Henri poncet : dissoudre le régiment serait une aberration

Henri poncet : «dissoudre le régiment serait une aberration, un suicide»

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«Dissoudre le «3» serait une aberration et une décision purement technocratique. Un suicide». C'est en ces termes que le général Henri Poncet, parachutiste et ancien chef de corps du 3e RPIMa (1992-1994), qualifie la proposition de l'état-major de l'armée de Terre de supprimer un nouveau régiment d'infanterie. «Si ce n'est pas le «3», c'est lequel ?» s'interroge l'officier. «Le 126e de Brive ?» Où d'ailleurs les élus de la cité corrézienne ont pris eux aussi une motion, demandant le maintien de leur régiment. Henri Poncet estime qu'il faut stopper l'hémorragie. «Dans les conflits actuels (Mali, Centrafrique...), l'infanterie est l'arme la plus utilisée. Aujourd'hui, les conflits sont asymétriques et ce n'est pas avec de l'artillerie ou des chars Leclerc que l'on peut engager nos forces sur ces théâtres d'opération». Alors quand l'état-major affirme, selon Henri Poncet, que les tous les régiments se valent, le général de corps d'armée voit rouge. «C'est faux. Ils ne se valent pas tous. Alors pourquoi vouloir dissoudre l'un des meilleurs régiments d'infanterie». Mais voilà, affirme Henri Poncet, «il faut que l'infanterie paie son écot», qui ne porte visiblement pas dans son cœur l'actuel chef d'état-major, Bertrand Ract-Madoux, officier de cavalerie et de l'arme blindée. La grande muette aurait aussi ses chapelles.



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Il serait bien sage de rester discret. Ce n'est pas le meilleur ambassadeur du régiment.

De toute façon, si je suis d'accord avec lui sur l'importance de maintenir une infanterie nombreuse, la loi de programmation militaire impose la dissolution d'un second régiment d'infanterie et il y en aura bien un qui sera rayé de l'ordre de bataille en 2015. Cela correspond à la disparition d'une brigade prévue par le Livre Blanc.

entierement d accord la reine des bataille c est l infanterie bien que je sois issue des trans

Carcassonne : menace sur le "3" confirmée et plaidoyer du maire au ministère

Le maire Gérard Larrat a été reçu, ce mardi, au ministère de la Défense. Il a plaidé pour le maintien du 3e RPIMa menacé comme plusieurs autres régiments. Décision fin juillet.


Si certains doutaient encore de la réalité de la menace qui pèse sur le 3e RPIMa, la teneur des propos tenus, hier après-midi au ministère de la Défense auprès du maire de Carcassonne devraient les convaincre définitivement. Gérard Larrat, qui a été reçu à 16 heures, et pendant plus de trente minutes, par le directeur de cabinet du ministre et cinq de ses collaborateurs, a bien eu la confirmation explicite que le "3" était, une nouvelle fois, en première ligne sur ce terrain piégeux de la restructuration.


Plusieurs régiments en concurrence


Les collaborateurs du ministre ont affirmé à l'élu que plusieurs régiments d'infanterie dont le 3e RPIMa étaient menacés de dissolution. De son côté, Gérard Larrat, en avocat de métier, a plaidé pour la présence du régiment de parachutiste dans la préfecture audoise. Un discours, basé sur la dimension socio-économique du 3e RPIMa, dimension d'autant plus cruciale que tous les voyants économiques sont au rouge à Carcassonne à commencer par l'emploi avec un taux de chômage (16 %). Le maire a insisté sur la catastrophe que serait la dissolution d'un tel régiment dans sa ville. Il a remis au ministère un dossier étayé sur le poids du "3" et une lettre adressée au ministre. L'élu a également insisté sur la forte mobilisation de la population - déjà plus de 8 000 signatures pour la pétition contre la fermeture - et l'union des élus.


Les élus sur le marché


Le député Jean-Claude Pérez qui rencontrait, quelques minutes plus tard en présence de Gérard Larrat le ministre de l'Intérieur à propos du futur commissariat (lire ci-dessous) estime que les élus carcassonnais "ont eu raison de lancer cette offensive dès aujourd'hui en jouant la carte de l'union. Ce qui n'est pas le cas ailleurs." L'annonce du choix du ministre devrait être faite avant la fin du mois. Au plus tard à la fin de l'été. Mais la mobilisation continue. Dès samedi sur le marché où le maire et les élus du conseil feront signer la pétition aux Carcassonnais.





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On voit bien que la première préoccupation des pétitionnaires est financière
Dans les faits ils se fichent du 3e RPIMa comme de leur 1ere chemise

Bonjour JKK,
Tout à fait d'accord avec vous. Comme toujours, levée de bouclier des élus et des autorités issues dudit régiment... quel qu'il soit !
La solution, en ces temps de disette, tout le monde la connait, mais personne n'aura les "courage" de la mettre en place : regroupement de toutes les forces armées sur des camps de manoeuvre (qui deviennet de vraies villes, avec tout et tout) et désertifcation totale des autres garnisons, comme c'est le cas aux USA par exemple. Du coup, le problème du soutien des BdD est résolu.
Mais pour cela, il faut des "courage", et en plus cela tient d'une révolution au sein des mentalités.
Cordialement,

ne soyez pas medisant le budget de la defense est "sanctuarise'' ce n est pas moi qui le dit mais nos decideurs y compris ce matin avant le defile du 14 juillet alors ne nous inquietons pas
je plaisantes il y a proverbe'' arabe'' qui dit en substance si on te .....c est sa faute si la meme personne te .... la c est faute

Leonard a écrit:

Bonjour JKK,
Tout à fait d'accord avec vous. Comme toujours, levée de bouclier des élus et des autorités issues dudit régiment... quel qu'il soit !
La solution, en ces temps de disette, tout le monde la connait, mais personne n'aura les "courage" de la mettre en place : regroupement de toutes les forces armées sur des camps de manoeuvre (qui deviennet de vraies villes, avec tout et tout) et désertifcation totale des autres garnisons, comme c'est le cas aux USA par exemple. Du coup, le problème du soutien des BdD est résolu.
Mais pour cela, il faut des "courage", et en plus cela tient d'une révolution au sein des mentalités.
Cordialement,

La limitation a tout cela, hors courage politique, ce sont les installations techniques récentes et adaptées aux matériels
spécifiques (Leclercq, VBCI etc...).
Mais les camps c'est l'avenir .

Mais oui chers camarades, on doit y passer. Bison 126 l'a bien résumé. Relisez le Livre Blanc et autres lois de programmations. La messe est dite.
Si l'infanterie est sacrifiée, il nous reste l'arme nucléaire. Peut-être pourra-t'on l'utiliser au Mali ? Dommage, le porte-avions CDG ne peut pas mouiller à Bamako !
(ceux qui ont envie de rire, malgré la gravité du sujet, ils peuvent le faire, tellement la situation est cocasse).
Bah, si on y arrive pas, on demandera aux amerloques de nous aider, y z'adorent ça. Alors que nous avons les meilleurs soldats du monde !!!
Pauvre France.

jcj