieu et autres infos concernant cette photo de mon grand-père qui fut garde à cheval puis motocycliste dans les années 1930-1945. Il est né en 1909.

super exposé Pmo

malgré les explications, je n'arrive pas à mettre de photo... la mention "éditer" n'apparaissant jamais...
Au secours !

Voir ici un tutoriel.
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Merci de ne pas polluer ce sujet avec des questions "générales"

1938 visite des souverains britanniques à Paris !

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"Le 5 février 1934, une rumeur court dans Paris. Des chars pilotés par des gardes mobiles seraient entrés dans la capitale française pendant la nuit afin de renforcer le dispositif des forces de l’ordre ! Ainsi, le matin même de la journée des émeutes antiparlementaires du 6 février 1934, les parisiens peuvent lire dans L’Humanité, qu’ « hier, ostensiblement, ont circulé dans Paris des compagnies de mitrailleuses ; une division de cavalerie, des tanks, des pelotons de gardes mobiles y sont arrivés en renfort »(1). Pourtant, ni les mitrailleuses, ni les chars, dont parle le journal ne montrent le bout de leur canon face aux manifestants. D’où vient cette rumeur ? Dans son étude sur les événements du 6 février 1934, Yann Galera confirme l’appel des autorités à des blindés de manière préventive le 4 dans la nuit mais en ajoutant qu’ils ne seront pas engagés contre la foule : venue de Satory, la colonne ne dépasse pas Saint-Ouen et ne rentre pas dans Paris.(2)

Ces chars appartiennent à un groupe spécial de la Garde républicaine mobile créé officiellement le 15 mai 1933 et rebaptisé groupe spécial de la Garde républicaine mobile le 1er avril 1934. Basée à la caserne de Satory, près de Versailles, cette nouvelle unité, composée de deux compagnies de chars et une compagnie d’automitrailleuses, placée sous l’autorité directe du Gouvernement jusqu’en avril 1934, puis rattachée à la première légion de la Garde républicaine mobile."

Suite :
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